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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 18:37

Les têtes tombent après le flop Rio+20

Le fiasco, au niveau congolais, du Sommet de la terre organisé fin juin au Brésil a conduit le président Denis SASSOU NGUESSO à remercier certains collaborateurs.

A peine rentré du Sommet de la terre, qui s'est tenu le 26 juin au Brésil, Denis SASSOU NGUESSO a réorganisé son cabinet en coupant quelques têtes au passage. Le directeur national du protocole "DNP", Christ Bonaventure ENGOBO, a été relevé de ses fonctions. Même sort pour le directeur des voyages officiels, Michel ONDAYE


Au palais du Plateau à Brazzaville, ce duo a payé la mauvaise organisation du périple brésilien. L’intérim du DNP est assuré par son adjoint, le lieutenant-colonel Landry OLITA. Mais peu expérimenté, ce neveu de SASSOU, 40 ans, pourrait céder rapidement sa place à Jean-Baptiste ONDAYE, actuel secrétaire général de la présidence. Beau-neveu de SASSOUEric EPENY OBONDZO, ambassadeur itinérant au ministère des affaires étrangères, vise aussi ce poste. 


SASSOU pourrait profiter de ces changements pour en entériner d'autres au sein des services rattachés à la présidence, en particulier à la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) que convoite le général saint-cyrien Guy-Blanchard OKOÏ, actuel commandant du Groupement des paras-commandos (GP) des Forces armées congolaises (FAC). 


A Rio, des ratages en série ont empêché SASSOU de renforcer son leadership sur les questions environnementales face à Ali BONGO et Joseph KABILA.


Porte-parole de l’Afrique à cette rencontre, le président congolais a été annoncé à la tribune, dès l’ouverture de la rencontre, comme le chef d'Etat du Congo Kinshasa. D’où une colère mémorable contre la direction nationale du protocole gérée par Christ Bonaventure ENGOBO, accusée d’avoir manqué de vigilance. Autre pataquès avec l’oubli du protocole de placer des drapeaux nationaux devant la délégation venue de Brazzaville.

Apothéose, le 23 juin, jour du retour au Congo Brazzaville. SASSOU a attendu plus de deux heures dans les salons officiels de l’aéroport international de Rio. Un retard dû à la surcharge de son Boeing 747. Nommé en mai nouvel ambassadeur au Brésil, Louis-Sylvain GOMA aurait pu mieux orchestrer cette visite. Sauf qu'il n’a toujours pas pris son poste faute de locaux disponibles...


A propos de la surcharge de l’avion du Président

Le limogeage des Colonels Bonaventure ENGOBO et Félix ONDAYE par Denis SASSOU NGUESSO a été motivé d'abord par le fiasco de Paris, puis par leur comportement affairiste et mafieux.
En effet, ils ont fait poireauter leur Chef pendant plus d'une heure à l'aéroport de Rio au Brésil. Ces deux colonels biznessmans avaient d'abord pris soin de charger leurs marchandises dans l'avion présidentiel. Bourré à mort, l'avion ne pouvait plus recevoir les bagages de la délégation présidentielle.
Résultat des courses, un grand cafouillage pour la crédibilité de l'Etat, les officiels brésiliens étaient obligés de quitter l'aéroport et laisser les congolais et leur Président pendant 1 heure gérer leur désordre.
S’enrichir par tous les moyens et le plus vite possible pour rivaliser avec le chef ; tel semble être le nouvel hymne national des officiels congolais.

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Karl NGAKALA (SNPC)

Directeur des approvisionnements au sein de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), KarlNGAKALA, 38 ans, devrait prendre la direction de l’aval pétrolier (trading) au sein de cette compagnie stratégique, en remplacement de Denis Christel SASSOU NGUESSO
Candidat le 15 juillet à la députation à Oyo, le fils cadet du chef de l'Etat vise un poste gouvernemental après un remaniement attendu en août. Karl NGAKALA est le fils cadet de Michel NGAKALA, cousin de SASSOU et secrétaire chargé de l’organisation du Parti congolais du travail.

