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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 20:38
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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 10:48

rupture-logo.jpgPourquoi L’opposition politique du Congo-Brazzaville ou les structures qui se réclament de l’opposition ne parviennent elles pas à mobiliser au delà des "chapelles ethniques" alors que les populations congolaises sont victimes du régime politique injuste de Sassou Nguesso ?


Vous êtes donc conviés le 27 février 2010 à 14 H 00 précises à une réunion publique pour débattre sur la problématique ci-dessus.

Les débats seront animés par 3 intervenants :

Brice Nzamba : Avocat au barreau de Paris, Membre du Cercle La Rupture.

Diogène Senny : Enseignant en gestion, il a conduit les entretiens du livre : « Le M22, une expérience au Congo, devoir de mémoire », chargé de la publication des Mémoires du feu président Centrafricain, Abel Goumba, Membre du Cercle La Rupture.

Pierre Eboundit : Pharmacien, ancien membre du M22, il est auteur du livre : « Le M22, une expérience au Congo, devoir de mémoire ». Il fera un témoignage sur l’expérience de l’anti-tribalisme du Mouvement de 22 février 1972, Invité.
Vous pouvez également consulter son blog à ce lien : http://pierreboundit.unblog.fr/

La rencontre se tiendra au Restaurant " MOUSSA L’AFRICAIN " situé au 25-27, avenue Corentin Cariou, 75019, Paris, Métro porte de la villette (Ligne 7).

N.B. : cette rencontre est la résultante de plusieurs travaux menés depuis fin novembre 2009
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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 07:20

forum-avenir-afrique

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 11:38

A la claire fontaine…

Un conte bantou vécu par un blanc.

L’Afrique coloniale

Je venais d’arriver en terre africaine, c’était il y a près de 50 ans. Rescapé des Camps nazis, j’avais choisi d’être enseignant. En espérant apporter à mes élèves les moyens d’empêcher de revivre mon calvaire. Une longue carrière d’enseignant m’a permis de le réaliser.

À peine sorti de ce qui n’était alors qu’un modeste aérodrome, je n’ai guère eu le temps de chercher un taxi, deux européens se sont avancés vers moi pour m’accueillir, le sourire aux lèvres, c’étaient des compatriotes, qui m’ont dirigé vers leur voiture.

Un accueil auquel je ne m’attendais pas, ainsi, c’était donc cela, notre belle colonie ?

Un havre de paix et de compréhension, de sollicitude et de solidarité ?

 

Mais le désenchantement, brutal, ne tarda point. À peine installé dans une voiture américaine récente, j’ai eu droit à un conditionnement qui n’a jamais quitté ma mémoire.

Après un bref souhait de bienvenue, une série de recommandations sensées faciliter mon adaptation et m’éviter ainsi bien des erreurs accaparèrent tout le trajet en voiture.

D’emblée, leur tutoiement devait me faire comprendre qu’il s’agissait d’aider un compatriote à acquérir un comportement qui le mettrait à l’abri des dangers qui le guettaient.

Ne donne jamais la main à un noir, elles sont sales, remplies (sic) de microbes. Et quand tu prendras un boy (domestique), rappelle-toi qu’ils sont tous voleurs. Évite de leur donner à manger, tu les paies, ils doivent apprendre à se débrouiller.

Je ne me souviens plus du reste, l’essentiel m’avait déjà rendu malade. C’est alors que me revint en mémoire mon ordre de mission : vous serez chargé de créer une des 5 premières écoles professionnelles laïques de notre colonie (70 ans après le début de l’occupation du pays par les colonisateurs…)

 

Je n’avais de cesse de voir mon école, mais ce ne fut que le lendemain, un jour mémorable.

L’inspecteur de l’Enseignement professionnel m’avait emmené dans sa voiture. Les 15 Kms qui nous séparaient du village de N’DJILI m’ont paru bien longs. Nous étions arrivés, à perte de vue la brousse, plantée dans un environnement accidenté où l’on distinguait pourtant un plateau, celui du village de N’DJILI, de quelques de cases à peine,en me montrant un coin de brousse, l’inspecteur, avec un sourire de circonstance, m’annonça : mon cher directeur, voici votre école, je vous confie 4 hectares de brousse !

Et il avait ajouté, les plans de votre établissement ne sont pas encore terminés et les travaux ne commenceront sans doute pas avant l’année prochaine. Vous risquez d’avoir des vacances prolongées. Néanmoins, je reste à votre disposition pour vous préparer à vos nouvelles fonctions. Rendez-vous demain à notre Direction Provinciale de l’Enseignement.

 

C’est ainsi que débuta ma carrière africaine et ce conte, où le souvenir des Camps fut omniprésent.

Vêtus de haillons, certains tenaillés par la faim, mais surtout méprisés par les blancs,

sans le moindre respect pour leur dignité, j’avais retrouvé dans ces africains : L’UNTERMENSCH (le sous-homme) que j’avais été dans les Camps nazis !

Dès ce moment, je n’ai eu de cesse de les aimer….Ce conte est leur histoire.

Une Ecole hors du commun.

La première année scolaire de l’Ecole professionnelle de N’DJILI venait de s’achever. Et déjà se profilait la rentrée prochaine et la création des nouvelles sections.

Pour les 72 places prévues lors de sa création nous avions enregistré plus de 1500 candidats ! Certes, j’avais obtenu la création de trois nouvelles sections pour les garçons : mécanique générale, électricité et cordonnerie maroquinerie.

Après bien des difficultés, une classe de coupe et couture réservée aux jeunes filles devait voir le jour à la rentrée de septembre 1956.

La décision avait été prise à la suite de mes visites aux parents d’élèves et du désintérêt de l’administration coloniale pour une éducation des filles comparables à celles des garçons.

Cette initiative allait me réserver bien des surprises. Et une hostilité croissante de la part, non seulement des adversaires de l’Ecole Publique, mais également des milieux cléricaux.

 

Dés la rentrée, les élèves de l’Ecole primaire de la Mission catholique qui jouxtait notre établissement, pour la plupart de très jeunes enfants, avaient jetés des pierres sur nos classes et cassés quelques carreaux, en criant l’Ecole du diable ! !

