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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 07:18

Chers compatriotes et patriotes africains,

 

Autant, je comprends que l'émotion et la tristesse qui meurtris nos cœurs suite à la reddition du président Laurent BAGBO qui a signé la chute de son régime grâce à l'intervention des forces républicaines d'Alassane OUATTARA, mais aussi et surtout des forces Licorne de la FRANCE, et ceci: en plein cœur de l'Afrique et 50 ans après les indépendances. Voyez-vous que c’est la première fois dans l’Histoire que des forces rebelles sont appelées forces républicaines !

Autant, je constate que BAGBO a trahi les idéaux nationalistes qu’il a toujours prônés et ceci, malgré le large soutien de l'opinion africaine, et pour cause:

1. BAGBO a refusé de mourir en ''Martyr'', car je cite: il a supplié les hommes armés venus l'arrêter de ne pas le tuer avec cette phrase: "je vous supplie mes enfants ne me tuez pas ainsi que ma femme votre mère'': quelle honte ! Il refuse de mourir pour l'Afrique et les ivoiriens qu'il a déjà envoyé à la mort. Voyez-vous que comme lui, Salvador Allende de Chili avait préféré mourir sous les bombes de ses adversaires plutôt que de se rendre à eux!

2. BAGBO a préféré de désigner des avocats français en refusant des avocats africains pour le défendre à son procès historique déjà annoncé (avec seul un seul avocat africain), alors qu'il dénonce un complot des français contre lui et la Côte d’ivoire. Aucune raison stratégique de défense ne peut expliquer ça parce que la conviction et la symbolique en politique et devant l'Histoire obligent que BAGBO soit défendu par des avocats africains mieux noirs, car un barreau africain ou noir aurait pu être un symbole fort! En tout cas, Nelson Mandela et Martin Luther King n’ont jamais choisi des avocats « blancs » pour défendre la cause « noire » !

Autant, je constate que l'Union Africaine et l'élite africaine ont échoué pour n'avoir pas pu imposer une « solution consensuelle » symbolique de''l'arbre à palabre'', car plutôt que de reconnaitre la victoire électorale de l'un ou de l'autre, aussi OUATTARA soit-il, parce qu’elle aurait pu''déposer'' les deux hommes en annulant le scrutin et en convoquant immédiatement une « Concertation Nationale Inclusive dite Conférence Nationale » afin de remettre la ''souveraineté’’ au peuple, et en envoyant une force d'interposition africaine chargée de mettre en œuvre l'organisation de cette réunion sous l'égide de l'UA. En réalité, c'est l'échec de l'UA qui a donné l'opportunité à la Communauté internationale d'agir à la place des africains !

Pour ma part : face au lourd tribut payé par les populations innocentes en terme de morts par massacre (Duékoué), guerre (Abidjan) et maladie (embargo en médicament/hôpitaux), je condamne BAGBO et OUATTARA qui ont préféré donner la morts à leurs compatriotes pour leur lutte au pouvoir plutôt d'y renoncer surtout après la publication de l’information sur les massacres de Duékoué

Chers compatriotes africains, permettez-moi en  fin de vous dire que dans le rapport de force qui engage les africains face à la France et l'Occident: soyons lucide en reconnaissant que l'Afrique n'a pas les moyens de sa résistance, car les élections et mêmes les forces d’interposition militaire sont financées par l’Occident. Mais, je refuse de me rendre comme BAGBO, je préfère MOURRIR l'arme à la main!

A bon entendeur salut!

La lutte pour la libération de l'Afrique continue,

Bon courage à tous,

Fraternellement,

Prince Kitemo,

Porte parole (CCSC) 

 

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 08:15

La République du Congo membre des pays PPTE va accorder 500 mille dollars au Gouvernement japonais sous forme d'aide humanitaire destinée aux victimes de la catastrophe naturelle survenue le mois dernier. L'annonce a été faite le 18 avril à Brazzaville par le Président de la République Dénis Sassou-N'Guesso au cours d'une rencontre avec l'ambassadeur du Japon au Congo, Kitazawa Kanji. En même temps les assenceurs du CHU de Brazzaville sont hors service et attendent la générosité des amis de Joe Ebina pour être remis en état de fonctionnement.

Denis Sassou Nguesso préfère faire bonne figure à l'étranger. La  générosité qu'il prouve à l'égard de l'étranger, s'il pouvait aussi l'avoir envers les congolais, le peuple congolais pouvait mieux vivre et mieux se soigner.

