Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 20:51

Que l'opposition, la majorité, la société civile se retrouvent enfin pour débattre calmement, sereinement, de l'organisation de l'élection présidentielle, de la composition du corps électoral et du financement des partis politiques semble indiquer que la raison va peut-être enfin l'emporter sur la passion. Un changement de cap qui, s'il se confirme le 14 avril, témoignera à la face du monde que notre pays n'est pas le magma en fusion que certains s'emploient à décrire, mais une démocratie apaisée dans laquelle les forces politiques et la société civile sont capables de débattre librement.

Sans changer la date du scrutin ni remettre en question le travail - à tous égards remarquable - effectué par les administrations compétentes pour établir à temps des listes électorales fiables, il est certainement possible d'améliorer le processus de telle façon que nul ne se sente plus tenu de le contester. Il suffit pour cela qu'au lieu de s'invectiver, de se suspecter sans jamais accepter de parler à coeur ouvert, les acteurs de la pièce aux cent actes divers que constitue l'élection présidentielle coopèrent pour faire de ce scrutin sinon un modèle, du moins une nouvelle avancée de ce mode de gouvernance toujours perfectible qu'est la démocratie. À en juger d'après les réactions enregistrées aussitôt après l'annonce de cette rencontre citoyenne, la chose est non seulement possible, mais encore souhaitée par la grande majorité de nos concitoyens.

Si, comme on peut l'espérer, un réel consensus se dégage à l'issue de la concertation du 14 avril, il restera cependant une étape importante à franchir pour que le scrutin de juillet prochain se déroule dans le calme et la sérénité. Cette étape incontournable sera l'arrêt de la campagne indécente menée de l'extérieur du Congo et par médias interposés contre le pouvoir en place à Brazzaville. Nourrie de ragots, soutenue par des ONG aux desseins inavouables, conduite par des opposants qui se réclament ouvertement de l'une ou l'autre des formations politiques invitées à la rencontre citoyenne, ces attaques sont à ce point virulentes, excessives, insultantes qu'elles portent une atteinte grave à l'image extérieure de notre pays.

Pour dire les choses crûment, on voit mal comment les autorités congolaises, attaquées de façon aussi vicieuse, pourraient recevoir de façon positive les demandes de l'opposition si celle-ci ne met pas au préalable de l'ordre dans ses rangs en mettant fin une fois pour toutes à la guérilla que conduisent ses partisans depuis l'Europe. L'opinion publique congolaise, en tout cas, ne comprendrait pas que l'ouverture, si ouverture il y a, se fasse à sens unique. Le temps de la raison est-il venu ? Divers indices semblent heureusement l'indiquer aujourd'hui, mais on ne le saura véritablement qu'à l'issue de la concertation citoyenne si et seulement si le dialogue se substitue effectivement à la confrontation, le débat à l'injure.

Les Dépêches de Brazzaville

Partager cet article
Repost0

commentaires

bfm-tv.jpg

Recherche

L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

rc3

Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

explo-brazza5

Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

explo-brazza2

Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

RC1

"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

rc2

Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

photo_133.jpg

Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

0mpiladistricok

Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

photo 2-copie-1

Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

photo 1328041058468-1-0

CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

photo_sport1.jpg

La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

photo_sport.jpg

DERNIERES MINUTES

Somalie: l'ONU annonce la fin de plus de six mois de famine

 

Au Nigeria, la hausse du prix de l'essence se répercute partout

 

Egypte: deux morts dans des affrontements police-manifestants à Suez

 

L'ONU met en garde contre une catastrophe alimentaire dans le Sahel

 

Mali: réaménagement du gouvernement, négociations à Alger avec les rebelles touareg

 

Nigeria: six morts et des explosions de bombes artisanales dans le nord-est

 

Un Rwandais extradé du Canada inculpé de planification du génocide

 

Droit d'asile d'un Soudanais: la France épinglée par la Cour européenne des droits de l'homme

 

Afrique du Sud: le groupe minier Impala Platinum licencie 13.000 personnes

 

La Libye va enquêter sur les cas de torture dans ses prisons

 

Nigeria: les autorités interrogent le porte-parole présumé de Boko Haram

 

Sénégal: Wade qualifie de simple "brise" la contestation de sa candidature

 

CAN: une hiérarchie et des favoris bousculés

 

CAN: retraite internationale pour le capitaine du Burkina Mahamoudou Kéré

 

Afrique du Sud: l'ANC contre toute nationalisation des mines

 

Mali: le président Touré appelle à ne pas s'en prendre aux civils touareg

 

Somalie: visite surprise de William Hague à Mogadiscio

 

Législatives en RDC le camp Kabila obtient la majorité absolue

 

Egypte: 74 morts dans des violences après un match de foot

 

CAN: le Ghana et le Mali qualifiés pour les quarts

 

Egypte: 7 morts dans des violences après un match de football

 

Moines de Tibéhirine: les juges en quête de témoins algériens pour retracer la détention

 

Sénégal: affrontements à l'université de Dakar et "nouvelle stratégie" de l'opposition

 

CAN: sanction financière pour deux joueurs soudanais qui se sont battus

 

Afrique du Sud: 18 ans de prison pour le meurtre d'une lesbienne des townships

Evénements

 

Le Congo célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance.

 

C’est l’heure du bilan.

Fulbert Youlou - 3 ans : mise en place de la première administration post-coloniale

Massamba Dé

bat -  4 ans : début d’industrialisation du pays

Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

Evénements festifs

 

Mariage, Anniversaire,

Baptême, Retrait de deuil ou

Soirées entre ami(e)s

SONOBRAZZA  s'occupe de tout

http://www.congo-sonobrazza.com/

 

Contact :

 DJ STEPHEL au 06.16.11.90.62