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DEVINETTE : Délation à Mpila
Quelle personnalité le ministre congolais de l'hydraulique, Henri OSSEBI, a-t-il accusée, lors d'un récent entretien avec Denis SASSOU NGUESSO, d'avoir détourné les fonds d'un projet d'alimentation des zones rurales en eau potable ?
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Jean-Marc THYSTERE-TCHICAYA
Le fils de Jean-Pierre THYSTERE-TCHICAYA, le défunt maire de Pointe-Noire, Jean-MarcTHYSTERE-TCHICAYA, 45 ans, salarié de Total Congo, affrontera aux élections législatives du 15 juillet à Mvoumvou (Pointe-Noire) le ministre de l’éducation civique et de la jeunesse, AnatoleCOLLINET MAKOSSO, candidat du Parti Congolais du Travail (PCT, au pouvoir). 
Un duel à couteaux tirés dans une circonscription restée frondeuse à l’égard du régime de Denis SASSOU NGUESSO. 
Le ministre est soutenu par la première dame Antoinette SASSOU NGUESSO, dont il a longtemps été le directeur de cabinet. Pour sa part, Jean-Marc THYSTERE-TCHICAYA dispose de l’appui des notables vilis de la région. Il est discrètement encouragé par le maire de la capitale pétrolière,Roland BOUITI-VIAUDO, leader du Mouvement pour l’action et le renouveau (MAR, un parti proche du PCT). Anatole COLLINET MAKOSSO envisage par ailleurs de se présenter aux municipales de 2013 à Pointe-Noire.
NDLR : COLLINET MAKOSSO est aussi le frère de la première dame Antoinette SASSOU NGUESSO.
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Antoinette SASSOU NGUESSO
La première dame du Congo Brazzaville, Antoinette SASSOU NGUESSO, est attendue du 20 au 22 juillet à Paris, où elle célèbrera - en tant que marraine - le 50e anniversaire de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA 2012). 
Un colloque à l'Unesco, auquel devraient assister 300 personnes, débutera le 20 juillet pour marquer l'événement. Peu connue, cette journée arrêtée chaque 31 juillet par les Nations unies et l'Union africaine (ex-Organisation de l'unité africaine) a été créée en 1962, et longtemps soutenue par la militante malienne Awa KEÏTA. 
Depuis 2011, la promotion de l'événement est assurée par l'Organisation des femmes africaines de la diaspora (OFAD) de Suzanne BELLNOUN, qui tente de lui apporter une meilleure visibilité. 
L'édition 2011 avait vu la participation d'Ellen Johnson SIRLEAF et de la Kenyane WANGARI MUTAMAATHAI, décédée en septembre dernier. Le fondateur d'Africagora, DOGAG DOGUI, est partenaire de ces journées.
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SATAREM rebondit à Brazza
Après ses déboires en Côte d'Ivoire, la société SATAREM vient de se voir confier le marché de collecte des ordures solides de Brazzaville. En Côte d'Ivoire, la gestion de cette société a soulevé de nombreuses interrogations, au point de pousser à l'annulation en février de l'appel d'offres qu'elle avait remporté pour la collecte des déchets solides d'Abidjan. 
SATAREM devait opérer ce marché avec une autre société - Greensol - fondée par Salif BICTOGO, le frère d'Adama BICTOGO, ex-ministre de l'intégration africaine remercié par le président Ouattara en mai. 
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BERREBI 1-DSK 0
Le Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Marseille a été désigné, début juillet, pour instruire la plainte de Serge BERREBI contre l'ex-patron du FMI, Dominique STRAUSS-KAHN. 
Une première victoire pour l'homme d'affaires, créancier privé du Congo Brazzaville. 
Par cette procédure, BERREBI entend démontrer que la décision du FMI d'annuler la dette congolaise en 2009 a été prise à partir d'une série de documents falsifiés (LC nº622). 
Serge BERREBI, qui doit être entendu dans les prochains jours, est défendu par Thibault de MONTBRIAL.
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LEÇON DE GEOSTRATEGIE POUR LE REVEIL DE L’AFRIQUE
Professeur d'études stratégiques dans un institut international, l'homme connaît le continent africain comme le fond de sa poche. Son analyse, son point de vue sur notre avenir, donne froid dans le dos. Et s'il vous plaît, ne sortez pas la rancune du "colon nostalgique". Lisez avec la tête et la raison ce qu'il dit.
Je vous rapporte fidèlement ses constats :
Cela fait maintenant plus de 25 ans que j'enseigne la stratégie. Dans ma carrière, j'ai eu affaire à des dizaines d'officiers et de hauts fonctionnaires africains. Je suis malheureusement obligé de vous dire ceci : du point de vue des études stratégiques, de l'analyse et de l'anticipation, je leur donne un gros zéro pointé. 
Nos stagiaires africains sont très instruits, ils ont de belles tenues militaires ou manient le français de manière remarquable, mais, dans les cours, ils ne nous apportent rien. Tout simplement, parce qu'à ma connaissance, dans toute l'Afrique francophone, il n'y a pas un seul centre d'études stratégiques et internationales avec des vrais professionnels à leur tête. 
Je vais vous expliquer pourquoi je n'ai aucun espoir pour ce continent. Au moment où je parle, le monde fait face à trois enjeux principaux : l'énergie, la défense stratégique et la mondialisation. Donnez-moi un seul cas où l'Afrique apporte quelque chose. Rien !
Commençons par l'énergie et précisément le pétrole. Tous les experts mondialement reconnus sont unanimes à reconnaître que d'ici 15 à 20 ans, cette ressource sera rare et excessivement chère. En 2020, le prix du baril tournera autour de 120 dollars. 
C'est conscients de cette réalité que des pays comme les USA, la France, la Chine, le Royaume Uni, etc. ont mis sur pied des task force chargés d'étudier et de proposer des solutions qui permettront à ces nations de faire main basse sur les ressources mondiales, de s'assurer que quoi qu'il advienne, leur approvisionnement sera assuré. 
Or, que constate-t-on en Afrique ? Les dirigeants de ce continent ne sont même pas conscients du danger qui les guette : se retrouver tout simplement privé de pétrole, ce qui signifie ni plus ni moins qu'un retour à la préhistoire ! 
Dans un pays comme le Gabon qui verra ses puits de pétrole tarir dans un maximum de 10 ans, aucune mesure
de sauvegarde, aucune mesure alternative n'est prise par les autorités. Au contraire, ils prient pour que l'on retrouve d'autres gisements. Pour l'Afrique, le pétrole ne comporte aucun enjeu stratégique : il suffit juste de pomper et de vendre. Les sommes récoltées prennent deux directions : les poches des dirigeants et les coffres des marchands d'arme. C'est pathétique.
