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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 04:34

La République du Congo est classé 183e sur 185 pays par le classement Doing Business 2013, un rapprot de la Banque mondiale et de la Société financière internationale (SFI), dans la réglementation des affaires, a-t-on appris mercredi auprès de la représentation de la Banque mondiale à Brazzaville.

Selon le rapport, le Congo a initié quelques réformes pour améliorer son classement dans Doing Business, notamment en réduisant le coût d'obtention du permis de construire ainsi que le coût d'enregistrement d'un nouveau bâtiment auprès du registre foncier."Le pays a également facilité la création d'entreprise en éliminant ou en réduisant les différents coûts associés à l' enregistrement d'une nouvelle entreprise", soutient la Banque mondiale, qui estime que le Congo doit fournir beaucoup d'efforts afin d'améliorer le climat des affaires.Intitulé "Des réglementations intelligentes pour les petites et moyennes entreprises", le rapport Doing Business 2013 relève par ailleurs qu'entre juin 2011 et juin 2012, 28 des 46 gouvernements d'Afrique sub-saharienne ont entrepris au moins une réforme pour améliorer l'environnement des affaires, ce qui représente un total de 44 réformes, tandis que 17 des 50 économies qui ont le plus amélioré leurs réglementations des affaires applicables aux entreprises locales depuis 2005 se trouvent en Afrique sub- saharienne.

Malgré ces avancées, beaucoup reste à faire pour permettre aux économies africaines de bâtir un secteur privé robuste et compétitif, souligne le même rapport.Le classement moyen dans la région en matière de facilité de faire des affaires est de 140 sur 185. L'Ile Maurice et l'Afrique du Sud sont les seules économies africaines figurant parmi les 40 premières à l'échelle mondiale.Lancé en 2003, Doing Business est un projet de la Banque Mondiale et de la SFI, qui analyse les réglementations ayant une incidence sur le cycle de vie des petites et moyennes entreprises locales: de leur création, en passant par leur exploitation, leur commerce transfrontalier, leurs taxes et impôts, jusqu'à leur fermeture.

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 18:44
4608161-6898275.jpgLe gouvernement congolais a procédé le 10 août à Pointe-Noire, au lancement d’un train voyageur moderne dénommé «La gazelle» sur le Chemin de fer Congo océan (CFCO). Ce train comportant 23 voitures climatisées a été acquis auprès de l’industrie ferroviaire de Corée du Sud à hauteur de 10 milliards de francs CFA.

 

l compte 5 voitures de première classe, 9 de deuxième classe, 3 couchettes, 3 voitures restaurant-bar et 3 voitures fourgon générateur. La mise en service a été faite par le ministre congolais d’Etat, en charge des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande Isidore Mvouba, en présence du ministre délégué à la marine marchande Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou et du délégué général aux grands travaux Jean jacques Bouya.

Parti de la gare centrale du CFCO à Pointe-Noire, ce train atteindra Brazzaville le 11 août après avoir passé une nuit à Loutété dans le département de la Bouenza. Une cérémonie de réception sera organisée à la gare de Brazzaville en présence du président de la république Denis Sassou N'Guesso.

Il s’agit d’un engin disposant de toues les commodités, acquis dans le cadre du projet d’urgence de réhabilitation du CFCO. Dans le cadre de ce projet, le gouvernement congolais a déboursé plus de 60 milliards de francs CFA au profit du CFCO entre 2007 et 2012.

Les ressources mobilisées ont permis de régler entre autres, le décollement des tympans dans les viaducs, le glissement des talus et des remblais, les affaissements des plateformes, l’oxydation des buses métalliques, l’insuffisance des ballasts et l’obsolescence des engins de servitude pour la surveillance.

Ce projet a également permis d’étendre le parc du CFCO dont la capacité est passée de 10 à 30 locomotives ; d’assurer la formation des cadres de l’entreprise ; de réaliser le contournement vers la rivière Djoué, la réhabilitation de quelques gares, des points singuliers, la révision du tunnel long, l’acquisition d’une draisine et des rames.

