L’Association Sassou pour tous, Tous pour Sassou (ASPTS) que dirige Dieudonné Stéphane Awelle Odingou vient de lancer une campagne de restructuration de ses instances dans les départements du Congo.
La deuxième étape de cette opération, après Brazzaville, s’est déroulée dans le district de Boundji, dans le département de la Cuvette où a eu lieu le 24 janvier dernier, une assemblée générale élective. À l’issue des travaux, une coordination locale de vingt membres dirigée par Rufin Ekonga a été mise en place. Cette coordination a pour mission principale de lancer une vaste campagne d’adhésion à l’ASPTS au niveau de Boundji. L’ASPTS est une organisation politique qui regroupe toutes les sensibilités nationales ayant un même objectif, à savoir appeler Denis Sassou N’Guesso à faire acte de candidature à l’élection présidentielle de juillet prochain. Ce mouvement politique mobilise au-delà des appartenances politiques, religieuses et philosophiques en vue de reconduire à la tête du pays le président Denis Sassou N’Guesso. Lors de l’assemblée générale élective tenue à Boundji, plusieurs motions ont été adoptées à l’unanimité par les participants dont les plus marquantes sont :la motion adressée au président de la République en vue d’une amnistie de l’ancien chef de l’État congolais, Pascal Lissouba, afin de consolider la paix ; la motion d’appel à candidature du président de la République pour l’élection présidentielle ; la motion de mise en garde aux récupérateurs politiques qui se servent de l’image du député Justin Lekoundzou pour « se faire une place au soleil ». Notons qu’à Boundji, le bureau exécutif national de l’ASPTS a, en effet, mené une importante activité pour expliquer et présenter l’excellence des relations entre le chef de l’État et le député Justin Lekoundzou, actuellement absent du pays pour cause de maladie. Le bureau exécutif a tour à tour évoqué cette question avec les sages de la localité qui ont réaffirmé leur attachement au président de la République. Selon le frère cadet du député Justin Lekoundzou,
« Il n’y a aucun problème entre le président Sassou et Justin Lekoundzou. Depuis que mon frère est malade, le chef de l’État s’occupe financièrement de lui »