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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 19:02

Pour se justifier les traces de virements venus de l'étranger et du paiement en liquide de factures, l'ancien ministre de l'Intérieur n'a pas encore osé toutes les défenses.

C'est un témoignage qui a été balayé par l'actualité. Un peu oublié. Pourtant l'homme a agité l'année 2011 avec ses fracassantes révélations sur des versements d'argent liquide aux hommes politiques français, et notamment à l'Elysée. Selon lui, des millions d'euros ont alimenté le chef de l'Etat français et le secrétaire général du Château, entre 1995 et 2005. A l'époque, il s'agit de Jacques Chirac et Dominique de Villepin. Et leur ancien missi dominici vers les présidents africains, l'avocat Robert Bourgi, soulage sa conscience dans le bureau des juges Roger Le Loire et René Grouman le 4 octobre 2011. Les remises d'argent «étaient périodiques entre 1995 et 2005, et s'accéléraient au moment de la campagne présidentielle de 2002. Je peux quantifier l'ensemble des sommes remises à 25 millions de dollars (20 millions d'euros)».

L'éclairage à la Bourgi

Rouage essentiel de la Françafrique depuis la fin des années 80, Bourgi n'hésite pas à dérouler devant les magistrats qui instruisent les dossiers des Bien Mal Acquis le cérémonial précédant la valse des billets. «Etant le conseil de chefs d'Etat, j'informais le président Chirac, comme de Villepin, de mes déplacements en Afrique et mes interlocuteurs français, à des périodes décidées par eux, me disaient de passer un essage au che d'Etat que j'allais voir. Ces chefs d'Etat à qui je passais le message, prenaient attache avec M. Chirac ou M. De Villepin, et là se décidait l'envoi d'émissaires».

Car, jure le juriste, lui n'a jamais «touché comme on dit en Afrique le papier (1) C'était des missionnaires qui arrivaient avec la valise diplomatique et que je conduisais chez le président de la République.» Alors l'argent liquide était gentiment remis aux éminentes instances françaises par des bienfaiteurs au parcours aussi démocratique qu'Omar Bongo, feu président du Gabon, Denis Sassou Nguesso, toujours cramponné à la tête du Congo Brazzaville, Teodoro Obiang, assis sur les réserves de pétrole de Guinée Equatoriale ou Blaise Compaoré, largement réélu depuis 30 ans à la tête du pays des hommes intégres, le Burkina Faso.

Des temps révolus, a promis Bourgi, depuis qu'en 2005, il s'est fâché avec le clan Chirac pour se rapprocher de Nicolas Sarkozy… et de Claude Guéant, son directeur de cabinet d'alors, promis à d'encore plus hautes fonctions. «Il n'y a plus eu une remise d'argent après septembre 2005», certifie le témoin. La fin d'une époque, le début d'un nouveau compagnonnage…

Le nouveau Foccart

Car Robert Bourgi va devenir un maillon essentiel de la relation si particulière qui va s'établir entre la Sarkozie et l'ancien pré carré africain de la France. «J'ai assisté à tous les entretiens que le ministre candidat a eu avec les chefs d'Etat Africain à Paris». Le roué avocat se transforme alors en guide des coulisses africaines pour le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant «que j'accompagnais toujours» précise-t-il. Devant la caméra de Bakchich, Robert Bourgi a même évoqué sa ressemblance avec Jacques Foccart. Une comparaison qui n'est pas neutre.

Homme de secrets et de services, Foccart a été l'architecte des réseaux Françafrique, un système qu'il a créé sous de Gaulle et avec lequel le candidat puis le président Sarkozy disait vouloir rompre. Avant, semble-t-il de se raviser, au grand dam de la cellule Afrique qu'il a lui même mise en place.

La noire robe de l'avocat

De sa découverte du continent noir, Claude Guéant a conservé quelques relations. Comme l'a dévoilé France Inter, désormais avocat comme son guide Robert Bourgi, l'ancien ministre de l'Intérieur a multiplié les rencontres avec les président africains, que ce soit Denis Sassou Nguesso ou Teodoro Obiang. Les mêmes qui, aux dires de Bourgi, aimaient à gratifier les hommes politiques français de valises de billets.

Depuis les révélations du Canard Enchaîné, Claude Guéant a les plus grandes peines à justifier les traces, dans ses comptes, d'un virement de 500 000 euros venus de l'étranger et de factures acquittés en liquides par ses soins. La vente de tableaux à un avocat malais se heurte aux prix des toiles, surcôtés et non déclarés, quand la version de primes de cabinet versés par le ministère de l'Intérieur lors de son passage place Beauvau comme directeur de cabinet s'abime sur les témoignages d'anciens collègues. Au moins n'a-t-il pas osé avoir découvert dans ses bureaux des cadeaux africains oubliés par ses prédécesseurs….   

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 21:19

 

En ce qui concerne les franc-maçons  du GOUVERNEMENT HOLLANDE

 

fra15a.gifMANUEL VALLS – Ministre de l’Intérieur :

Né à Barcelone en 1962. N’a acquis la nationalité française que par naturalisation en 1982. Ami avec ALAIN BAUER – qui est le parrain de l’un de ses fils – Grand Maitre du GRAND ORIENT DE FRANCE de 2000 à 2003. Le 4 Février 2008, il vote pour la réforme de la Constitution permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Se définit comme « blairiste » et « clintonien ». Favorable à l’instauration de la TVA Sociale ; favorable à l’allongement de la durée de cotisation pour le droit à une retraite à taux plein ; favorable à l’alignement des régimes spéciaux de retraites avec le régime général. En 2010, il se déclare favorable au contrôle par la Commission Européenne des budgets nationaux. Participe aux réunions du Groupe BILDERBERG. FRANC-MACON du GRAND ORIENT DE FRANCE. Il se prétend «lié de manière éternelle à ISRAEL», et s’est opposé à la demande PALESTINIENNE d’adhésion à l’ONU. Intervenant au CRIF, notamment lors du «CONGRES DES AMIS D’ISRAEL EN FRANCE» de 2012. Membre du CLUB LE SIECLE.