Epine dorsale de l’économie congolaise, le CFCO a été endommagé pendant les troubles sociopolitiques que la république du Congo a connus les années écoulées. Ces dernières années, le gouvernement congolais s’emploie à l’amélioration des aptitudes techniques de cette principale voie reliant la capitale économique et Brazzaville.

Le directeur général du CFCO Jean Pierre Maurel a salué l’acquisition de cet outil devant permettre à la voie ferrée de relever les défis. «Les cheminots et moi-même remercions l’Etat congolais et le président de la république de nous permettre de profiter de la technologie nouvelle… Les cheminots sauront prendre soin de ce bijou et en feront bon usage», a-t-il dit.

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 06:46

Denis Sassou Nguesso a-t-il endigué la misère de quelques congolais avec sa nouvelle politique agricole.

Le ministre de l’agriculture se vante d’avoir réduit de moitié l’importation d’œufs. Merci monsieur le ministre, mais quel est le prix de revient de l’œuf produit localement ?

Il est normal de subventionner les petits agriculteurs c’est une forme de répartition des richesses nationales à condition que cette répartition ne touche pas un petit nombre.

Une enquête profonde dans ces nouveaux villages devrait nous permettre d’évaluer cette politique.

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 18:38
Selon le directeur général de la société Congo Mining Limited, Jonathan Héricourt, le projet d'exploitation du minerai du fer de Mayoko (département du Niari) entrera dans sa phase de production en 2013. Les modalités d'acheminement du minerai de fer au port de Pointe-Noire viennent d'être évoquées par le ministre d’Etat, ministre des transports, de l'aviation civile et de la marine marchande Isidore Mvouba et M. Héricourt.
M. Héricourt a fait savoir que sa société entendait utiliser un tronçon du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) pour l'acheminement du minerai jusqu'à Pointe-Noire, où sera érigé un port minéralier. Elle se propose d'acquérir à cet effet des locomotives et des wagons. 
«Ce projet est important pour le futur du Congo dont l'économie est dominée par les industries de l'huile (pétrole)», a-t-il souligné, ajoutant que ce projet créera quelque 860 emplois à l'extraction, 320 au chemin de fer, 290 au port maritime et 540 pour les banquiers ; soit un total de plus de 2000 employés. Actuellement, 120 agents, dont 95% des Congolais, sont à pied d'oeuvre sur le chantier à Mayoko.
Après des travaux de prospection réalisée entre 1974 et 1975, le bureau d'études roumain ICES Geomin avait estimé les réserves de ce gisement à 33 millions de tonnes. En octobre 2009, la production de fer du minerai de Mayoko a été réévaluée à plus de un milliard de tonnes ; et une étude géophysique aéroportée avait révélé que la durée de vie du gisement devrait passer de 5 à plus de 100 ans, au minimum.
Congo Mining Limited, filiale de la société minière australienne Equatorial Ressources, possède deux permis de recherche minière pour le fer au Congo : le permis Mayoko-Moussondji d'une superficie de 1.175km², et le permis Badondo de 2432,5km² dans le département de la Sangha.    
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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 08:36

Le résultat net de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a connu une forte baisse de 34% à la fin de l’exercice 2010 comparé à l’exercice 2009, a appris APA mercredi auprès du siège de cette institution bancaire à Dakar.

Ce résultat est passé de 32,730 milliards de FCFA au 31 décembre 2009 à 21,485 milliards de FCFA au 31 décembre 2010, soit une diminution de 11,245 milliards de FCFA (1FCFA équivaut à 0,0021 dollar).

Les avoirs en or se situent à 785,987 milliards de FCFA contre 586,500 milliards de FCFA en 2009 (plus 34%). Quant aux créances sur les établissements de crédits de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA), elles s’établissent à 429,578 milliards contre 522 milliards un an auparavant (plus 28%).

Par contre, les créances sur les trésors nationaux se replient de 1% passant de 887 milliards de FCFA en 2009 à 875 milliards en 2010.

