UN PIEGE, DEUX VICTIMES ? Ceux qui prennent fait et cause pour Nafissatou, ont raison. Ceux qui prennent fait et cause pour DSK, ont raison. Vouloir défendre l’un en enfonçant l’autre est une erreur. Ils sont tous deux victimes, tous deux piégés. Comment se débarrasser de DSK qui gêne décidément trop de monde ? Son talon d’Achille : les femmes. Oui mais… il se méfie, il sait que le coup viendra de là. Pas la peine de lui envoyer des professionnelles des médias ou du sexe. Par contre, s’il estime que c’est sans danger, « ça peut le faire ». Nafissatou ne sait pas qu’elle est le piège. Elle est le piège, précisément parce qu’elle ne le sait pas, qu’elle est sans histoire, sérieuse dans son boulot et dans sa vie, courageuse et sans malice. Elle est suffisamment vertueuse pour tenter un séducteur, suffisamment vertueuse pour lui résister, suffisamment vertueuse pour qu’il soit impossible d’invoquer le « consentement ». Dès lors, DSK se piège tout seul. Etape suivante. Les ingrédients mis en place, ne reste plus qu’à faire monter la mayonnaise. La manipulation n’est pas bien difficile avec Nafissatou : femme, noire, immigrée et ne maîtrisant pas très bien l’américain, on pourra lui faire dire ce qu’on veut. Pas bien difficile non plus avec les opinions publiques : DSK, à peine inculpé, est déjà exécuté. Naffisatou est la revanche des petits contre les gros, des pauvres contre les riches, des noirs contre les blancs, des femmes contre les machos, de l’Amérique contre la France arrogante. Et il faut bien que quelqu’un paie pour Polanski. Tenter de comprendre la « mécanique » du piège, impose de répondre à ces questions : Qui et pourquoi a-t-on donné une suite à DSK alors qu’il n’avait réservé (et ensuite payé) qu’une chambre ? Qui, quand et pourquoi a-t-on affecté Nafissatou aux suites alors qu’elle était aux chambres ? La photo des VIP qui occupent les suites (uniquement) est affichée dans les vestiaires du personnel, quelles recommandations sont faites au personnel affecté aux suites quant à leur attitude vis-à-vis des VIP ? Qui est le room-service qui a dit à Nafissatou que la chambre était libre ? DSK a-t-il emporté dans sa salle de bains son pardessus, ses vêtements, ses chaussures, son attaché-case, son ordinateur et ses téléphones ? Nafissatou n’a-t-elle pas vu un des éléments ci-dessus lui permettant de déduire que la suite était encore occupée ? Et dès lors pourquoi y est-elle restée ? L’agression présumée ayant duré 15 à 20 minutes, DSK a quitté l’hôtel, habillé, à 12h28. Pourquoi la police n’a-t-elle pas été appelée immédiatement ? Qui, dans ce laps de temps aussi long, a parlé avec Nafissatou et décidé d’appeler la police ? Combien de temps a duré la déposition de Nafissatou ? S’exprime-t-elle correctement et précisément en américain ? Qui dans l’hôtel a prévenu qui, de l’interpellation de DSK, pour qu’un militant UMP puisse l’écrire sur son blog moins d’une demi-heure après ? En plus, on entre dans la chambre d'un homme d'état comme DSK pendant qu'il est sous la douche, donc contre sa sécurité, on en sort en laissant la porte entrebaillée.... n'importe qui aurait eu accès à ses affaires peut être ême à des secrêts d'état.... Bravo SOFITEL à 3000$ la nuit on en a froid dans le dos! L'enjeu maintenant, c'est de très vite démasquer cette femme et le système mis en place pour la soutenir.... Si elle obtient ce qu'elle veut, la chasse sera ouverte et personne ne sera à l'abri d'une fausse accusation de viol! N'importe quel escroc pourra envoyer une femme de chambre entrer chez vous pendant que vous êtes inconsciemment sous la douche.... Maintenant que DSK a montré la couleur de l'argent. il y aura d'autres Nafissatou, Tristane Bannon et consort, toutes celles qui ne peuvent pas bien gagner leur vie de leur travail à Paris ou New York seront prétendument violées par DSK et vont défiler devant les commissariats de police. L'histoire de Bannon n'est qu'un aperçu de ce que devait être la campagne de la gauche à la présidentielle de 2012. Si le candidat se nommerait DSK. De Clearstream on aurait droit à des dénonciations calomnieuses de viols orchestrés par DSK. Après l'incendie de la maison près d'Orleans en 2002 à deux jours du premier tour de la présidentielle, personne ne connait ce qu'il se manigancait pour consummer DSK car "on lui avait promis le feu nucléaire dès lors qu'il ferait ses premiers pas de candidat" (Jean-Christophe Cambadélis) Depuis le début de cette 'affaire, la police et la presse ne cessent de raconter tout et son contraire. Des informations, parfois graves, sont lancées, reprises dans le monde entier puis démenties. Ce ne sont plus des « zones d'ombre », c'est un festival du n'importe quoi. Florilège. - DSK a été arrêté dans la cabine « première classe » du vol Air France 023.
L'Airbus A330-200, qui assure le vol de 16h40, heure locale, au départ de l'aéroport JFK de New York, n'est pas équipé de première classe. - La femme de chambre a frappé à la porte trois fois avant de l'ouvrir avec sa carte magnétique.
Elle aurait en fait poussé la porte laissée entrouverte par un de ses collègues, qui débarassait le petit-déjeuner de la suite 2806. - La femme de chambre est entrée dans la chambre à 13 heures.
Finalement, la police parle de « midi ». - Selon des informations présentées comme « très fiables » par le Courrier picard, une caméra de surveillance a filmé la sortie de la femme « en état de choc ».
Les couloirs du Sofitel ne disposent pas de système de surveillance vidéo. - La nuit dans la suite 2806 a coûté 3 000 dollars à DSK.
En fait, il l'aurait réglée 530 dollars (ok, c'est déjà beaucoup). - La plaignante a un frère restaurateur à Harlem.
Finalement, l'homme qui se présentait comme tel a reconnu ne pas être son frère, juste un ami. - Il y a des traces de griffures sur le torse de Strauss-Kahn.
Cela aurait été démenti par un inspecteur. - La plaignante est sénégalaise et a une fille de 9 ans.
Elle est en réalité guinéenne et a une fille de 15 ans. - Elle habite un appartement réservé aux séropositifs.
Son avocat Jeff Shapiro a démenti cette information. - Cette liste sera – très probablement – allongée dans les jours qui viennent… Alors au lieu de raconter autant de conneries les journalistes feraient mieux de verifier leurs informations avant de les publier. Finalement, les plus naïfs ne sont pas les lecteurs de ces salades mais bien ceux qui les font pousser et qui les arrosent..........les journalistes ! Il ne faudrait pas nous prendre pour ce qu'ils sont...........des idiots qui donnent toujours raison au dernier qui parle. |