 

PIERRE MOSCOVICI – Ministre de l’Economie :

Issu d’une famille jérusaliste.

Soutien historique de Dominique Strauss-Kahn. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Directeur de campagne de François Hollande durant la campagne de 2012, il est Vice-Président du Cercle de l’Industrie (Lobby patronal européen, en lien avec le MEDEF), dont Strauss-Kahn fut également Vice-Président et initiateur avec Raymond H.Lévy (PDG de Renault), et Maurice Lévy (président du directoire de Publicis, participant aux réunions du Groupe BILDERBERG). Les principales entreprises représentées au sein de ce lobby sont celles du CAC40. Participe à la rencontre entre Manuel Valls, François Hollande et Richard Prasquier, président du CRIF, lors d’une entrevue où Hollande s’engagea à «combattre fermement l’antisémitisme et l’antisionisme».

 

MICHEL SAPIN – Ministre du Travail :

FRANC-MACON du GRAND ORIENT DE FRANCE. Durant la campagne de François Hollande, il est chargé du programme présidentielle de François Hollande. A propos du Traité de Maastricht, qui préfigure le Traité de Lisbonne, il déclare : «Maastricht apporte aux dernières années de ce siècle une touche d’humanisme et de Lumière qui contraste singulièrement avec les épreuves cruelles du passé». Lors du Congrès de Versailles en 2008, il vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote qui permit la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Il participe aux diners du CRIF, en particulier en 2003 où il est présent aux «12 HEURES POUR L’AMITIE FRANCE-ISRAEL» avec François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Sarkozy, Pierre Lellouche et Benyamin Netanyahou (1er ministre de l’entité sioniste). Il participe aux réunions du Groupe BILDERBERG, notamment en 1992 aux côtés de Jacques Toubon, Ernest-Antoine Seillière, Philippe Villin, André Levy-Lang ou encore Bernard Arnault.

 

VINCENT PEILLON – Ministre de l’Education Nationale :

Issu d’une famille jérusaliste par sa mère (lui-même nomme ses quatre enfants Salomé, Maya, Elie et Izaak), son père fut banquier (directeur général de la Banque Commerciale d’Europe du Nord).

Marié à la journaliste Nathalie Bensahel. Militant trotskyste à ses débuts. Soutien de Dominique Strauss-Kahn en 2011, il se rallie ensuite à François Hollande. Sioniste, il est FRANC-MACON du GRAND ORIENT DE FRANCE. Il prône une « république spirituelle», considérant «la Franc-Maçonnerie et la laïcité» comme «religions de la république». Il soutient la ratification du Traité de Lisbonne par la France, et milite pour le fédéralisme européen, et une harmonisation politique, économique et fiscale au sein de l’Europe ». Au Parlement Européen, il défend les intérêts sionistes et collabore activement au projet de déstabilisation de la Syrie.

 

JEAN-YVES LE DRIAN – Ministre de la Défense :

FRANC-MACON du GRAND ORIENT DE FRANCE. Européiste, il se prononce en 2005 pour la ratification du Traité Constitutionnel Européen. En 2008, il avait menacé de quitter le PS si ses «camarades» ne ratifiaient pas le Traité de Lisbonne. Milite pour une «harmonisation européenne des politiques de défense», donc pour la perte de la souveraineté militaire de la France. Sioniste, il est proche du CRIF. Le piratage de la base de donnée du site du CRIF mentionna Le Drian parmi la liste des utilisateurs abonnés.

 

STEPHANE LE FOLL – Ministre de l’Agriculture :

FRANC-MACON du GRAND ORIENT DE FRANCE. Sioniste, déclare à propos du diner du CRIF «On n’avait pas de raison de dire non, c’est le genre de dîner où tout le monde va. (…) Le CRIF, on y est allé quasiment tout le temps, c’est comme ça, il y a des choses qui s’installent». Il participe également au groupe de liaison CRIF-PS mis en place en 2006, aux cotés notamment de Richard Prasquier (président du CRIF), François Hollande, Razzye Hammadi, Malek Boutih. Il se prononce en faveur de la ratification par la France du Traité de Lisbonne. Il est l’un des rares parlementaires socialistes à avoir oser se prononcer pour le Mécanisme Européen de Stabilité. En février 2012, il déjeuna avec l’ambassadeur des Etats-Unis, accompagnés notamment de Michel Sapin.

 

LAURENT FABIUS – Ministre des Affaires Etrangères :

Issu d’une famille jérusaliste.

Opère le «tournant de la rigueur» au début des années 80 en tant que 1er Ministre de Mitterrand, entrainant la rupture des communistes avec le PS. Il est mis en cause à cette époque dans l’affaire tragique du Rainbow Warrior, bateau de Greenpeace dynamité par des agents de la DGSE. Également mis en cause dans la sinistre affaire du sang contaminé, au cours de laquelle des poches de transfusion sanguine ont été contaminées par le virus du sida, faute de mesures préventives. Il est ministre sous Jospin lors du passage à l’euro et de la création d’Areva. Lors du Congrès de Versailles de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il ne prend pas part au vote. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme les autres parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Au début de l’année 2012, il se rend en Israël où il rencontre le Président Shimon Peres et le Ministre de la Défense Ehud Barak. Il participe au diners organisés par le CLUB LE SIECLE. Il participe aux réunions du Groupe BILDERBERG. Il prend part aux diners du CRIF. Il participe à des réunions maçonniques, son appartenance à la FRANC-MACONNERIE n’est pas officielle mais évidente.