Les billets et monnaies en circulation ont augmenté de 14% durant l’exercice sous revue, se situant à 3.933 milliards de FCFA. Les comptes créditeurs et dépôts se replient par contre 2%, passant de 2.124 milliards de FCFA en 2009 à 2.080 milliards de FCFA un an plus tard.

Les produits d’intérêts ont faiblement évolué durant l’exercice 2010, s’établissant à 153 milliards contre 152 milliards auparavant. En parallèle, les charges d’intérêts progressent de 427 millions, se situant à 22,421 milliards FCFA.

Les produits de commissions s’élèvent à 23 millions contre 149 millions pour les charges de commissions. Ce qui donne un résultat net des commissions négatif de 126 millions de FCFA. Le résultat des opérations de changes apparaît déficitaire de 25,535 milliards de FCFA, alors qu’il était bénéficiaire de 11,080 milliards en 2009.

Le produit net bancaire (équivalent du chiffre d’affaires pour une entreprise ordinaire) de la BCEAO connaît une baisse de 5% à 134,513 milliards de FCFA.

Les frais d’entretien de la circulation fiduciaire se situent à 18,867 milliards de FCFA (plus 9%). Quant aux frais généraux, ils ont évolué de 194 millions de FCFA en valeur absolue, s’établissant à 84,007 milliards de FCFA.

Au total, les charges d’exploitation générale ont faiblement évolué de 0,9%, passant de 115,975 milliards de FCFA en 2009 à 117,028 milliards de FCFA en 2010.

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 08:33

Dans l’article ci-dessous, l’auteur décrit le boom des cabinets de conseil en Afrique. Il évoque l’impact de ces cabinets sur la vie économique du continent. Lisez plutôt.

« Après la première guerre mondiale, les cabinets de conseil ont joué un rôle clé dans la restructuration et le développement de l’industrie américaine, avec notamment le cabinet Arthur D. Little auprès de General Motors, Mc Kinsey auprès de Du Pont ou de Ford ou encore Booz Allen Hamilton auprès du gouvernement américain. Ces cabinets ont ensuite fortement contribué à la diffusion des nouveaux « modèles managériaux » en Europe et en Asie, plaçant ces zones dans le peloton de tête de la compétitivité et du développement. L’Afrique est restée en arrière ». Ces propos sont de Victor Ndiaye, PDG du Groupe Performances Management Consulting (PMC), principal cabinet de conseil en management en Afrique francophone. Toutefois, si les métiers du conseil en management ont été très peu développés en Afrique jusqu’au début des années 2000, ils ont pris un essor considérable au cours de la dernière décennie.

Ce développement s’explique notamment par le libéralisme économique caractérisé par la privatisation de nombreuses entreprises publiques. Pour accompagner ce mouvement, aussi bien les structures privées que publiques ont manifesté le besoin de se faire aider par des cabinets dans la définition et la mise en œuvre de leur stratégie. C’est ainsi que l’une des premières missions du Cabinet PMC a été d’accompagner la privatisation de la Sonatel (Société National de Télécommunications) suite à la séparation entre les postes et les télécommunications au Sénégal en 1995. Ce contexte économique ainsi que la volonté de plusieurs Etats africains de s’engager dans la voie de l’émergence économique ont contribué à orienter le conseil en Afrique vers le management stratégique.

Aussi les cabinets ont-ils surtout chercher à aider les institutions publiques et les grandes entreprises nationales à définir et à mettre en œuvre des plans stratégiques sur une durée de 5 à 10 ans. L’enjeu pour ces cabinets consiste à accompagner la transformation des économies africaines et à amener les entreprises du continent à devenir plus performantes et plus compétitives. Et en Afrique plus qu’ailleurs, l’une des caractéristiques majeures du conseil en management est son orientation vers le secteur public. Principaux acteurs de la vie économique, les Etats et les institutions publiques sous-régionales restent en effet les principaux clients des cabinets de conseil.

