Menace sur le DG de Talassa qui a failli laisser sa peau le samedi dernier
Après la publication de l’article sur « L’Affaire du bail commercial entre Mme Malonga et M et Mme Okombi Salissa » sur les locaux sis au 136 Allée du Chaillu, à coté du Mess des Officiers à Brazzaville, des menaces de mort et des injures sont proférées à l’endroit du Directeur Général du journal Talassa au téléphone puis à son bureau.
Ces menaces qui proviennent certainement des sbires et fanatiques du Front 400 et du CADD-MJ ou des ennemis d’André Okombi Salissa qui veulent profiter de cette situation pour le faire porter le manteau tournent autour de la destruction du siège du journal Talassa à Brazzaville et des atteintes physiques sur la personne de Ghys Fortuné Dombe Bemba, auteur de cet article de presse qui n’a fait que rapporter les faits sur un problème de société qui fait ressortir la primauté de la force sur la loi.
Dans leurs propos et invectives les éléments proches d’Okombi Salissa dont son frère cadet répondant au numéro 521.52.80, ont fait remarquer au DG de Talassa, une imminente riposte médiatique sur cette affaire dans les journaux de la place acquis à la cause du ministre et financé par lui pour un droit de réponse sur ce litige qui oppose Mme Malonga à l’épouse du ministre André Okombi Salissa, aux mépris des règles déontologiques du journalisme et du droit à l’information, qui exigent que le Droit de réponse soit fait dans le même journal qui a publié l’article concerne et contesté par des tierces personnes. Mais aussi, ce dernier n’a pas hésité de dire que les hommes d’Okombi descendraient au siège pour tout saccager et atteindre physiquement le DG dudit journal.
A la vérité, le journal Talassa n’a fait que rapportée les faits
vérifiables et objectifs dans l’affaire Malonga-Okombi, pour un souci d’équité et de justice afin que tous devant la loi, qui dispose qu’en cas de bail commercial, le préavis est de six mois avant l’expulsion du locataire.
Malheureusement, Mme Malonga qui a investi dans les travaux de réaménagement du site des locaux de Mme Léa Okombi au centre-ville un montant de plus de 12 millions de FCFA, n’a eu que 5 jours de préavis et a été délogée de manière brutale, sans aucun remboursement, ni aucune compensation sur les préjudices subis qui nécessitent devant la loi et le droit le paiement des dommages et intérêts pour le non-respect des textes en vigueur en la matière, par le couple Okombi-Salissa, sans jugement contradictoire préalable.
Pour un tel acharnement sur le DG de Talassa ?
La raison est à rechercher ailleurs, car, l’affaire Malonga-Okombi devient la goutte d’eau qui fait déborder le vase de la famille avec à la tête le ministre Okombi Salissa, lui-même qui doit mettre de l’ordre dans ses rangs des fanatiques et de famille pour lui éviter les dérapages dans les rapports citoyens.
En guise d’illustrations, la persistance des appels téléphoniques a produit leurs effets macabres dans la nuit du 5 au 6 juin 2009 où le DG de Talassa a manqué de justesse à un traquenard de la part des sbires qui se déclaraient du ministre Okombi-Salissa.
La scène se passe devant les locaux du journal Talassa où quatre personnes mal intentionnées ont fait irruption pour surprendre le DG de Talassa dans son bureau.
Heureusement pour le DG du journal Talassa, il a eu la vie sauve grâce aux amis restés éveillés pour les dispositions particulières du Méga meeting du 6 juin 2009 du Président Sassou Nguesso.
Ces jeunes en attente des instructions et autres supports des Etats majors politiques ont suivi cette scène et ont réagi en faveur du DG de Talassa qui était en discussion avec le groupe des acolytes qui se réclament du ministre Okombi.
Dans cette agitation, le groupe a profité de prendre le large sans une autre forme de procès d’intention contre Talassa. Dans nos villages, on a coutume de dire, que le diable ne profite que là où il y a des palabres. Faisons tous attention pour éviter que le pire n’arrive. Nous pensons que notre bien-aimé frère, André Okombi Sallissa que nous avons toujours porté, réglera la petite situation de dame Malonga qui risquera de la suivre demain car l’avenir est une équation à plusieurs inconnus.
Prélude d’y revenir, nous publions in extenso l’article du litige en question.
Ghys Fortune Dombe Bemba
Le Journal de Talassa