 

ARNAUD MONTEBOURG – Ministre du Redressement Productif :

FRANC-MACON, membre de la FRENCH-AMERICAN FOUNDATION (fondation atlantiste). Il ne prend pas part au vote lors du Congrès de Versailles de 2008 qui modifia la Constitution pour permettre la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, à l’instar de la plupart des parlementaires socialistes, il s’abstient. Lié au CRIF, en particulier par sa compagne Audrey Pulvar qui en est l’auxiliaire zélée.

 

MARISOL TOURAINE – Ministre de la Santé :

Fille du sociologue Alain Touraine, aux accointances MACONNIQUES de notoriété publique. Elle est membre du CLUB LE SIECLE. Européiste, elle vote en 2008 pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient comme la majorité des parlementaires socialistes, permettant ainsi son adoption à la majorité absolue.

 

AURELIE FILIPPETTI – Ministre de la Culture :

Participe aux diners du CRIF. Lors du Congrès de Versailles de 2008, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote permettant l’adoption du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient. Elle milite contre l’antisionisme et se revendique ouvertement sioniste. Interrogée par Robert Ménard sur le voyage de Dieudonné en Iran, elle explique «qu’il existe des personnes plus légitimes que d’autres pour parler des droits de l’homme […] et que Dieudonné ne s’est pas beaucoup illustré dans le respect des droits de l’homme».

 

NICOLE BRICQ – Ministre de l’Energie et du Développement Durable :

En 1991, elle soutient la Guerre du Golfe. En 2008, en tant que sénatrice PS, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Elle s’est déclarée favorable à l’instauration du Mécanisme Européen de Stabilité, et s’est abstenue comme les autres parlementaires socialistes. Elle fit partie des signataires de la lettre ouverte envoyée à Nicolas Sarkozy, alors Président de la République, lui demandant de ne pas reconnaître l’ÉTAT PALESTINIEN à l’ONU. Elle est membre du très sioniste CERCLE LEON BLUM.

 

JEROME CAHUZAC – Ministre du Budget :

Probable appartenance au GRAND ORIENT DE FRANCE. Frère d’Antoine Cahuzac, qui fut président du directoire de HSBC Private Bank France (avant d’être nommé en Janvier à la tête d’une importante filiale d’EDF). Lors du vote de la réforme constitutionnelle de 2008 permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote à propos du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient. Afin de «préserver la confiance des investisseurs», il se prononce pour une rigueur budgétaire, précisant que cet«objectif interdit la création de postes dans la fonction publique durant le prochain quinquennat». Il fait de la«confiance des marchés» sa priorité.

 

JEAN-MARC AYRAULT – Premier Ministre :

Notable du PS depuis près de 4 décennies. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote parlementaire sur le Mécanisme Européen de Stabilité (qui brade une nouvelle fois un pan de la souveraineté Française aux instances européistes), il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes dont il dirige le groupe, permettant ainsi l’adoption du MES à la majorité absolue. Est mandaté durant la campagne par François Hollande pour traiter la question du vote juif et récupérer les voix, et surtout le soutien, de la communauté.

En 2008, maire de Nantes, il fait voter une subvention de 400 000€ destinée à la rénovation et à l’agrandissement du local servant aux «réunions» de 7 LOGES MACONNIQUES (face aux critiques de l’opposition, il dû finalement abandonner le projet).

 

FRANCOIS HOLLANDE – Président de la République :

FRANC-MACON du GRAND ORIENT DE FRANCE, il prône l’intégration de la « laïcité » dans la Constitution. Millionnaire, il déclare une fortune d’1,17 Million d’euros, omettant la Société Civile La Sapinière, qu’il gère avec Ségolène Royal, dont le capital s’élève à plus de 900 000 €. Membre du CLUB LE SIECLE. Sioniste, il participe à plusieurs reprises aux diners du CRIF, qui salue sa victoire. Il est également membre de la fondation atlantiste FRENCH-AMERICAN FOUNDATION. En 2005, il fit campagne pour le « Oui » au référendum visant à ratifier le Traité Constitutionnel Européen. Lors du vote de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du traité de Lisbonne, il s’est abstenu. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’est également abstenu. Il est élu Président de la République avec moins de 40% des suffrages exprimés. Il est mis en cause par la plainte d’EMMANUEL VERDIN, qui l’accuse d’avoir couvert les agissements pédophiles qui auraient été perpétrés par JACK LANG

http://www.wikistrike.com/article-les-franc-ma-ons-du-gouvernement-hollande-109665926.html

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 18:02

 

En 1944, Nelson Mandela entre au Congrès national africain (ANC) pour participer à la lutte non violente contre les lois de l'apartheid, mises en place par la minorité blanche en Afrique du Sud

 

Nelson Mandela, dit "Nadiba", fête ce mercredi 18 juillet son 94e anniversaire. Premier président noir de l'Afrique du Sud, Prix Nobel de la Paix, il est le symbole de la lutte contre l'apartheid et fut pour cela emprisonné pendant 27 ans. Lorsque l'on parle de cet homme d'exception, ce sont 67 années consacrées au combat contre la ségrégation raciale imposée la minorité blanche. Retour en images sur la vie de l'homme à l'origine de la "nation arc-en-ciel".

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 18:00

2012-07-18T163852Z_1_APAE86H1A8U00_RTROPTP_2_OFRWR-SYRIE-20.JPGBEYROUTH (Reuters) - Un attentat perpétré au coeur du centre de décision du pouvoir syrien à Damas a ébranlé mercredi le régime de Bachar al Assad, tuant dans le bâtiment de la Sécurité nationale trois hauts responsables du gouvernement et de l'armée.

L'Armée syrienne libre (ASL) et un groupe islamiste, la Brigade de l'islam, ont tous deux revendiqué la responsabilité de cet attentat qui survient alors que les insurgés affirment avoir lancé ce week-end la "bataille pour la libération de Damas".