A son arrivée à la tête de la commission de l’Union africaine en juillet 2003, l’ancien président malien, Alpha Omar Konaré, a choisi le cabinet PMC pour doter l’institution panafricaine d’une nouvelle vision stratégique. C’est aussi au Cabinet PMC que l’on doit les Programmes économiques régionaux (PER) de l’UEMOA. Grâce au travail des cabinets de conseil en management, les Etats africains ainsi que les entreprises du continent peuvent s’appuyer sur des réseaux de savoir en matière de gestion économique et stratégique, alliant une fine connaissance des meilleures pratiques au niveau international à l’expérience du milieu local.

Il reste que si les cabinets locaux insistent sur leur parfaite connaissance des réalités africaines et leur volonté d’accompagner les Etats et les grandes entreprises dans une perspective de développement à long terme, le marché africain attire de plus en plus les grands cabinets internationaux de conseil en stratégie. Mc Kinsey qui possédait déjà un important bureau à Johannesburg s’est installé à Casablanca depuis 2004. Le prestigieux cabinet américain accompagne notamment depuis 2010 la mise en oeuvre du plan de développement industriel national baptisé "Emergence". Il accompagne aussi l’Office chérifien des phosphates (OCP), principale entreprise du Maroc. En juin 2011, le cabinet Roland Berger Strategy Consultants célébrait ses trois ans de présence dans le Royaume chérifien au moment où le Boston Consulting Group (BCG) y soufflait sa première bougie.

L’Afrique du nord, au premier chef le Maroc, est aujourd’hui l’une des régions les plus attractives pour les cabinets de conseil en stratégie. Cette concurrence des cabinets internationaux n’a pas seulement pour théâtre l’Afrique du Sud et le Maghreb ; elle touche de plus en plus l’Afrique subsaharienne. Signe des temps, l’Etat du Sénégal a confié cette année le rapport d’audit de la Senelec (Société nationale d’électricité) à Mc Kinsey ; 10 ans auparavant, ce travail avait été confié au Cabinet PMC. Le leader mondial du conseil en stratégie vient d’ailleurs d’ouvrir un nouveau bureau à Lagos.

Nicolas Simel – Terangaweb, L’Afrique des Idées

www.terangaweb.com

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 08:08

bm.jpgLa directrice des opérations de la Banque mondiale pour la République du Congo, Marie Françoise Marie-Nelly, a évoqué le 9 août la nécessité de poursuivre les réformes engagées dans les marchés et les investissements publics, en vue du bien-être des populations.

Elle s’est exprimée à Oyo (département de la Cuvette), au terme d’un entretien avec le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Marie Françoise Marie-Nelly a salué les investissements réalisés par le Congo dans le domaine de l’eau et de l’électricité, ajoutant que des efforts restent à accomplir au niveau de la Société nationale d’électricité (SNE) et de la Société nationale de distribution d’eau (SNDE).

«Il y a de grandes réformes qui ont été menées dans les marchés et investissements publics. Nous avons évoqué avec le Chef de l’Etat la nécessité d’approfondir davantage ces réformes pour que le code des marchés publics se traduise par une amélioration de la mise en œuvre du budget et de la performance des investissements. Nous avons également évoqué les réformes dans les services publics, notamment l’eau et l’électricité pour lesquelles de gros investissements ont été faits, mais les Congolais tardent encore à voir la réalité dans leurs foyers. Pour cela, beaucoup d’efforts restent à faire au niveau de la SNE et de la SNDE», a-t-elle déclaré.

Le Congo met en œuvre depuis plusieurs années les mesures d’austérité édictées par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), en vue du redressement économique. En janvier 2010, le pays a atteint le point d’achèvement de l’initiative pays pauvres très endettés (PPTE), bénéficiant ainsi de l’annulation de plus de la moitié de sa dette extérieure chiffrée à environ 3000 milliards de francs CFA.