Si les effectifs des sections de garçons furent très vite atteints, les 30 élèves de la section fille furent plus laborieux à inscrire.

Plus tard, ces élèves m’avouèrent en avoir été dissuadés par la Mission, mais aussi par la peur de ne pas être capable de suivre les cours, tout était si nouveau pour elles.

Je ne devais pas tarder à m’apercevoir de l’indifférence encore plus profonde à laquelle avait été soumise la femme africaine par le colonisateur.

Dès le premier jour de la rentrée, mon professeur de cours généraux, une femme remarquable, excellente enseignante, passionnée par son métier, était venue me trouver, au bord des larmes.

Monsieur le Directeur, je ne sais plus quoi faire ! Mes élèves ne s’intéressent à rien, j’ai beau changer de sujet, leur proposer une promenade pour une leçon de choses, rien n’y fait, je suis désespérée.

 

L’après-midi fut certainement la plus rude de toute ma carrière, et pour elle aussi. J’avais créé cette section dans l’hostilité générale et mon échec était attendu. Fort heureusement, leur comportement était à l’inverse de celui des européens, point de chahut, un calme placide, indifférent, sans la moindre hostilité.

Il y avait dans leurs yeux un fatalisme qui trahissait la lourde hérédité qui pèse encore aujourd’hui sur les femmes africaines.

Ces yeux semblaient dire : pourquoi essayez-vous de nous enseigner tout cela, vous savez bien que nous n’en sommes pas capables, que notre place est au foyer, rien qu’au foyer.

Ainsi se profilait ce que j’avais déjà découvert chez mes garçons, ce complexe d’infériorité vis-à-vis du blanc, véritable frein à un enseignement digne de ce nom.

En favorisant la pratique de disciplines sportives telles que l’athlétisme et les sports d’équipe, où je savais que mes jeunes africains allaient exceller, le but principal que je poursuivais était pédagogique.

Leur permettre de s’affirmer, de réussir dans ce genre d’activités, était la meilleure façon de leur donner confiance en eux, élément essentiel de leur cheminement vers la connaissance.

 

Ainsi ce fut un modeste adjudant européen de la Force Publique du Congo belge, passionné par qui, en assurant bénévolement le soir, les entraînements de mes élèves avaient permis leur réussite scolaire !

 C’était un militaire, et il ne s’est sans doute jamais rendu compte que son action préfigurait

 Ce que chacun espère pour les armées de demain : des soldats de la Paix.

 

J’en profite pour rendre hommage à tous ces blancs qui, dans un contexte peu favorable à de tels sentiments, ont su respecter la dignité de l’homme, et apporter aux noirs (1), ce qui a tant manqué à l’Afrique, un peu d’amour, dans la plus profonde acception du terme.

Ils furent si peu nombreux, qu’ils n’ont jamais pu provoquer la moindre prise de conscience auprès de ceux qui étaient, soit foncièrement racistes ou, pour le plus grand nombre, simplement indifférent, mais une indifférence coupable…Ce qui a évoqué pour moi la situation que j’avais connue pendant la guerre 1939-1945 dans mon pays occupé par les nazis !

 

A cette époque aussi, il y eu un petit nombre de collaborateurs foncièrement nazis, un nombre sensiblement identique de résistants, et enfin le reste, indifférents, à des niveaux divers, qui évoluaient d’ailleurs dans le temps, en fonction des victoires de l’un ou l’autre camp !

Quelques jours plus tard, la situation de la classe des filles n’avait guère changé. Et ce fut notre entraîneur sportif bénévole qui nous a apporté la solution.

Il était arrivé, à la fin des cours, et assistait à la sortie des élèves. Avisant les jeunes filles de la section de coupe et couture, il m’avait dit : quelle musculature, ce sont des sportives nées !

Sur le moment, je ne su que répondre, si ce n’est : cela me semble normal, n’oublies pas que les femmes africaines ont toujours accompli les tâches les plus rudes.

Il s’était étonné de leur port altier, la nuque bien droite et j’avais ajouté : ce sont les femmes qui portent le bois sur la tête, voire l’eau et toutes les charges lourdes. Sans oublier qu’elles ont souvent, en plus, un enfant accroché dans le dos et un à la main. Et j’avais ajouté, afin d’être bien compris : et qui sait, parfois encore un dans le ventre…

Ce fut le déclic, l’inspiration, la solution toute simple devant nos yeux. Pourquoi ne pas les sortir de leur complexe d’infériorité, en leur proposant des activités sportives, comme pour les garçons ?

Sans se décourager, leur professeur avait déjà sauvé la section en se consacrant uniquement, avec sa collègue de travaux pratiques, à la confection de leur uniforme qui, loin d’être celui d’un pensionnat, était confectionné dans du coton pour pagne, aux couleurs chatoyantes de l’Afrique.

 

Elles s’y étaient mises avec ardeur et c’est avec le même état d’esprit qu’elles réalisèrent leur tenue de sport, un short et une chemisette qui leur allaient à merveille.

Leur premier entraînement m’est resté en mémoire, Elles avaient utilisé leur classe comme vestiaire pour revêtir leur tenue de sport. Le temps qu’elles mettaient à sortir me paraissant anormalement long, j’avais envoyé leur professeur les chercher.

Elle m’annonça que les élèves n’osaient pas sortir dans cette tenue ! Et il fallut encore lutter contre cette éducation rétrograde, afin de leur donner le Courage d’affronter cette nouvelle épreuve.

La suite ressemble à un conte de fées.

Leurs résultats sportifs, leur engouement, mais surtout leur décision de s’attaquer à la compréhension des cours généraux, sont autant de faits qui ont façonné l’admiration que je n’ai cessé de porter ainsi que mon épouse aux femmes africaines et ce conte leur est dédié.

 

La pratique de la citoyenneté par l’exercice direct de la démocratie à l’école fut étendue à toutes les classes, elle avait donné aux élèves le sentiment qu’ils étaient capables comme les blancs de leur âge, de s’intéresser à toutes les activités qui développeraient leur personnalité, pour autant qu’on leur en donne les moyens….