D'après une source proche des services de sécurité syriens, le kamikaze auteur de l'attentat serait un garde du corps appartenant au cercle proche du pouvoir. Il aurait actionné sa charge explosive en pleine réunion de ministres et de responsables militaires et de sécurité.

Parmi les victimes confirmées par la chaîne de télévision officielle syrienne figure le général Assef Chaoukat, vice-ministre de la Défense et beau-frère du président Bachar al Assad.

Le ministre de la Défense, Dawoud Rajha, et le général Hassan Tourkmani, ancien ministre de la Défense et haut responsable militaire, ont également péri dans l'explosion.

Tous trois appartenaient au premier cercle du pouvoir syrien, membre de l'unité d'élite qui dirige au quotidien la gestion de la crise.

Le ministre de l'Intérieur, Mohammad Ibrahim al Chaar, donné pour mort par certains médias arabes et le chef des renseignements, Hicham Bekhtyar, ont été blessés, ajoute la télévision syrienne.

Quelques heures à peine après l'attentat, la télévision d'Etat a annoncé la nomination d'un nouveau ministre de la Défense, Fahad Djassim al Freij, ancien chef d'état-major des forces armées.

Le président syrien n'est pas apparu publiquement depuis l'explosion, mais selon des sources proches, il n'était pas présent à la réunion de mercredi matin.

UN TOURNANT

Cette attaque marque un tournant dans la crise syrienne, qui a débuté à la mi-mars 2011, date des premières manifestations hostiles au régime alaouite et au clan Assad.

"Cet attentat constitue d'une certaine manière l'attaque directe la plus réussie portée contre le régime", a commenté l'analyste Gala Riani, qui estime que "les prochains jours vont être cruciaux".

"A tout le moins, nous pouvons nous attendre à ce que la situation continue de se dégrader, mais je pense qu'il en faudra plus pour abattre le régime d'Assad", a ajouté cette spécialiste du Moyen-Orient pour la société de consultants Control Risk.

"Psychologiquement, ces derniers événements devraient renforcer la détermination de l'ASL et accroître les défections au plus haut niveau du pouvoir", estime Anthony Skinner, responsable de la société de consultants Maplecroft.

Dans un communiqué repris par la télévision officielle, le pouvoir syrien a affirmé que "l'attentat à la bombe terroriste" était l'oeuvre de mercenaires et a promis d'en finir avec les "bandes criminelles". L'état-major de l'armée syrienne a prévenu de son côté que ses troupes étaient "plus déterminées que jamais" à mettre en échec "toutes les formes de terrorisme".

Jusqu'à présent relativement épargnée par les affrontements entre l'armée et les forces de l'opposition, Damas est le théâtre depuis dimanche d'une violence sans précédent depuis le début des manifestations antigouvernementales.

ANNAN DEMANDE LE REPORT DU VOTE A L'ONU

L'ASL la présente comme la "bataille pour la libération de Damas", engagée alors que le Conseil de sécurité s'apprête à mettre aux voix ce mercredi un projet de résolution qui sanctionnerait Damas s'il ne respecte pas le plan de sortie de crise élaboré par Kofi Annan.

William Hague, secrétaire au Foreign Office, a jugé que "tous ces développements augmentaient les arguments en faveur d'une résolution forte et décisive des Nations unies".

Mais Kofi Annan a demandé un report du vote.

La Russie, alliée de la Syrie et qui dispose d'un droit de veto, a réaffirmé son opposition à toute menace de sanctions.

"Adopter une résolution dans un tel contexte reviendrait à apporter un soutien direct au mouvement révolutionnaire", a dit mercredi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Ailleurs dans Damas, les troupes gouvernementales ont fait usage de mitrailleuses et d'armes antiaériennes contre les rebelles dans les banlieues résidentielles.

Les insurgés ont ciblé leurs attaques durant la nuit contre un bâtiment qui abriterait le quartier général des "chabiha", les milices pro-assad. Des chars et des armes antiaériennes ont été postés dans le quartier de Barzeh, dans le nord, où des centaines de familles venues du quartier de Kaboun s'étaient réfugiées.

Un opposition de longue date, Faouaz Tello, craint pour les rebelles "des difficultés dans la chaîne d'approvisionnement", ce qui pourrait les pousser "à un retrait tactique". "Mais il est clair que Damas a rejoint la révolte. En s'en prenant aux quartiers sunnites, comme Midan, le régime montre la nature confessionnelle de la répression", dit-il.

avec Erika Solomon à Beyrouth, Khaled Yacoub Oweis à Amman et Michelle Nicholas aux Nations unies; Marine Pennetier, Henri-Pierre André et Benjamin Massot pour le service français

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 20:43

François Hollande, auquel on ne connaît pas de politique africaine, reçoit aujourd'hui son homologue gabonais Ali Bongo, dont le père fut un symbole de la Françafrique. Questions à Philippe Hugon, directeur de recherche à l'Iris.

Recueilli par PÉKOLA SONNY

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a entamé mercredi soir une brève visite en France où il doit être reçu ce jeudi par le président François Hollande, au grand dam d’opposants gabonais à Paris et d’associations qui réclament la fin de la «Françafrique». Philippe Hugon, directeur de recherches à l’Institut de relations internationales et stratégiques, revient sur cette question controversée.

L’inexpérience diplomatique de François Hollande en Afrique ainsi que les nouvelles équipes arrivées aux ministères des Affaires étrangères et du Développement favoriseront-elles la fin de la Françafrique ?