«Nous avons fait état de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE qui a libéré le pays et permis de renforcer la situation macroéconomique et de créer les opportunités essentielles pour la transformation du pays. Nous avons aussi évoqué la nature de notre partenariat où nous sommes de moins en moins un financier puisque les ressources nationales sont plus importantes que les nôtres, mais elles sont utilisées comme levier pour assurer une transformation dans la vie des Congolais», a expliqué Marie Françoise Marie-Nelly.

Elle a souhaité la concrétisation de l’ambition des autorités congolaises de faire du Congo un pays émergent d’ici 2025 afin d’améliorer les conditions des populations et créer des emplois pour les jeunes.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat congolais a échangé avec le vice-ministre chinois du commerce, Gao Hucheng, venu participer aux travaux de la 8ème session de la grande commission mixte de coopération entre le Congo et la Chine.

Mercredi 10 Août 2011
Christian Brice Elion

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 08:52

Le secteur du tourisme, moribond au début des années 2000, reprend des couleurs au Congo Brazzaville. Le pays s’est engagé à développer un tourisme responsable et durable afin de relancer cette filière. Au mois de juin 2011, le gouvernement congolais a ainsi signé avec le PNUD un accord sur le renforcement des capacités touristiques du pays.

Des efforts sont également réalisés pour faire connaître le potentiel du pays à l’étranger. En attendant la mise en place de l'Office de promotion touristique, le ministère en charge du Tourisme s'est engagé dans une collaboration avec des partenaires extérieurs qui se chargent de la promotion des attraits du pays. En parallèle, le gouvernement travaille sur le terrain avec de nombreux partenaires pour mettre en valeur tous les sites du Congo Brazzaville.
Un accord entre le PNUD et le Congo

Engagé dans un processus de diversification de l’économie congolaise, le ministre de l'Industrie touristique et des loisirs du Congo, Martial Mathieu Kani, a signé un accord pour renforcer les capacités touristiques du Congo avec le coordonnateur du système des Nations Unies au Congo, représentant résident du PNUD, Lamin Manneh.

Convaincu que le Congo peut devenir le centre d'accueil des conférences internationales en matière de tourisme, M. Manneh a indiqué que « les synergies développées entre les deux institutions viseront non seulement l'élaboration d'une stratégie et d'un plan directeur mais aussi l'orientation des investissements privés dans ce secteur porteur ».

Promotion du potentiel touristique du Congo Brazzaville

Le ministère de l'Industrie touristique et des Loisirs et l'agence Delphicom International ont signé le 6 Août 2011 une convention de partenariat. Huit jours avant, une autre convention était signée avec la société Congo Conservation Company. Si celle-ci avait pour but essentiel l'aménagement des structures d'accueil et d'hébergement du parc national d'Odzala-Kokoua en vue d'accroître le développement du tourisme dans cette aire protégée, la convention avec l’agence Delphicom vise à réduire le déficit de communication qui ne favorise nullement la visibilité du tourisme congolais à l'extérieur du pays.

La communication étant un maillon important du développement dans tous les secteurs d'activités, le tourisme congolais ne saurait s'en passer, d'autant que les autorités voudraient lui voir atteindre les 10% du PIB d'ici 2016.

Les résultats de ce partenariat avec l'agence Delphicom International, spécialisée en communication, relations presse, relations publiques, coaching et E-marketing, basée en France, sont très attendus. Cette agence, à en croire le directeur général de l'Industrie touristique, a déjà fait ses preuves en faveur du Congo. Notamment, lors de la Foire internationale de Madrid en janvier 2011 et une autre manifestation intitulée Le Monde MAP au mois de mars à Paris.

L’écotourisme: un axe de développement fort

Littoral, forêt primaire, faune et flore luxuriante... les sites qui se prêtent à l'écotourisme sont légions en République du Congo. Une association étudie aujourd’hui les possibilités de développer l’écotourisme dans la Léfini. Le choix de la Léfini est motivé par le fait que ce site constitue une réserve de faune sauvage d'une superficie de 600 000 ha bénéficiant d'un climat tropical de transition. Environ 267 espèces d'oiseaux y ont été identifiées : en 2001, le site a été désigné « zone importante pour la conservation d'oiseaux ». La Léfini représente un potentiel touristique intéressant et un revenu complémentaire pour les populations des villages environnants.