 Sasou Nguesso était parti cherché les éthiopiens en guise d’aide humanitaire envers ces populations qui connaissaient de grosses difficultés dues à des sécheresses à répétition. Si l’action en elle même est louable, il va de soit de se demander qu’adviennent les enfants de la rue de Brazzaville. Des orphelins des guerres civiles et des victimes du sida abondent les rues de nos grandes villes à la Mercie de tous les pervers sans aide et dans l’indifférence. Denis Sassou Nguesso et son gouvernement sont comme d'habitude absents.

Cet homme de "cœur" ne pouvait-il pas construire des orphelinats dignes de ce nom pour accueillir ces malheureux ? Cela ne couterait pas quand même 500 mille dollars.

C’est vrai qu’on n’est jamais prophète chez soi.

Joseph Bafoua Nsoni

 

 

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 09:34

berrebi-serge.jpg

 

A Messieurs :

Clément MIERASSA, Mathias DZON, Pascal TSATY MABIALA, Guy Romain KINFOUSSIA, Christophe NGOKAKA, Bonaventure MBAYA. Eugène DIKAMONA, Paul Marie MPOUELE, Raymond GAMBOU.

Et aux Responsables des Associations et Partis politiques suivants :

- Le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) ;
- Le Congrès du Peuple (CP) ;
- La Convention Nationale pour la Démocratie et le Développement (CNDD) ;
- La Convergence Citoyenne (CC) ;
- Le Mouvement MIKALE ;
- Le Mouvement des Verts du Congo (MVC) ;
- Le Mouvement pour l’Intégration Sociale (MIS) ;
- Le Parti pour l’Alternance Démocratique (PAD) ;
- Le Parti Social-Démocrate Congolais (PSDC) ;
- Le Parti pour le Renouveau démocratique;
- Le Rassemblement pour le Bien-être Congolais (RCB) ;
- le Rassemblement pour le Congo (RAPCO) ;
- Le Rassemblement pour la Démocratie et la République (RDR) ;
- Le Rassemblement des jeunes Patriotes (RJP) ;
- L’Union pour la Démocratie et la République (UDR-MWINDA) ;
- L’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS) ;
- L’Union Patriotique pour le Renouveau National (UPRN).

Messieurs,

C’est avec le plus grand intérêt et une véritable satisfaction que j’ai pu prendre connaissance du Communiqué final de la 3ème Convention Nationale du FPOC qui s’est tenue le 09 et10 avril 2011 à Brazzaville.
Ce n’est qu’un ancien opérateur économique, étranger, spolié par le pouvoir dictatorial de Monsieur Sassou NGuesso qui se permet de s’adresser à votre honorable Assemblée de démocrates que j’espère sincères. La résistance abusive à laquelle je suis confronté n’est rien par rapport à l’arbitraire que vous subissez au quotidien et que je tente de dénoncer sur mon blog (Le blog de Serge BERREBI)(cliquez sur le lien).

Les traumatismes subis par la population congolaise durant les guerres civiles à répétition depuis 1997 incitent à la prudence et à la modération. Brazzaville a été bombardée à l’arme lourde avant les villes libyennes et avant les villes ivoiriennes. Les horreurs que l’on découvre aujourd’hui étaient votre ordinaire durant de long mois sans que la communauté internationale, les ONG et les médias ne réagissent…
Ces faits indiscutables permettent de comprendre cette modération dans l’expression de vos conclusions. Pour avoir été un proche du regretté Bruno Ossebi, j’en connais tous les dangers que « nous » encourons tous.

Il me faut cependant porter à votre attention l’exploit, ô combien, téméraire, accompli par un observateur privilégié, résidant une bonne partie de son temps à Brazzaville. Cet homme de presse, pourtant subventionné par le pouvoir de Monsieur Sassou NGuesso, est allé aussi loin, si ce n’est plus loin, que je vais lorsque je dénonce l’opacité des transactions pétrolières. (http://sergeberrebi.over-blog.com/article-retour-au-troc-et-a-la-compensation-71063080.html)(cliquez sur le lien)