Oui, on peut dire que c’est le projet. Les personnes placées à des responsabilités politiques n’appartiennent pas à d’anciens réseaux. Ce qu’on appelle la Françafrique, avec son ensemble d'émissaires, de conseillers élyséens qui court-circuitaient les discussions, va disparaître. Mais la politique reste une histoire de compromis. Des principes de realpolitik et de géopolitique continueront à s’appliquer dans certains domaines. François Hollande est observé. On se demande, par exemple, s’il assistera à la prochaine conférence sur la francophonie qui aura lieu en République démocratique du Congo (RDC). Recevoir Ali Bongo, dont le père a joué un rôle central dans la Françafrique, avec le financement de partis et les biens mal acquis peut être mal perçu, mais il n’y a pas d’ostracisme à avoir. Il est normal qu’il soit reçu en tant que président de la République, comme le président guinéen, Alpha Condé, ou encore le président nigérien, Mahamadou Issoufou. Par ailleurs, la France a une base militaire au Gabon.

Si François Hollande connaît peu l’Afrique, qu’en est-il de Laurent Fabius, son ministre des Affaires étrangères ? Plusieurs membres du Parti socialiste sont connus pour avoir des affinités avec des dirigeants africains...

A ma connaissance, Laurent Fabius n’est pas particulièrement impliqué en Afrique. Je ne pense pas qu’il ait des réseaux d’influence du type de ceux que l’on a connu à l'époque de Foccart [le Monsieur Afrique de De Gaulle, ndlr] ou encore sous la présidence de François Miterrand. Mais il y aura certainement des hommes d’influence, nécessaires pour les dossiers sensibles comme celui des otages au Sahel où l’on passe par des réseaux de diplomatie parallèle.

Le poids des intérêts économiques et des grandes entreprises françaises sur place sera-t-il dépassé ?

La question économique sera évidemment prise en compte. Le jeu des intérêts économiques va avoir une influence, mais aujourd’hui, c’est quelque chose à relativiser. C’est en Afrique du Sud, en Angola ou encore au Nigéria que la France possède aujourd’hui ses engagements économiques les plus importants : ce sont des pays où la France ne bénéficie plus de relations d’influence aussi importantes. Les grandes entreprises comme Bolloré, Bouygues, Total, France Télécom vont évidemment vouloir faire valoir leurs intérêts, mais je ne connais pas de relations étroites entre ces grands groupes et les hommes d’Hollande.

Il va y avoir une vraie rupture sur le financement des partis. Le jeu avec l’Afrique est par ailleurs ouvert, il s’agit d’un continent qui a des relations croissantes avec d’autres pays comme la Chine, l’Inde. On entre je pense dans une ère de normalisation. Il ne faut plus fantasmer sur le poids de la présence française en Afrique. Si Nicolas Sarkozy a pu soutenir l'élection d’Ali Bongo, je ne pense pas que que François Hollande s’impliquera de la même manière d’autant plus qu’il n’a pas d’engouement particulier pour l’Afrique.

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 17:51

Au regard des enjeux culturels, du Sommet sur la Francophonie qui aura lieu en octobre 2012 en Republique Democratique du Congo, pays africain organisateur; face aux enjeux geostrategiques de la Francophonie en Europe de l'Est, cas de l'Ukraine et enfin aux interrogations que les intellectuels ont par rapport a la langue Francaise en ce 21eme siecle; depuis plus de deux ans nous avons reflechi et pris la resolution d'organiser une journee de reflexion sur la Francophonie et la langue Francaise dans la ville de Kiev en Ukraine. Ce pays etant membre observateur de l'Organisation Internationale de la Francophonie, cela nous pose aucun probleme.

Cette journee de reflexion se deroulera le 11 Aout 2012, dans la salle de conference de l'HOTEL TOURISTE a kiev en Ukraine. Elle reunira, durant plusieurs heures, des intellectuels, des politiques, des chefs d'entreprises, des professeurs et chercheurs, des etudiants, pres de 150 personnes.

La journee de reflexion aura pour theme general: les intellectuels et les dynamiques de la langue francaise au 21eme siecle.

Selon le deroulement du programme de la dite journee, plusieurs sujets seront debattus notamment: Le francais comme langue " differentielle" vu du monde non francophone; l'internet facteur d'amplification essentiel de la langue francaise pour l'education, la litterature, l'art, la culture, l'enseignement superieur et la recherche; disparition ou transformation de la langue francaise apres le 21eme; la place de la francophonie et les langues etrangeres; la democratie, les Droits de l'homme et la francophonie enjeux et perspectives ? L'Afrique futur berceau de la langue francaise; la francophonie et la logique du pouvoir en Ukraine; Francophonie et Immigration. Ce sont les sujets parmis lesquels les orateurs auront a exposer.

Les orateurs selon leurs specialites, professions, activites, charges et responsabilites politiques , economiques et sociales, leurs interets pour la langue et la francophonie, ils auront a exposer, et dans la perspective d'enrichir les debats. durant la journee.

Nous allons connaitre la presence d'un representant du parlement Ukrainien, du gouvernement Ukrainien et des attaches des ambassades des Etats membres de la francophonie.

Financierement nous sommes jusqu'a present en mesure de prendre en charge le deroulement de la journee de reflexion.

Le Francais 9eme langue la plus parlee sur la planete, 900.000 professeurs de francais dans le monde, 781 etablissements francophones d'enseignement superieur et de recherche, 60% des francophones ont moins de 30 ans, le francais langue officielle dans 32 Etats membres, 96,2 millions de francophones en Afrique, 890 millions d'habitants, 220 millions de francophones dans le monde, 75 Etats et gouvernements de l' OIF; une telle journee de reflexion en Ukraine a sa raison d'etre, et nous sommes engages et determines a l'organiser pour l'interet de la langue francaise, pour l'utilite de la francophonie dans la mondialisation. Cette journee est aussi un dialogue interculturel et de valeurs partagees.

L'ecrivain et poete d'origine Congolaise Odessele Ngueyitala Nsele, presidera la dite journee et il profitera de l'occasion pour evoquer son prochain roman intitule A L'ECHELLE DES TROPIQUES et son recueil de poeme LES NOUVELLES CHRONIQUES CHRETIENNES tome 1.

