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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 19:24
L'armée a investi lundi les bureaux de la présidence dans le centre d'Antananarivo pour "précipiter le départ" du chef de l'Etat malgache Marc Ravalomanana, retranché dans le palais présidentiel en banlieue de la capitale et dont l'opposition réclame désormais l'arrestation.

Des tirs nourris et deux fortes explosions ont brièvement retenti lundi soir dans le palais Ambohitsorohitra, qui abrite ces bureaux présidentiels, peu après l'irruption des militaires, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"On a pris le palais pour précipiter le départ de Ravalomanana", a déclaré le chef d'état-major, le colonel André Andriarijaona, affirmant souhaiter sa démission pour "l'intérêt supérieur de la Nation".

Selon un autre colonel ayant participé à l'assaut, "on va tout simplement occuper le terrain". Interrogé sur les raisons de cette intervention, il a répondu: "c'est l'affaire des grands, nous on exécute".


Des soldats investissent le siège de la présidence le 16 mars 2009 à Antananarivo
En revanche, le colonel Andriarijaona a expliqué que les militaires n'iraient pas au palais où se trouve le chef de l'Etat, à une douzaine de kilomètres du centre-ville, tant qu'ils ne seraient "pas rassurés sur la position" de la garde présidentielle qui le protège, afin d'éviter un bain de sang.

Alors que les forces de sécurité (armée, gendarmerie, police) soutiennent de facto l'opposition, une partie des 500 hommes de la garde présidentielle ont fait défection, selon le commandant de la gendarmerie, le général Gilbain Pily.

"Des membres de la garde ont réintégré de leur plein gré leurs unités de formation dans la gendarmerie, la police ou l'armée", a-t-il assuré.

Dimanche soir, la présidence avait affirmé que "toute la garde présidentielle (était) présente et bien renforcée" autour du palais où se trouve Marc Ravalomanana.


Andry Rajoelina salue ses partisans le 16 mars 2009 à Antananarivo
Selon un bien rodé, le chef de l'opposition Andry Rajoelina a pour sa part encore accru sa pression lundi sur le président lors d'un rassemblement devant des milliers de partisans place du 13-Mai, au coeur de la capitale.

Il a demandé "aux forces de l'ordre d'exécuter sans retard" un "mandat d'arrêt" pour "haute trahison" visant le président.

Ce "mandat" avait été auparavant annoncé par la "ministre de la Justice" nommée par l'opposant, Christine Razanamahasoa. "Les procureurs du territoire et les forces de l'ordre sont destinataires du mandat d'arrêt", a-t-elle affirmé.

Le commandant de la gendarmerie a toutefois déclaré n'avoir "pas encore été informé" d'un tel mandat.


Le président Marc Ravalomanana le 15 mars 2009 à Antananarivo
Andry Rajoelina, qui a enjoint samedi au chef de l'Etat de quitter le pouvoir, a aussi rejeté lundi la proposition de son adversaire d'organiser un référendum.

S'adressant dimanche à 5.000 de ses partisans, M. Ravalomanana, qui refuse de céder aux appels à la démission qui se multiplient, s'était dit prêt à organiser "un référendum si c'est nécessaire" pour régler la crise. "Il n'y aura pas de référendum et nous allons mettre en place le gouvernement de transition", a répondu l'opposant lundi.

Réuni d'urgence, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) s'est borné à avertir opposition et armée qu'elle condamnerait toute prise illégale du pouvoir. L'Union européenne (UE) en a fait autant, et Paris a demandé "un dialogue élargi conforme à l'Etat de droit".

Président du CPS, le Béninois Edouard Aho-Glélé a estimé qu'il n'y avait "pas encore eu de coup d'Etat" à Madagascar, mais qu'il y avait bien "une tentative".

Plus d'une centaine de personnes sont mortes dans des violences qui ont émaillé la crise depuis le 26 janvier.

M. Rajoelina s'est fait le porte-voix des frustrations de nombreux Malgaches touchés par la hausse des prix, et de leur ressentiment contre M. Ravalomanana, décrit comme coupé de la population et affairiste.

 

 

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L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

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Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

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Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

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Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

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"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

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Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

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Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

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Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

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Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

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CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

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La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

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C’est l’heure du bilan.

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Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

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