Ensuite, la défense stratégique. L'état de déliquescence des armées africaines est si avancé que n'importe quel mouvement armé disposant de quelques pick-up et de Kalachnikov est capable de les mettre en déroute. Je pense qu'il s'agit plus d'armées de répression intérieure que de guerre ou de défense intelligente. Pourquoi ? 
Parce que, comparées aux armées des nations développées, de la Chine, de l'Inde ou du Pakistan, les forces africaines rappellent plus le Moyen âge que le 21e siècle. 
Prenez par exemple le cas de la défense anti-aérienne. Il n'y a quasiment aucun pays qui possède un système de défense équipé de missiles anti-aériens modernes. Ils ont encore recours aux canons antiaériens. Les cartes dont disposent certains états-majors datent de la colonisation ! Et aucun pays n'a accès à des satellites capables de le renseigner sur les mouvements de personnes ou d'aéronefs suspects dans son espace aérien sans l'aide de forces étrangères. 
Quelle est la conséquence de cette inertie ? Aujourd'hui, des pays comme les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni peuvent détruire, en une journée, toutes les structures d'une armée africaine sans envoyer un seul soldat au sol... Rien qu'en se servant des satellites, des missiles de croisière et des bombardiers stratégiques. 
A mon avis et je crois que je rêve, si les pays africains se mettaient ensemble, et que chacun accepte de donner seulement 10 % de son budget militaire à un centre continental de recherche et d'application sur les systèmes de défense, le continent peut faire un pas de géant.
Il y a en Russie, en Ukraine, en Chine, en Inde, des centaines de scientifiques de très haut niveau qui accepteraient de travailler pour 3000 dollars US par mois afin de vous livrer des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et servant à votre défense.
Ne croyez pas que je rigole. Il ne faut jamais être naïf. 
Si la survie de l'Occident passe par une re-colonisation de l'Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera sans état d'âme. Ne croyez pas trop au droit international et aux principes de paix, ce sont toujours les faibles qui s'accrochent à ces chimères. 
Je pense qu'il est temps de transformer vos officiers (dont 90 % sont des fils à papa pistonnés qui ne feront jamais la guerre et je sais de quoi je parle) en scientifiques capables de faire de la recherche et du développement. Mais, je suis sceptique. Je crois que ce continent restera enfoncé dans le sommeil jusqu'au jour où le ciel lui tombera sur la tête.
Enfin, la mondialisation. Malheureusement, comme dans tous les autres sujets qui ont fait leur temps, les stagiaires africains que nous recevons sont d'excellents perroquets qui répètent mécaniquement les arguments qu'ils entendent en Occident. A savoir, il faut la rendre humaine, aider les pays pauvres à y faire face. 
Vous savez, dans mes fonctions, il y a des réalités que je ne peux dire, mais je vais vous les dire. La mondialisation est juste la forme moderne de perpétuation de l'inégalité économique. Pour être clair, je vous dirai que ce concept a un but : garder les pays pauvres comme sources d'approvisionnement en biens et ressources qui permettraient aux pays riches de conserver leur niveau de vie. Autrement dit, le travail dur, pénible, à faible valeur ajoutée et impraticable en Occident sera fait dans le Tiers-monde. 
Ainsi, les appareils électroniques qui coûtaient 300 dollars US en 1980 reviennent toujours au même
prix en 2006. Et puisque l'Afrique n'a toujours pas un plan cohérent de développement économique et d'indépendance, elle continuera à être un réservoir de consommation où seront déversés tous les produits fabriqués dans le monde.
Pour moi, l'indépendance signifie d'abord un certain degré d'autonomie.
Mais, quand je vois que des pays comme le Sénégal, le Mali, le Congo, le Niger, le Tchad ou la Centrafrique importent quasiment 45 % de leur propre nourriture de l'étranger, vous comprendrez qu'un simple embargo militaire sur les livraisons de biens et services suffirait à les anéantir.
Pour terminer, je vais vous raconter une anecdote. Je parlais avec un colonel sénégalais venu en stage chez nous il y a quelques mois... Nous regardions à la télévision les images de millions de Libanais qui défilaient dans les rues pour réclamer le retrait des soldats syriens de leur pays. Je lui ai demandé ce qu'il en pensait. Il m'a répondu : "Les Libanais veulent retrouver leur indépendance et la présence syrienne les étouffe". C'est la réponse typique de la naïveté emprunte d'angélisme. 
Je lui ai expliqué que ces manifestations ne sont ni spontanées ni l'expression d'un ras-le-bol.
Elles sont savamment planifiées parce qu'elles ont un but. Israël piaffe d'impatience d'en découdre avec le Hezbollah et puisque Tel-Aviv ne peut faire la guerre en même temps aux Palestiniens, au Hezbollah et à la Syrie, son souhait est que Damas se retire. Une fois le Liban à découvert, Israël aura carte blanche pour l'envahir et y faire ce qu'elle veut. J'ai appelé cet officier sénégalais il y a quelques jours pour lui rappeler notre conservation. Malheureusement, il était passé à autre chose. Son stage ne lui a servi à rien. 
J'espère vraiment qu'un jour, les Africains auront conscience de la force de l'union, de l'analyse et de l'anticipation. L'Histoire nous démontre que la coexistence entre peuples a toujours été et sera toujours un rapport de force. Le jour où vous aurez votre arme nucléaire comme la Chine et l'Inde, vous pourrez vous consacrer tranquillement à votre développement. Mais tant que vous aurez le genre de dirigeants que je rencontre souvent, vous ne comprendrez jamais que le respect s'arrache par l'intelligence et la force. 
Je ne suis pas optimiste. Car, si demain l'Union Africaine ou la CEDEAO décide de créer un Institut africain d'études stratégiques crédible et fiable, les personnes qui seront choisies se précipiteront en Occident pour apprendre notre manière de voir le monde et ses enjeux. Or, l'enjeu est autre, il s'agit de développer leur manière de voir le monde, une manière africaine tenant compte des intérêts de l'Afrique. Alors, les fonctionnaires qui seront là, à statut diplomatique, surpayés, inefficaces et incapables de
réfléchir sans l'apport des experts occidentaux se contenteront de faire du copier-coller, ce sera un autre parmi les multiples gâchis du continent. 
Avant que vos ministères des Affaires étrangères ne fassent des analyses sur la marche du monde, ils feraient mieux d'en faire d'abord pour votre propre "intérêt".