Je voulais que mes élèves africains soient mis sur un pied d’égalité avec les Européens. La réponse à ce besoin fut la création de nombreuses activités parascolaires. Notamment, une équipe de fouilles archéologiques, une troupe théâtrale, une équipe de pétanque et surtout un ciné-club, qui est au centre de ce conte et a mis en valeur l’intelligence du cœur africaine !

Le premier film qui fut l’objet d’une introduction et d’un débat au Ciné-Club de l’Ecole fut L’ECOLE BUISSONIERE de Jean-Paul Le Chanois, sorti en 1949, salué par la critique.

Ce film retraçait la vie de Célestin FREINET, un pédagogue français, créateur des techniques qui portent son nom et de diverses initiatives pédagogiques dont les coopératives scolaires, les échange interscolaires, les bibliothèques de travail et l’imprimerie à l’Ecole entre autres.

Le rappel de sa vie qui a servi de scénario au film m’avait touché, notamment par la similitude de nos situations, lui aussi avait souffert de la guerre et de l’incompréhension. Le film était accompagné d’une courte introduction : "en 1920, dans un village de Provence, un jeune enseignant débarque avec ses méthodes modernes et une volonté sans faille. Les élèves sont conquis, mais les parents et notables ne partagent pas du tout cet avis. Une lumineuse histoire d’amitié menée par Bernard BLIER, un beau moment de cinéma".

Ces quelques mots m’avaient frappés, car mes initiatives, fort semblables aux siennes m’avaient attiré déjà bien des ennuis !

Mais le film avait reçu un accueil enthousiaste des élèves, plus particulièrement des filles. Dans ce film, l’histoire mettait en scène, une classe de garçons, celle de FREINET et une classe de filles où l’éducation de l’époque faisait apparaître son caractère rétrograde.

Et ma classe de Coupe et Couture ne s’y était pas trompée. La fin du film avait été particulièrement applaudie et cette scène mérite d’être contée. FREINET, après avoir lutté pour défendre sa pédagogie et malgré la réussite de tous ses élèves au certificat d’études avait été suspendu de ses fonctions et fait

l’objet d’une mutation.

Les dernières images du film m’avaient troublé et ému. C’était ma propre histoire que je revoyais sur l’écran ! FREINET, interprété magistralement par Bernard BLIER qui venait d’être muté, malgré la réussite de tous ses élèves au certificat d’études, était allé dire au revoir à ses élèves.

Comme je fus forcé de le faire en 1959, quatre ans après le début de ma réussite !

Les élèves avaient entouré FREINET et s’étaient mis à chanter :

A la claire fontaine.

Il y a longtemps que je t’aime.

Jamais je ne t’oublierais !

Ainsi, ces enfants avaient compris tout ce que leur instituteur leur avait apporté, sa générosité et n’ayons pas peur des mots, son amour. Ce jour là, mes enfants noirs, avaient compris que l’histoire se répétait en terre d’Afrique.

Ils étaient sortis de la salle, émus et révoltés, stupéfaits que des blancs puissent agir ainsi envers d’autres blancs !

Nous étions en 1956, et le temps passa, jusqu’à cette journée du printemps 1959 ou j’avais reçu, comme FREINET, l’ordre de suspension de mes fonctions !

A plein traitement, c'est-à-dire que rien ne pouvait m’être reproché sur le plan pédagogique, j’étais coté « Elite » par l’inspection de l’administration coloniale !

Mais je ne respectais pas l’éthique d’un fonctionnaire colonial. Il a donc fallu, la mort dans l’âme, me rendre dans cette école surgie en quelques mois de la brousse, qui m’avait apporté tant de bonheur et m’avait permis de comprendre ces enfants

Il a donc fallu, la mort dans l’âme, me rendre dans cette école surgie en quelques mois de la brousse, qui m’avait apporté tant de bonheur et m’avait permis de comprendre ces enfants d’Afrique, qui allaient me donner, à leur tour, des raisons de vivre et d’espérer.

 

Les lignes qui vont suivre sont peut-être la condamnation la plus indiscutable du colonialisme.

Je venais de terminer mes adieux aux classes de garçons.

Je n’oublierais jamais la tristesse de leurs visages, la plupart avaient les larmes aux yeux.

Et je savais que les africains pleuraient rarement, ils cachaient le plus souvent leur peine.

Enfin, je suis arrivé chez mes filles, très ému.

La veille, elles avaient reçu la visite de l’inspecteur, venu les exhorter à poursuivre leurs études comme s’il ne s’était rien passé. Pour la circonstance, elles avaient abandonné leurs uniformes seyants, fruit de leur travail.

Elles étaient toutes, de noir vêtues.

L’inspecteur s’en était inquiété et s’était vu répondre : aujourd’hui, nous sommes en deuil, nous avons perdu notre directeur que nous aimons comme un père.

Je suis entré en classe, elles se sont levées et ont chanté :

A la claire fontaine,

il y a longtemps que je t’aime.

Jamais je ne t’oublierais.

C’est alors que je me suis effondré, envahi, a la fois par la tristesse de l’injustice qui m’était infligée, mais aussi par le bonheur et la fierté d’avoir fait confiance à ces filles d’Afrique capables de tant de compréhension et d’amour.

Epilogue

Nous sommes en 1961, après bien des efforts infructueux, mon ami bantou, Pierre MOMBELE, Chef héréditaire de la tribu des Batékés, devenu Ministre des Travaux Publics du premier gouvernement congolais indépendant, était venu me chercher à Bruxelles.

Il avait obtenu du Ministre belge des Affaires Africaines de repartir avec moi dans son pays, en qualité de conseiller et secrétaire particulier !

A peine arrivé, mon premier soin fut de me diriger vers N’DJILI.

A quelques kilomètres de ce qui était devenu une très grande agglomération, je suis doublé par une voiture qui s’était rabattue et arrêtée sur le bas-côté de la route.

Je n’ai eu que le temps de freiner, et de voir sortir deux jeunes femmes, les bras en l’air, totalement exubérantes !

Elles se sont dirigées vers moi, les yeux emplis de larmes, de bonheur cette fois. Je venais de retrouver mes enfants noirs ( 1 ).