Au lendemain de la journee de reflexion un livre contenant toutes les reflexions des participants pourraient voir le jour et pourrait etre presenter au Secretaire General de l'organisation internationale de la francophonie, et sans oublier a la Ministre Francaise chargee de la Culture et de la francophonie.

Enfin, nous soulignons aussi que nous avons d'autres projets culturels de grande envergure, que nous souhaiterons organiser dans un avenir proche.

Fait a kiev le 2 Juin 2012.


ODESSELE NGUEYITALA  NSELE
Ecrivain et poete.

59/1 williamsa str, appartement 5
65089, odessa-ukraine
Tél: +380932129721      



PROGRAMME PROVISOIRE

Date: Samedi 11 Aout 2012
Lieu: Sale de conference de L'HOTEL TOURISTE a Kiev-Ukraine.
           ( Metro livoverejna)

10h00 min---10h05 min: Ouverture et presentation de la journee de reflexion.
10h05 min---10h15 min: Chant traditionel Africain.
10h15 min---10h20 min: Presentation des orateurs.
10h20 min---10h50 min: Expose sur l'histoire de la langue Francaise;       

10h50 min---11h15 min: Questions et Reponses sur le sujet expose.
11h20 min---12h00 min: Expose sur les dynamiques de la langue Francaise
                                           au 21e siecle;


12h00 min---12h20 min: Questions et Reponses sur le sujet expose.
12h20 min---12h35 min: Repos.
12h35 min---13h15 min: Expose sur l'internet facteur d'amplification essentiel
                                 de la langue Francaise, pour l'education, la litterature,
                                 l'art, la culture, l'enseignement superieur et la
                                          
13h15 min---13h35 min: Questions et Reponses sur le sujet expose.
13h40 min---14h20 min: Expose sur les enjeux geostrategiques de la Francophonie
                                 en Europe de l'Est, cas de l'ukraine; par
                                          
14h20 min---14h35 min: Questions et Reponses sur le sujet expose.
14h40 min---15h20 min: Mondialisation, la democratie, les Droits de l'homme
                                  Et la Francophonie, enjeux et perspectives?
                                          
15h20 min---15h40 min: Questions et Reponses sur le sujet expose.
15h40 min---15h50 min: Chant melodique.
15h50 min---16h00 min: Cloture de la journee de reflexion.

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 20:47

La chancelière Angela Merkel a déclaré mardi qu'elle pensait avoir des points d'accord sur la croissance avec le président français François Hollande, malgré des différends étalés au grand jour ces dernières semaines.

"Je n'ai aucun souci sur le fait qu'il y a des points d'accord" sur la croissance entre nous, a déclaré la chancelière lors d'une conférence de presse commune à Berlin. Elle a souligné que la croissance était "un concept général" qui pouvait recouvrir différents types de mesures, et qu'elle allait discuter avec M. Hollande des différences de vue qu'ils peuvent avoir.

La chancelière allemande Angela Merkel a affirmé mardi à Berlin que la France et l'Allemagne étaient "conscientes de la reponsabilité qu'elles ont pour un bon développement" de l'Europe, en recevant le président français François Hollande.

"Nous sommes d'accord pour dire que nous avons le devoir de travailler ensemble", a-t-elle ajouté, assurant que parfois la presse évoquait "des divergences plus importantes qu'elles ne le sont réellement" entre elle-même et M. Hollande.

Le président français François Hollande a affirmé mardi à Berlin, en compagnie d'Angela Merkel, vouloir une "relation entre la France et l'Allemagne équilibrée et respectueuse de nos sensibilités politiques".

"Nous voulons travailler ensemble pour le bien de l'Europe", a ajouté M. Hollande à l'issue d'un entretien avec la chancelière allemande.

La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré mardi qu'elle était prête avec le président français François Hollande à envisager des mesures supplémentaires de croissance pour aider la Grèce.

L'Allemagne et la France sont prêts "à étudier la possibilité de mesures supplémentaires pour la croissance en Grèce", si ce pays le demandait, a déclaré Mme Merkel lors d'une conférence de presse commune avec M. Hollande à Berlin.

Le président français François Hollande a affirmé mardi à Berlin avec la chancelière Angela Merkel qu'il était "prêt à tout mettre sur la table" à Bruxelles, y compris la question des euro-bonds.

"Je suis prêt à tout mettre sur la table lors du conseil européen (du 23 mai), y compris les euro-bonds", a-t-il souligné à l'issue d'un entretien avec Mme Merkel à Berlin.

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 04:59

Hollande a présidé le débat de l’entre-deux tours. Sarkozy, sur la défensive, a multiplié les références à l’Allemagne et accusé son adversaire d’être un menteur. Lequel a joué de l’autorité tranquille

« C’est terrible d’avoir toujours dans votre esprit le mot “mensonge” »

 

Le candidat UMP s’est alors posé en victime, maltraité par les socialistes, comparé à Franco, Laval, Pétain, Madoff. Si « le leader de la famille ne dit rien, c’est qu’il cautionne ». Et Hollande de lui renvoyer les noms d’oiseaux dont l’UMP a pu l’affubler. « Monsieur Sarkozy, vous aurez du mal à passer pour une victime. »

 

 

Quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe, vous êtes toujours content.

– C’est un mensonge.

– Ah ? Alors je vous présente mes excuses : vous êtes très mécontent de vous. »

- Sarkozy perd pied tutube, grimace de la lèvre. Hollande est en train de s'installer dans ce débat

 

Alors on passe à leur conception du poste de président de la République.

Sarkozy décrit un Président qui « doit être en première ligne ». Hollande, lui, se lance dans une longue tirade construite sur une anaphore :

« Moi, président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Elysée.