Le projet lancé par l'Association pour le développement et la promotion de la Léfini est axé prioritairement sur le développement d'activités agricoles rémunératrices dans le respect des normes traditionnelles et environnementales. L'association ambitionne d’y créer un écovillage touristique, comprenant une structure principale et une dizaine de bungalows-huttes traditionnels.

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 07:50

Le Congo-Brazzaville va consacrer 1.200 milliards de Fcfa (1,8 milliard d'euros) sur dix ans, avec l'appui des partenaires, pour réaliser la plantation d'un million d'hectares de forêts, a annoncé vendredi à la presse le ministre de l'économie forestière, Henri Djombo.

"Les objectifs spécifiques du programme peuvent se décliner comme suit: mettre en place et gérer 1 million d'hectares des plantations domaniales et privées avec des essences exotiques et à croissance rapide et des espèces locales", a expliqué le ministre Djombo à propos du projet qui doit démarrer en novembre 2011 pour s'étendre jusqu'en 2020.

Selon le ministre, le projet, qui s'inscrit dans le Programme national d'aménagement et de reboisement (PNAR), vise également à "intégrer les peuples autochtones dans la réalisation des plantations à usage multiple et la satisfaction de leurs besoins alimentaires; puis contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique".

"Les financements du programme proviendront de l'Etat congolais (200 milliards de Fcfa sur fonds propres, 300 millions d'euros) et des investisseurs et promoteurs privés, des bailleurs de fonds et des donateurs variés (1000 milliards de Fcfa, 1,5 milliard)", indique une note de présentation.

Les études de faisabilité du projet ont été réalisées grâce à un financement de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD), selon Henri Djombo.

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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 11:17

Le président directeur général (PDG) de la compagnie française Total, Christophe de Margerie, a annoncé le 21 juillet à Brazzaville, au terme d’une audience avec le Chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso, l’intention de Total de développer d’autres champs pétroliers, notamment Moho Bilondo nord

 

pdg-total.jpgNous avons fait le point sur le partenariat actuel en particulier dans le domaine du développement pétrolier. Nous nous sommes félicités des résultats qui sont le fruit de l’année des réformes. Il nous faut maintenant projeter le futur. Maintenant le court et moyen terme, c’est de continuer à développer l’important champ Moho Bilondo et réfléchir rapidement à développer le projet Moho Bilondo nord pour maintenir le plateau de production au Congo dans les années à venir», a-t-il déclaré.

Total opère au Congo à travers sa filiale Total E&P Congo dont la production actuelle est estimée à 200.000 barils par jour, soit près de 60% de la production nationale (350.000 barils par jour).

Christophe de Margerie a indiqué que le projet Moho Bilondo nord constituait l’avenir de l’exploration pétrolière à l’horizon 2015-2017. A ce jour, une équipe travaille sur la définition de ce projet nécessitant un investissement de 10 milliards de dollars US. «Il y a encore beaucoup d’hydrocarbures à développer dans ce pays. On est loin d’atteindre ce qu’il y a à développer», a renchéri le PDG de Total.


Première ressource d’exportation du Congo, le pétrole participe à près de 70% au budget de l’Etat. En 2010, la production nationale a atteint 114.523.333 barils ; cette année il est attendu une production de 127 millions de barils.

Dans le cadre des activités sociales, la société Total a consacré 1 milliard 100 millions de francs CFA aux projets de développement durable. Plus de 40.000 personnes ont bénéficié de ce financement à travers 13 projets exécutés dans les domaines de la santé, l’éducation et le développement économique. Il s’agit notamment de la prise en charge sanitaire des populations voisines du Terminal de Djéno, de l’appui au CTA (Centre de Traitement Ambulatoire) de l’hôpital Adolphe Cissé, de l’assistance aux enseignements à l’Université Marien Ngouabi et de l’appui multiforme à l’Institut supérieur de technologie d’Afrique centrale (ISTAC).