Elles m’ont appris alors, qu’elles avaient créé un petit commerce de couture qui marchait bien et qui leur avait permis de s’acheter une voiture !

Six années à peine nous séparaient de ces 4 hectares de brousse et du pari insensé que j’avais réussi, en appliquant simplement la devise de l’Ecole Professionnelle de N’DJILI, On ne voit bien qu’avec le cœur !

Il est vrai également, que j’avais placé dans mon bureau, bien en vue, cet aphorisme de Romain ROLLAND, qui a toujours guidé ma vie et qui, encore aujourd’hui, pourrait inspirer les relations entre l’AFRIQUE et l’EUROPE voire les peuples d’Europe eux-mêmes !

Car il n’est jamais trop tard pour bien faire :

Frères rapprochons-nous, oublions ce qui nous sépare.

Le seul bonheur durable est de se comprendre mutuellement pour s’aimer.

INTELLIGENCE – AMOUR.

 

François SPIRLET, Mutéké de cœur et d’esprit, dit ASALA KALA et ALEMBA KA TE, par mes amis BATEKE

( 1 ) NOIR est utilisé à dessein, c’était le terme le moins péjoratif utilisé par les blancs !

Une certitude née dans les Camps : l’Amour sera toujours plus fort que la haine !

 

Coordonnées et brève biographie à toutes fins utiles pour transmettre vos réactions, observations voire critiques auxquelles je répondrai volontiers.

 

François SPIRLET

60 Boulevard DEGANNE

F 33120 Arcachon

FRANCE

Tél. : 05 56 54 81 67 et 0033 5 56 54 81 67 Courriel : fspirlet@free.fr

 

Déporté de la Résistance belge (02.03.1943 – 05.05.1945)

Président de l’Association du Devoir de Mémoires

Ancien Professeur à l ’Institut des Arts et Métiers de la Ville de BRUXELLES (1947-55)

Directeur fondateur de l’Ecole Professionnelle de Métiers de N’DJILI au Congo belge 1955-59

Directeur du Service de la Jeunesse et des Sports du KIVU et RUANDA – URUNDI 1959-60

Conseiller et Secrétaire personnel du Ministre Pierre MOMBELE (Gouvernement KAMITATU)
Expert de l’UNESCO en Afrique Centrale et des Grands Lacs (1963-66)

Intervenant dans le cadre de la loi DELORS sur la Formation continue en milieu ouvrier.

A sa retraite en 1987 et jusqu’à ce jour, intervenant en milieu scolaire dans le cadre

du cours d’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale et pour une Europe des Peuples par l’expérience de la Résistance et des Camps.

Chevalier de l’Ordre du Mérite de la R.F.A pour son action du renforcement de l’amitié Franco-allemande parle biais de nos jeunesses respectives. 

 Nous Sommes le Congo !
C
essons d'Avoir Peur !
P
our un Etat de Droit au Congo !

"Chaque génération a le choix entre trahir ou accomplir sa mission"
Celui qui lutte peut perdre ! Celui qui ne lutte pas a déjà tout perdu !

Patrick Eric Mampouya

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 08:44
Il est important d`être pleinement convaincu que les méthodes de Sassou sont néfastes et qu il faut les haïr profondément.
Voila des années que Sassou promet aux congolais des conditions meilleurs,mais quels en sont les résultats.
Là ou les élections sont libres,les hommes au pouvoir ne perdent-ils pas souvent leurs fonctions au bout de quelques années seulement,par suite d'un vote défavorable.  Pour quoi? Parce que la majorité de ceux qu'ils gouvernent ne sont pas satisfaits de leurs réalisations.
Au Congo, Sassou on a encouragé le népotisme et incapable de combler les besoins nécessaires des congolais, ou qu ils vivent.
Sassou et son gouvernement ne sont pas en mesure de satisfaire ces besoins même pas dans l'assurance qu'ils le feront: 

1-La disparition de cette haine tribale.

2-Une nourriture abondante pour tous.

3-Un logement confortable pour chaque famille.

4-Un emploi intéressant pour ceux qui doivent subvenir aux besoins des leurs.

5-Gestion équitable.

6-La justice; l’élimination des préjuges ethniques, régionaux, économiques et politiques.

7-La sécurité; la disparition des menaces que les cobras font peser sur la population et sur leurs biens.

8-Un Congo dans lequel prédomineront l`amour,la bonté,l`intérêt sincère pour le prochain.

 Les problèmes actuels des Congolais ne peuvent être résolus de façon durable par une seule personne, ethnie et clan.Ils exigent une coopération pleine et entière à l'échelle nationale et internationale.
Or présentement des intérêts égoïstes s'y opposent et nuisent sérieusement a la collaboration entre les diverses organisations d’un même pays.
Sassou doit comprendre que toute civilisation a fini par s'effondrer.
C’est pourquoi il peut gouverner en étant conscient que le tragique est inévitable. 

Auteur :Rhode Spaakh N’tari

Collectif de Réflexion contre la Corruption et l’Impunité

Crci.unblog.fr 

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 21:27

Alors que deux mois déjà, jours pour jours que les bourses d’études ont été payées à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville. L’ambassade du Congo en Russie reste fidèle à sa triste  tradition d’irrégularité de paiement des bourses d’études des étudiants Congolais en Russie.


Dans un pays difficile comme la Russie où  les étudiants africains n’ont quasiments pas d’emplois comme dans les pays d’Europe de l’ouest, une bourse certes  maigre, reste un revenu indispensable pour repondre aux besoins divers qui les lient à leur vie quotidienne, d’autant plus qu’ils sont soumis à des violences racistes.


En effet depuis la fin du mois de septembre, Les diplomates congolais en charge de ces bourses  reportent sans cesse  la date de paiement. Selon eux le gouvernement n’aurait pas encore effectué le virement préalable.


Sans vouloir prêter d’intensions aux gens sans preuves, les rumeurs de placements illicites à des taux très avantageux circulent à Moscou. Dans le cadre du plan de lutte contre les anti valeurs prôné par le chef de l’état dans le chemin d’avenir, nous souhaiterions porter à la connaissance des contrôleurs et des commissaires au compte de bien vouloir se pencher sur cette question qui semble être une véritable vache à lait sans propriétaire.  