 

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L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

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Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

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Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

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Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

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"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

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Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

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Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

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Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

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Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

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CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

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La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

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Somalie: l'ONU annonce la fin de plus de six mois de famine

 

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L'ONU met en garde contre une catastrophe alimentaire dans le Sahel

 

Mali: réaménagement du gouvernement, négociations à Alger avec les rebelles touareg

 

Nigeria: six morts et des explosions de bombes artisanales dans le nord-est

 

Un Rwandais extradé du Canada inculpé de planification du génocide

 

Droit d'asile d'un Soudanais: la France épinglée par la Cour européenne des droits de l'homme

 

Afrique du Sud: le groupe minier Impala Platinum licencie 13.000 personnes

 

La Libye va enquêter sur les cas de torture dans ses prisons

 

Nigeria: les autorités interrogent le porte-parole présumé de Boko Haram

 

Sénégal: Wade qualifie de simple "brise" la contestation de sa candidature

 

CAN: une hiérarchie et des favoris bousculés

 

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Législatives en RDC le camp Kabila obtient la majorité absolue

 

Egypte: 74 morts dans des violences après un match de foot

 

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Moines de Tibéhirine: les juges en quête de témoins algériens pour retracer la détention

 

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Evénements

 

Le Congo célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance.

 

C’est l’heure du bilan.

Fulbert Youlou - 3 ans : mise en place de la première administration post-coloniale

Massamba Dé

bat -  4 ans : début d’industrialisation du pays

Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

Evénements festifs

 

Mariage, Anniversaire,

Baptême, Retrait de deuil ou

Soirées entre ami(e)s

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