Le Congo est le quatrième producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne.

Mais deux tiers des Congolais vivent avec moins d’un dollar par jour, et l’essence manque dans les stations-service de Brazzaville. En dépit de l’annulation de sa dette, des revenus pétroliers en perpétuelle croissance dû à un contexte mondial favorable, l’opinion s’interroge toujours sur la portée d’un tel environnement économique, la majorité des congolais pauvres ne bénéficiant autrement de ces revenus que par des privations quotidiennes qui les vulnérabilisent au jour le jour. Les investissements sans cesse croissants réalisés ces cinq dernières années dans le budget de l’État n’ont pas d’impact réel sur la vie des populations congolaises qui manquent toujours d’eau potable et d’électricité.

Un homme, un seul, use et abuse des richesses d’une nation. Impunément. Jusqu’à quand l’abus de pouvoir et l’arbitraire auront-ils droit de cité au Congo ?
Deux personnes seulement au Congo Brazzaville (Denis Sassou-Nguesso et son fils Denis Christel Sassou-Nguesso) savent précisément la quantité de pétrole qui est vendue régulièrement, les montants colossaux générer par la principale ressource du pays et à quoi servent ces milliards de dollar. 

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Recherche

L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

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Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

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Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

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Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

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"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

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Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

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Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

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Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

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Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

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CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

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La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

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DERNIERES MINUTES

Somalie: l'ONU annonce la fin de plus de six mois de famine

 

Au Nigeria, la hausse du prix de l'essence se répercute partout

 

Egypte: deux morts dans des affrontements police-manifestants à Suez

 

L'ONU met en garde contre une catastrophe alimentaire dans le Sahel

 

Mali: réaménagement du gouvernement, négociations à Alger avec les rebelles touareg

 

Nigeria: six morts et des explosions de bombes artisanales dans le nord-est

 

Un Rwandais extradé du Canada inculpé de planification du génocide

 

Droit d'asile d'un Soudanais: la France épinglée par la Cour européenne des droits de l'homme

 

Afrique du Sud: le groupe minier Impala Platinum licencie 13.000 personnes

 

La Libye va enquêter sur les cas de torture dans ses prisons

 

Nigeria: les autorités interrogent le porte-parole présumé de Boko Haram

 

Sénégal: Wade qualifie de simple "brise" la contestation de sa candidature

 

CAN: une hiérarchie et des favoris bousculés

 

CAN: retraite internationale pour le capitaine du Burkina Mahamoudou Kéré

 

Afrique du Sud: l'ANC contre toute nationalisation des mines

 

Mali: le président Touré appelle à ne pas s'en prendre aux civils touareg

 

Somalie: visite surprise de William Hague à Mogadiscio

 

Législatives en RDC le camp Kabila obtient la majorité absolue

 

Egypte: 74 morts dans des violences après un match de foot

 

CAN: le Ghana et le Mali qualifiés pour les quarts

 

Egypte: 7 morts dans des violences après un match de football

 

Moines de Tibéhirine: les juges en quête de témoins algériens pour retracer la détention

 

Sénégal: affrontements à l'université de Dakar et "nouvelle stratégie" de l'opposition

 

CAN: sanction financière pour deux joueurs soudanais qui se sont battus

 

Afrique du Sud: 18 ans de prison pour le meurtre d'une lesbienne des townships

Evénements

 

Le Congo célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance.

 

C’est l’heure du bilan.

Fulbert Youlou - 3 ans : mise en place de la première administration post-coloniale

Massamba Dé

bat -  4 ans : début d’industrialisation du pays

Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

Evénements festifs

 

Mariage, Anniversaire,

Baptême, Retrait de deuil ou

Soirées entre ami(e)s

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Contact :

 DJ STEPHEL au 06.16.11.90.62