Sachant que, les salaires du personnel de notre représentation diplomatique ne peuvent pas assurer le niveau de vie que certains diplomates congolais mènent ici à Moscou.


La valse des va et viens entre Paris et Moscou opérée par ces agents peu véreux est l’une des illustrations de la situation que nous dénonçons.


Un mouvement de grève et de protestation est lancé a partir de Lundi 16 Novembre 2009 à l’ambassade du Congo en Russie.


De Moscou a Saint Petersbourg en passant par  Varonege, Tambov, Rostov et d’autres villes.

Lundi nous nous mobilisons pour dire halte à la raquette des étudiants.

 

Mouvement Patriotique des Etudiants Congolais en Russie.(MPECR)

 

Mercure. Arli

congompecr@yahoo.fr

 

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 06:28

Le Consortium Congolais pour la Démocratie et le Développement (CCDD), association de la Communauté Congolaise des Etats Unis, informe les Congolais, de l'organisation des manifestations de protestation sur son initiative, qui se tiendront de 10:00 Am 1:00 pm, à Manhattan, New York, le vendredi 10 Juillet devant l'immeuble de L'ONU, dont le but est de sensibiliser l'opinion internationale sur les conditions non transparentes de l'organisation de l'élection présidentielle du 12 Juillet 2009 à laquelle le peuple congolais opposera une désobéissance civile non violente.

Devant la détermination farouche de notre peuple au changement et à la rupture d'une part, et de l'autre, l'obstination aveugle du pouvoir, susceptible de faire usage de la force pour le maintien du statut quo, notre pays courre le risque de souffrir de nouvelles violences. A cet égard, pour manifester notre contestation et pour prendre à témoin la communauté internationale, nous interpellons, tous congolais du nord au du sud, à une prise de responsabilité historique en répondant massivement à l'appel du CCDD pour protester contre une élection potentiellement contentieuse et porteuse de tensions politiques pouvant remettre en cause le climat de paix.

Le changement et la rupture que nous voulons de tous nos vœux ne seront possibles qu'a condition que tous les fils et toutes les filles de notre pays, conscients des enjeux de l'heure, contribuent à l'effort général initie par le peuple visant à faire pression au pouvoir d'accepter un véritable dialogue en vue de débattre des conditions consensuelles d'organisation d'une élection présidentielle transparente, libre et régulière. En absence de telles conditions notre protestation est une réaction de contestation légitime contre l'intention malicieuse du gouvernement d'éluder la sanction populaire pour perpétuer par une mascarade un ordre politique, social et économique responsable de la misère du peuple.

Les communautés congolaises des Etats Unis d'Amérique et du Canada, ainsi que celles de la diaspora congolaise en général sont invitées à marquer de leur participation cet événement unique. Les potentiels participants a ces manifestations sont pries de s'inscrire et de confirmer leur participation avant la date de celles-ci.

N'attendons donc pas de réagir après coup, en condamnant désespérément la communauté internationale quand nous aurions manque à notre devoir de la sensibiliser d'avance.

Demandons une permission d'absence auprès nos employeurs pour prendre date avec l'histoire de notre pays. Malgré la légitimité de nos justifications, nos silences répétés paraissent approbateurs des actes crapuleux perpétrés contre notre nation. Nous sommes coupables de complicité passive. Soyons donc nombreux et unis pour ce combat de la libération du Congo notre beau pays.

Compte tenu du temps relativement court pour réunir les conditions nécessaires, ainsi que les formalités administratives pour garantir le succès aux dites manifestions, nous demandons a ceux qui veulent s’impliquer activement et financièrement à leur organisation de prendre contact le plus rapidement possible avec le comite d'organisation. Aux termes de ces manifestations, une marche est prévue. Elle partira du Consulat de la République du Congo jusqu'à la place de l'ONU ou se tiendront les manifestations.

Consortium Congolais pour la Démocratie et le Développement (CCDD)

Le président

Dieng Moyo

diengmoyo3@hotmail.com
001 (pour tout appel depuis la France)
(973) 802-1093

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 06:55

Commission du 1e Centenaire en Europe

Diaspora de l’Eglise Evangélique du Congo(EEC) en Europe
S/c de l’Eglise Evangélique Libre d’Alésia
85, rue d’Alésia
75014 Paris.



INVITATION

 

Aux titres :

 - de faire gratitude et reconnaissance devant l'Eglise Evangélique Libre d' Alésia, ses paroissiens, et paroissiennes, d’avoir dans le passé accueillie les premiers congolais, issus de des différentes  paroisses de l'Eglise Evangélique du Congo;

 - que cette église est le lieu d'expression et de vie de la foi chrétienne d'un nombre important des congolais de la diaspora congolaise résidant en France.

Et en accord avec les directives annoncées par la direction de l'Eglise Evangélique du Congo au sujet de la célébration « du 1e centenaire du début de l'Evangélisation Protestante au Congo-Brazzaville par les missionnaires scandinaves ».

( Correspondance adressée à l’endroit des Frères et Sœurs de la Communauté de l’Eglise Evangélique du Congo en Europe référenciée sous les données  suivantes : n° 290/08/EEC/P, du 09 Octobre 2008 par le Président de l’Eglise Evangélique du Congo).

La Commission de Coordination en Europe du dit événement, en partenariat avec l’Eglise Evangélique Libre d’Alésia  organise un week-end : Du  samedi 4 juillet au Dimanche 5 juillet 2009 : « Portes Ouvertes de célébration du centenaire » dans les locaux de la dite église, sis à l’adresse suivante : 85, rue d’Alésia 75014 Paris, Metro Alésia ligne n°4 Direction : Porte d’Orléans, suivant le programme ci –dessus libellé :

-  SAMEDI 4 JUILLET 2009

 De 10heures à 12 heures: Rencontre de toute la diaspora, issue de MADZIA, et qui réside en Europe, afin de faire le point du chantier « MADZIA 2009 », support architectural, à base duquel le consistoire MADZIA va recevoir les invités à la retraite spirituelle du  17 au 20 septembre 2009.