Moi, président de la République, je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur.

Moi, président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fond pour mon propre parti dans un hôtel parisien.

Moi, président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante [...]

Moi, président de la République, je n’aurai pas la prétention de nommer les présidents des chaînes publiques [...]

Moi, président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire.

Moi, président de la République, j’aurai aussi à cœur de ne pas avoir de statut pénal du chef de l’Etat, je le ferai réformer. [...]

Moi, président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire. [...]

Moi, président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres [...]

Moi, président de la République, les ministres ne pourraient pas cumuler leurs fonctions avec un mandat local. [...]

Moi, président de la République, je ferai un acte de décentralisation. [...]

Moi, président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés. [...]

Moi, président de la République, j’engagerai de grands débats, on a évoqué celui de l’énergie. [...]

Moi, président de la République, j’introduirai la représentation proportionnelle pour les élections législatives. [...]

Moi, président de la République, j’essaierai d’avoir de la hauteur de vue. [...] ».

 

« Ponce Pilate ! »

Quand Hollande accuse le président sortant de s’être comporté en chef de majorité, d’avoir été un Président partial, il dépeint son adversaire en « petit calomniateur ». Puis lui envoie une boule puante nommée DSK. Hollande bredouille qu’il ne connaissait pas « la vie privée » de l’ancien ministre de l’Economie de Jospin. Cri du cœur de Sarkozy : « Ponce Pilate ! ».

Pourquoi, connaissez-vous la vie privée de tous vos collaborateurs ? Sentant venir le piège. Sarkozy ferme la parenthèse aussi rapidement qu'il avait ouvert.

Après un passage ridiculement court sur les questions internationales, les deux débatteurs sont invités à livrer leurs conclusions

 

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 19:08
Selon un document consulté par Mediapart, le marchand d’armes Ziad Takieddine, organisateur en 2005 et 2007 des visites de Nicolas Sarkozy et de ses proches en Libye, aurait mis en place les « modalités de financement » de sa campagne présidentielle de 2007 par le régime de Kadhafi, en lien avec Brice Hortefeux, alors ministre des collectivités locales, et Saïf al-Islam. Un montant de 50 millions d'euros, une banque suisse et un compte à Panama sont évoqués dans ce document.

Ce rebondissement dans l'affaire Takieddine montre le caractère indispensable de l'investigation indépendante !
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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 18:48

Lors de sa première comparution à la CPI, Laurent Gbagbo s'est vu signifier les charges qui pèsent contre lui. Et s'en est pris vivement à la France. Florilège.

Première comparution de Laurent Gbagboà à la CPI. Le jury fait son entrée dans la salle à 14 heures précise. Laurent Gbagbo, les avocats de la défense, et l’accusation se lèvent puis se rassèyent. Costume bleu marine, cravate ciel et chemise blanche, l'ancien chef de l'État ivoirien est assis au dernier rang, à droite des juges. La juge Silvia Fernandez de Gurmendi lui demande de décliner son identité. « Je suis Laurent Koudou Gbagbo, mais officiellement, sur le papier, c’est Laurent Gbagbo. On m’appelle aussi Koudou, c’est mon vrai nom. Je suis né en 1945 à Gagnoa en république de Côte d’Ivoire », répond l’ancien président.

« Comprenez-vous bien le français », lui demande alors la juge. Réponse : « Je ne parle que français, malheureusement ». La juge rappelle qu’il ne s’agit pas d’un procès mais d’une audience qui a pour but de vérifier son identité, de lui signifier les charges qui pèsent contre lui et de lui lire ses droits. « J’ai été informé des crimes que l’on me reproche et de mes droits », se contente de dire Gbagbo avant de se rafraichîr. La juge lui explique qu’il ne peut témoigner contre lui-même et s’avouer coupable. Le detenu opine du chef avant de regarder les personnalités présentes dans le public, toutes assises derrière une vitre de verre.

Dans l'assistance, des représentants des corps diplomatiques, des militants associatifs ivoiriens, des membres des collectifs de victimes et, bien-sûr, la presse. Une centaine de journalistes ont fait le déplacement à La Haye. Il y a aussi Me Habiba Touré, une conseillère jurique de l'ex-président et Me Rodrigue Djadjé, l'avocat de Simone Gbagbo, l'épouse de Gbagbo actuellement recluse à Odienne au nord de la Côte d'Ivoire.

"C’est l’armée française qui a fait le travail"

À 14h11, en réponse à une question sur sa détention, l’ancien chef d’État se lève avant d’entamer un long plaidoyer contre l’intervention militaire de la France en Côte d’Ivoire et la manière de gouverner du président Ouattara. « Les conditions de ma détention à la Cour de La Haye sont correctes, a-t-il affirmé. Ce sont les conditions de détention normales d’un être humain. Par contre, celles de mon arrestation, le 11 avril 2011, le sont moins. J’ai été arrêté dans les décombres de la résidence officielle du chef de l’État qui a été bombardée du 31 mars au 11 avril. Le jour de l’assaut final, une cinquantaine de chars français ont encerclé la résidence. C’est l’armée française qui a fait le travail. Les forces régulières étaient alors de mon côté. Le ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, est décédé devant mes yeux. Mon médecin personnel, le Dr Christophe Blé, a également failli mourir. Mon fils aîné, Michel Gbagbo, actuellement en détention - pourquoi l’a-t-on arrêté si ce n’est parce que je suis son père - a été battu sous mes yeux. »

Je ne voyais pas le soleil. Ce n’est que lors des visites de mes avocats que j’ai pu voir la lumière du jour.