De 12 heures à 14 heures: Exposition (Images, photographies) sur « l'historique de l'évangélisation protestante aux deux Congo par la SMF de 1881 à nos jours »

De 14 heures à 17 heures: Diverses activités festives: Tombolas ; Témoignages; Collation payante.                         

 PREVISIONNEL :

 a-Historique de l’évangélisation protestante dans les deux Congo pour les périodes d’avant 1881 jusqu’à 1909.

b-Identité contemporaine de l’Eglise Evangélique du Congo, du 14 juillet 1961 à nos jours.

 c-Témoignage d’un berger sur la corrélation de son ministère pastoral et les enjeux historiques  de l’évangélisation.

 *De 18 heures à 20 heures : Concert de chants protestants évangéliques de l’E.E.C, qui sera animé par les groupes: La chorale ZINTUMUA, le KILOMBO dit « KILOMBO D’ALESIA », ainsi que quelques individualités.

 - DIMANCHE 5 JUILLET 2009

 Le culte dominical du dimanche 6 juillet à 10heures 30minutes  dans l'Eglise avec pour les indications suivantes :

- Prédication : Actes des Apôtres 1 : 8

"Mais vous recevrez de la puissane lorsque l'esprit saint arrivera sur vous,et vous serez mes temoins à Jérusalem,et dans toute la Judée et la Samarie,et jusque dans la partie la plus lointaine de la terre"

Par Mireille

-         la partie des chants  assurée, par les deux groupes de chants cités plus haut

est dédié au centenaire.

Un pot de l'amitié devra être offert après le culte.

Cette correspondance, est adressée à la Présidence de l’Eglise Evangélique du Congo et tous les pasteurs et les évangélistes de l’Eglise en séjour ou  résidant en France, et ceux des pasteurs, qui ont dans leur ministère eu des contacts avec de l’EEC,  à titre d’informations et d’invitation.

Plus particulièrement au Révérend Pasteur Didier KIKABOU KIA MOUKALA, Coordonnateur de la C.E.C.F, champs de mission de l’Eglise Evangélique du Congo en France, dans la mesure du possible, qu’il tienne informer tous les chrétiens et chrétiennes qui fréquentent les cultes de la C.E.C.F.

 Elle incarne egalement une invitation  sans distinction  aucune à tous,nenons nombreux ecouter et voir les merveilles du seigneur.

Fraternellement  en Christ.  

 Pieces jointes:

 1-Extraits musicaux de la célébration en France,region de l'Aquitaine par la section locale de la  CECF:avec Lithurge:Marc TALANSI,Président de la section Bordeaux-acquitaine;Prédicateur :Pasteur Didier  KIKABOU-KIA-MOUKALA.'( Du samedi 25 au dimanche 26 avril 2009);

http://www.youtube.com/watch?v=htxKsyH08tI

http://www.youtube.com/watch?v=_c8nA-Dfh9Q

 2-Extraits musicaux de la celebration en France par la sous section CBE de Paris,en   retraite dans l' Alsace près de Strasbourg,plus exactement dans la ville de BARR ( Du 8 au 10 mai 2009);

http://www.youtube.com/watch?v=9vdiNMt6H-o

http://www.youtube.com/watch?v=Gie-ZgpPlCo

3-Extraits musicaux de la célébration en Fance , en Normandie par la section CECF de Rouen. Dimanche 23 mai 2009

http://www.youtube.com/watch?v=eGOdTcxteX4

http://www.youtube.com/watch?v=I-tT7XLSMSs

4-Célébration en Suede à Stokholm: la présence d'une délégation,forte de plus d'une dizaine des chrétiens congolais,originaires de l'Eglise Evangélique du Congo,certains venus du Congo , et les autres, résidants en Europe (La France, et la Suede plus exactement), à la conference annuelle de la SMK du 21 au 24 mai 2009 et lors de la journée annuelle des missionnaires suedois ,du 25 mai 2009.Cette délégation avait été conduite par le Président de l'Eglise Evangélique du Congo, le Révérend Docteur Patrice NSOUAMI ,accompagné de son épouse.

http://www.youtube.com/watch?v=nxDWezo5NpM

http://www.youtube.com/watch?v=NOXGXo7h7kg

http://www.youtube.com/watch?v=sW4GILeXq_Q

http://www.youtube.com/watch?v=MwzzrZ-QNis


POUR

LE SECRETAIRE GENERAL ET RAPPORTEUR

Jean-Richard Amédée SAMBA-DIA-NKOUMBI

LA COMMISSION DE COORDINATION DU CENTENAIRE EN    EUROPE.

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 18:37

La Renault Safrane décoré d’un petit drapeau tricolore vient de se garer devant l’entrée du palais présidentiel de Libreville, où vont avoir lieu les obsèques nationales d’Omar Bongo Ondimba, le président du Gabon, décédé officiellement le 8 juin. La foule regroupée sous une large tente applaudit chaleureusement Jacques Chirac, qui en sort le premier. Mais subitement, des cris et des huées fusent : les mêmes viennent de reconnaître Nicolas Sarkozy, qui sort du véhicule par l’autre portière. «Laissez le Gabon tranquille ! On est un pays souverain ! On ne veut plus de la France !» hurlent des jeunes, agitant un petit drapeau à l’effigie du défunt président gabonais, Omar Bongo, sur lequel on peut lire ces mots : «Merci pour tout.» Un homme lance : «On veut les Chinois !» Venu en visite expresse au Gabon, hier, pour assister aux obsèques d’un dirigeant considéré comme le dernier héraut de la «Françafrique», le chef de l’Etat de l’ex-puissance coloniale - l’homme qui avait promis la rupture - est servi. Le voilà plongé dans les aléas de l’après-Bongo, resté au pouvoir durant quarante et un ans, avec la bénédiction de Paris. Alors qu’en coulisses les grandes manœuvres politiques ont commencé pour sa succession, certains Gabonais accusent la France d’avoir déjà choisi le fils, Ali Bongo, actuel ministre de la Défense. Quelques heures plus tard, après les dépôts de gerbes, les prières œcuméniques et les oraisons funèbres, Sarkozy assure : «La France n’a pas de candidat, cette époque est totalement révolue.» Il ne reste plus qu’à en convaincre les principaux intéressés.

Relation incestueuse

On ne prête qu’aux riches. Propulsé en 1967 à la tête du Gabon par l’éminence grise du général De Gaulle, Jacques Foccart, Omar Bongo a été longtemps cornaqué par Paris, avant de s’émanciper lentement mais sûrement, au point d’obtenir la tête de deux ministres français de la Coopération coupables d’insolence, le socialiste Jean-Pierre Cot en 1982 et Jean-Marie Bockel en mars 2008. Cette relation fusionnelle et incestueuse a mal fini. Attaqué en France pour détournement de fonds dans l’affaire des «biens mal acquis», le «doyen» des chefs d’Etat africain a vécu ses derniers jours dans un hôpital de Barcelone, à l’âge de 73 ans. La nouvelle de sa mort a été annoncée, suite à une fuite, par les médias français le 7 juin, vraisemblablement plusieurs heures avant que les autorités gabonaises ne se résolvent à confirmer son décès. Une preuve supplémentaire, aux yeux de certains à Libreville, de la duplicité des Français à l’encontre du «vieux lion».

Deux Airbus français

Hier, la France officielle était bien là pour lui rendre un dernier hommage. Mais, signe des temps, la délégation de Paris était à peine plus nombreuse que celle des Chinois, conduite par un vice-Premier ministre. Une dizaine de responsables politiques, c’est bien moins que le bataillon de présidents, de premiers ministres et de ministres qui s’étaient rendus, début 1994, à la basilique de Yamoussoukro pour les funérailles de l’ancien président ivoirien Félix Houphouët-Boigny. L’Afrique - ou plutôt la Françafrique - sent le soufre. «C’est vrai, je me suis demandé si je devais venir, a confié Sarkozy à l’issue de la cérémonie. Mais si je n’étais pas venu, cela aurait été vécu comme une marque d’indifférence.» Et d’ajouter en soupirant : «Quand on n’est pas là, on est indifférent. Quand on est là, on s’ingère.» En 2001, l’absence à Dakar des responsables français lors des obsèques de l’ancien président et académicien sénégalais Léopold Sedar Senghor avait fait scandale.

Hier, à Libreville, l’ancienne puissance coloniale avait donc dépêché son président en exercice, et son prédécesseur, au côté d’une quinzaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains. Durant la cérémonie, Sarkozy a fait assaut d’amabilités envers Jacques Chirac, peut-être inspiré par l’esprit rassembleur du défunt Bongo. Toutefois, les deux hommes avaient voyagé dans deux Airbus différents, dans la nuit de lundi à mardi, entre Paris et Libreville. Raison officielle : il n’y a qu’une seule chambre aménagée par avion. Hier, alors que Sarkozy zappait le défilé militaire pour regagner Paris au plus vite, Chirac avait choisi d’y assister, un geste apprécié par ses amis gabonais. Valéry Giscard d’Estaing, qui avait suscité la polémique au lendemain de la mort du président gabonais en évoquant sa générosité envers l’ancien maire de Paris lors de la présidentielle de 1981, s’était fait excuser. C’était sans doute plus prudent.

Deux ministres ont fait le déplacement hier : le secrétaire d’Etat à la Coopération, Alain Joyandet, mais aussi Bernard Kouchner. Epinglé récemment pour avoir rédigé un rapport sur le système de santé gabonais grassement payé par Bongo, le chef de la diplomatie française n’a pas reculé devant l’obstacle. Une demi-douzaine de ministres de la Coopération - de Bernard Debré à Charles Josselin, en passant par Michel Roussin et Jacques Godfrain - étaient là également. Tout comme l’inévitable Patrick Balkany, l’ami du Président, ou encore Jacques Toubon. Le petit monde des «Africains» de l’Elysée résumait à lui seul l’ambiguïté persistante de la diplomatie française vis-à-vis du continent noir. Le conseiller de Nicolas Sarkozy, Bruno Joubert, et son prédécesseur sous Chirac, Michel de Bonnecorse, étaient en bonne place, mais tout près d’un homme qu’ils détestent cordialement : l’avocat Robert Bourgi, héritier des réseaux Foccart et toujours très actif dans la coulisse grâce à sa complicité avec Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée, lui aussi présent hier dans la capitale gabonaise.

Intrigues de palais

Derrière eux, on pouvait reconnaître Alain Bauer, l’ancien numéro 1 du Grand Orient de France. Omar Bongo, qui s’était converti à l’islam à la veille de l’entrée du Gabon dans l’Opep, était avant tout un franc-maçon. Tout comme une bonne partie des principaux responsables politiques du Gabon, ou le beau-père de Bongo, le président du Congo, Denis Sassou-Nguesso. Pour certains, le choix du candidat du parti au pouvoir, le PDG (Parti du peuple gabonais) se jouera, avant tout, au sein d’une loge à Libreville. Le fils Bongo, pourtant peu apprécié par une grande partie de la population, aurait les faveurs des frères de lumière. Hier, dans l’immense salle marbrée, c’est lui qui a prononcé l’oraison funèbre au nom de la famille, apparaissant comme le chef du clan. Cet homme trapu, marié à une Française, a promis solennellement de «garder la flamme sacrée de l’harmonie familiale et de la concorde républicaine». Une façon de prendre date. A la surprise générale, le Premier ministre gabonais a ensuite pris la parole pour appeler les Gabonais à l’unité, mais aussi pour fustiger les intrigues de palais. Comme s’il craignait d’être d’ores et déjà hors course. «Un discours indécent», a jugé un responsable français.

Indécente, la présence trop visible des industriels français l’aurait sans doute été. Hier, ils se sont faits discrets dans le monumental Palais du bord de mer. Le directeur général de Total a déposé une gerbe devant le cercueil d’un président qui avait fait les beaux jours d’Elf-Aquitaine. Loïc Le Floch-Prigent, l’ex-patron de la compagnie pétrolière, avait tenu, lui aussi, à faire le déplacement. Débarqué seul, presque dans l’anonymat, il était invisible hier. Les temps ont bien changé au Gabon.