« On m’a alors emmené à l’hôtel du Golf, siège de campagne d’Alassane Ouattara. Le 13 avril, l’Onuci nous a transférés (avec son médecin, NDLR) à Korhogo, à plus de 500 km de là. On m’a alors enfermé dans une villa. On ma proposé trois repas par jour mais, comme je ne mange pas le matin, je n’en ai accepté que deux. Je ne voyais pas le soleil. Ce n’est que lors des visites de mes avocats que j’ai pu voir la lumière du jour. Et encore, mon avocat, Me Emmanuel Altit, est venu à Korhogo au terme d’un périple de deux jours. Mais on l’a empêché de me voir. J’ai connu l’enfermement sans pouvoir marcher, voir le ciel, sortir dehors. J’ai eu de nouvelles pathologies en plus de celles que j’ai déjà. Je ne suis plus un jeune de 20 ou 30 ans, vous savez. J’ai mal à l’épaule et aux poignets. Heureusement, depuis je suis arrivé à La Haye, j’ai passé des radios et on me donne des médicaments ».

"Surpris par certains comportements"

Le chef de l’État a alors marqué un léger temps mort, le temps de sourire et de lancer un regard à la presse, avant de continuer : « Concernant mon transfert à La Haye, je suis surpris par certains comportements... Là encore on nous a trompé. On m’a appelé (mardi dernier, NDLR) pour me demander de rencontrer un magistrat qui devait m’entendre dans le cadre d’une affaire. Pendant que l’on discutait avec ce magistrat au tribunal de Korhogo, le juge d’application des peines est arrivé avec le mandat d’arrêt de la CPI.
Immédiatement, j’ai improvisé (en fait, c’est la chambre d’accusation d’Abidjan qui s’est réunie exceptionnellement à Korhogo, NDLR) une séance de jugement pour que la Cour donne son autorisation à mon transfert. »

Je suis venu à La Haye sans rien excepté mon pantalon et ma chemise.

Nouvelle reprise de souffle avant de conclure : « Je suis là, on va maintenant aller jusqu’au bout. Madame la juge, je tiens toutefois à vous signaler, pour les cas futurs, que l’on peut faire les choses de manière plus normale. On n’a pas besoin de se cacher pour nous transférer à La Haye. J’ai dirigé la Côte d’Ivoire pendant dix ans. Je n’ai pas fait ça. Une fois l’audience de Korhogo achevée, mon geôlier (le commandant Fofié Kouakou, en poste à Korhogo, NDLR) m’a emmené dans sa voiture en direction de ma villa. Mais il a dépassé le lieu de ma résidence. "On ne s’arrête pas", ai-je demandé. Il m’a répondu : "Non, on va l’aéroport. Il n’est pas éclairé et votre avion doit partir avant 18 heures 30. Ou est ce que je vais ?" lui ai-je alors demandé. Il n’a pas eu le courage de me le dire. Il a dit : "Abidjan." J’ai alors rigolé car j’avais compris. Je suis venu à La Haye sans rien excepté mon pantalon et ma chemise.

Madame la juge, prenez les précautions pour que dans d’autres pays, d’autres cas, cela ne se reproduise pas. Ça ne sert à rien. On veut faire croire que les gens ne veulent pas comparaître devant la CPI. Si on m’a accusé, c’est qu’on a des éléments de preuve. Lorsque je comparaîtrai, vous aurez les miens et vous jugerez. »

Hymne ivoirien

Laurent Gbagbo, s’est alors rassis à 14 heures 23 après une intervention de 12 minutes. La juge a alors fixé l’audience de confirmation des charges au 18 juin 2012. Une date qui pourra être reportée à la demande de l’accusation ou de la défense, si ceux-ci veulent plus de temps pour préparer l’audience. Mais ni le procureur Moreno Ocampo ni Me Emmanuel Altit n’ont, pour l’instant, émis ce souhait. La juge a alors demandé à ce qu’on attende la sortie des juges pour escorter Laurent Gbagbo en dehors du prétoire. L’ancien président s’est alors tourné vers le public. Il a salué Me Touré et Me Djadjé avant que le rideau se ferme.

Laurent Gbagbo a alors quitté la salle d’audience avant d’être ramené dans sa cellule de la prison de Scheveningen à une dizaine de kilomètres de là. Ses partisans, qui ont entonné l’hymne ivoirien durant les débats, ont eux aussi quitté leur loge avant de répondre aux questions de la presse. Dans les prochaines semaines et les prochains mois, le détenu va se consacrer à la préparation de sa défense qui, à l’image de ce qu’il a montré à cette audience, devrait être « musclée ». Ses cibles : la France et la république d’Alassane Ouattara.

________

Par Pascal Airault,

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L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

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Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

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Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

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Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

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"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

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Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

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Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

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Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

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Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

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CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

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La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

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DERNIERES MINUTES

Somalie: l'ONU annonce la fin de plus de six mois de famine

 

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Egypte: deux morts dans des affrontements police-manifestants à Suez

 

L'ONU met en garde contre une catastrophe alimentaire dans le Sahel

 

Mali: réaménagement du gouvernement, négociations à Alger avec les rebelles touareg

 

Nigeria: six morts et des explosions de bombes artisanales dans le nord-est

 

Un Rwandais extradé du Canada inculpé de planification du génocide

 

Droit d'asile d'un Soudanais: la France épinglée par la Cour européenne des droits de l'homme

 

Afrique du Sud: le groupe minier Impala Platinum licencie 13.000 personnes

 

La Libye va enquêter sur les cas de torture dans ses prisons

 

Nigeria: les autorités interrogent le porte-parole présumé de Boko Haram

 

Sénégal: Wade qualifie de simple "brise" la contestation de sa candidature

 

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Afrique du Sud: 18 ans de prison pour le meurtre d'une lesbienne des townships

Evénements

 

Le Congo célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance.

 

C’est l’heure du bilan.

Fulbert Youlou - 3 ans : mise en place de la première administration post-coloniale

Massamba Dé

bat -  4 ans : début d’industrialisation du pays

Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

Evénements festifs

 

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