Liberation.fr

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 08:41

A Monsieur Denis Sassou, Président de la république du Congo
Je profite de cet espace que m'offre zenga mambu pour vous inviter à quitte le pouvoir pour ainsi épargner à nos concitoyens l'austérité générale que vous lui imposer depuis que vous êtes revenu au pouvoir par les armes.

Vous savez très bien au fond de vous, de votre for intérieur si jamais vous en avez réellement un, que les populations du Congo dans leur immense majorité sont opposées à votre présence à la tête du pays; vous savez très bien que si vous ne vous êtes pas procurés d’armes (de plus en plus chaque jour), pour étouffer le débat politique, et intimider les citoyens, depuis fort longtemps vous auriez été catapulté vox populi.

Vous savez Monsieur le président autoproclamé que votre santé ne vous permet plus d'envisager une mini éternité, parce que votre maladie est incurable.

Vous avez tué, volé, violé, abusé, menti et vous savez que vous n'avez pas de parole et de dignité, que vos biens mal acquis et placés en occident, retiennent l'attention de la communauté internationale ; le procès des disparus du Beach reste d'actualité.

Tout l'arsenal judiciaire international est une épée de Damoclès pointée assurément sur vous et qu'il suffirait maintenant d'un faux mouvement de votre part, pour que justice soit faite aux populations du pays, très patientes dans les vertus du temps mangeur des dictateurs.

Démissionnez du pouvoir que vous avez usurpé, manu militari, pensez à la vindicte populaire sur vous et votre clan. Les populations du Congo ne sont pas avec vous et ne seront jamais avec vous car elles n'ont pas une mémoire courte de ce que vous représentez réellement et ce depuis longtemps "le mal du Congo" notre cher et beau pays.

Démissionnez Monsieur Denis Sassou Nguesso!!! Du passé vous faites table crasse et nous ne ferons pas table rase, démissionnez au nom de la morale républicaine les congolais ne sont pas dupes que tous ceux qui vous soutiennent les yhombi les kolelas, les moukoueke, ganao et consorts ne sont pas en harmonie avec leur for intérieur à votre sujet.

L’histoire nous dira et vous saurez qu'un soutien factice de vos ainés politiques cités ci-dessus ne saurait vous garantir la sécurité morale dont vous avez besoin face aux ignominies dont votre triste règne.

Démissionnez Denis Sassou Nguesso, pensez à la vindicte populaire sur votre personne et votre clan, vos pratiques mystiques et maçonniques ne vous garantissent rien, toutes vos actions obscures pour vous maintenir au pouvoir à tout prix, lesquels entre autre les ébats sexuels en continue avec vos propres enfants et ceux de vos compagnons fidèles abusés ne sauraient venir a bout de la volonté des congolais de vous chasser du pouvoir coute que coute.

Démissionnez Sassou ; avec l'appui de la françafrique vous vous êtes reposés, sur votre esprit mesquin.

Nous avez sur l'autel de votre démagogie et de votre pouvoir sanguinaire sacrifié des innocents Xavier katali, pierre anga, marien ngouabi, cardinal Emile biayénda, les fusillés du proces marien, massamba debat, les disparus du beach, tchystère tchicaya, andre milongo, monseigneur ernest nkombo, general bouissa matoko... et j'en passe!

Démissionnez Nguesso, vous êtes atteint d'un cancer et je ne vois pas comment votre candidature peut être retenue après les examens médicaux obligatoires, lisez les signes du temps et faites preuve de sursaut en rendant publique votre démission à la tête du pays, vous êtes un danger pour notre jeune démocratie étranglée.

Denis Sassou Nguesso, partez du pouvoir on ne vous hait point!!!

Lionel Gamba

A lire sur Zenga mambu

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Recherche

L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

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Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

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Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

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Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

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"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

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Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

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Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

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Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

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Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

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CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

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La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

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DERNIERES MINUTES

Somalie: l'ONU annonce la fin de plus de six mois de famine

 

Au Nigeria, la hausse du prix de l'essence se répercute partout

 

Egypte: deux morts dans des affrontements police-manifestants à Suez

 

L'ONU met en garde contre une catastrophe alimentaire dans le Sahel

 

Mali: réaménagement du gouvernement, négociations à Alger avec les rebelles touareg

 

Nigeria: six morts et des explosions de bombes artisanales dans le nord-est

 

Un Rwandais extradé du Canada inculpé de planification du génocide

 

Droit d'asile d'un Soudanais: la France épinglée par la Cour européenne des droits de l'homme

 

Afrique du Sud: le groupe minier Impala Platinum licencie 13.000 personnes

 

La Libye va enquêter sur les cas de torture dans ses prisons

 

Nigeria: les autorités interrogent le porte-parole présumé de Boko Haram

 

Sénégal: Wade qualifie de simple "brise" la contestation de sa candidature

 

CAN: une hiérarchie et des favoris bousculés

 

CAN: retraite internationale pour le capitaine du Burkina Mahamoudou Kéré

 

Afrique du Sud: l'ANC contre toute nationalisation des mines

 

Mali: le président Touré appelle à ne pas s'en prendre aux civils touareg

 

Somalie: visite surprise de William Hague à Mogadiscio

 

Législatives en RDC le camp Kabila obtient la majorité absolue

 

Egypte: 74 morts dans des violences après un match de foot

 

CAN: le Ghana et le Mali qualifiés pour les quarts

 

Egypte: 7 morts dans des violences après un match de football

 

Moines de Tibéhirine: les juges en quête de témoins algériens pour retracer la détention

 

Sénégal: affrontements à l'université de Dakar et "nouvelle stratégie" de l'opposition

 

CAN: sanction financière pour deux joueurs soudanais qui se sont battus

 

Afrique du Sud: 18 ans de prison pour le meurtre d'une lesbienne des townships

Evénements

 

Le Congo célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance.

 

C’est l’heure du bilan.

Fulbert Youlou - 3 ans : mise en place de la première administration post-coloniale

Massamba Dé

bat -  4 ans : début d’industrialisation du pays

Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

Evénements festifs

 

Mariage, Anniversaire,

Baptême, Retrait de deuil ou

Soirées entre ami(e)s

SONOBRAZZA  s'occupe de tout

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Contact :

 DJ STEPHEL au 06.16.11.90.62