Je vous encourage vivement à reprendre mot à mot chacune de ses interrogations et de les faire totalement vôtres ! Certes il a été facile pour moi, vivant maintenant malheureusement loin de Brazzaville, de dénoncer le fait que le fils du président congolais, Monsieur Denis Christel Sassou NGuesso, gère des sommes colossales sans devoir en rendre compte à quiconque. C’’est près d’un milliard de dollars par mois, soit environ 500 milliards de FCFA, qu’il se charge de commercialiser en toute opacité.(http://sergeberrebi.over-blog.com/article-cotrade-asia-ltd-ou-la-transparence-du-necoge-petrolier-a-la-congolaise-68014447.html)(cliquez sur le lien)

Depuis des mois, les monarchies du Golfe Persique, au vent de la révolte qui souffle en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, ont débloqué des milliards de dollars afin de soulager les souffrances de leurs populations. Insensibles, totalement insensibles à vos misères, le petit clan de sangsues qui vous dirige s’est contenté d’augmenter l’impact de leurs prélèvements grâce à l’augmentation du prix du pétrole et à l’augmentation de la production. Je dois vous rappeler que la hausse des prix du brut, grâce aux contrats de partage production, augmente les quantités qui reviennent au titre du profit-oil à la République du Congo, via la SNPC et que cette dernière se les approprie !
Le Rédacteur en Chef des Dépêches de Brazzaville vous invite à vous poser un certain nombre de questions. Posez-les vous et posez les également de la manière la plus vive qui soit. Votre pays n’est pas dépouillé, comme le sous-entend l’article en question, par des compagnies pétrolières, dont la taxation ne dépend que de vous, mais par un petit groupe de quelques personnes qui s’accapare la quasi-totalité des revenus du pétrole congolais.

Monsieur Pigasse, car c’est de lui qu’il s’agit, est un observateur averti et privilégié. Son éditorial est sûrement davantage un cri du cœur qu’une interrogation niaise face aux exorbitants montants détournés. Le Rédacteur en Chef des Dépêches de Brazzaville a suffisamment et longuement milité pour l’effacement de la dette congolaise, en espérant qu’elle mettrait un terme à la pauvreté, pour s’estimer trahi et roulé dans la farine par le vrai « boulanger » de l’Afrique Centrale.
En espérant, que cette contribution de « deux non-congolais », l’un, bête noire du régime, et l’autre, jusqu’à maintenant son plus fervent propagandiste, servira votre juste combat.
Veuillez agréer, Messieurs, l’expression de mes respectueuses et très fraternelles salutations.

Serge Berrebi

Editorial
Vendredi 15 avril 2011

De bon ton

ll n’est certainement pas de bon ton, dans le milieu feutré de l’industrie pétrolière où l’importance des enjeux incite à la plus extrême discrétion, de poser des questions aussi délicates qu’essentielles. Par exemple: où vont les recettes supplémentaires, a priori énormes, procurées par la flambée actuelle des prix de vente des hydrocarbures ? Les frais de prospection, de production, de transport et de commercialisation étant depuis longtemps amortis, du moins pour l’essentiel des gisements, comment se trouve partagé le surplus de recettes procuré par la hausse continue des prix de l’or noir ? La nation congolaise, à qui appartiennent ces ressources naturelles et qui les a simplement mises en location, est-elle la première bénéficiaire de l’augmentation quotidienne des recettes qu’elles procurent ?

Le nombre d’opérateurs étant limité chez nous, au Congo, il ne devrait pas être très difficile d’obtenir des réponses claires à des questions aussi directes. Mais sauf à ne pas suivre l’actualité avec une attention suffisante ce qui, vous en conviendrez, serait un comble pour les observateurs que nous sommes, nous n’avons pas entendu dans les dernières semaines des voix s’élever du sein de l’administration congolaise ou des quelques entreprises concernées le moindre début de réponse à ces interrogations. Et c’est pourquoi nous les posons de façon très directe à travers ces colonnes avant que l’opinion congolaise se charge de le faire par d’autres voix.

Le problème est simple : si l’on admet, avec tous les grands patrons mondiaux du pétrole et du gaz, que le prix des hydrocarbures ne peut que s’accroître au fil du temps, quelle part de ce surcoût rentrera dans les caisses de l’État congolais ? 5%, 25%, 50%, 75 % , plus même ? En bonne logique et sauf si des accords particuliers ont été passés ici ou là, l’essentiel des recettes supplémentaires procurées par l’or noir devrait revenir à la nation congolaise ; ce qui aurait pour résultat de donner un formidable coup de fouet au développement du pays et de lui permettre de résoudre les problèmes sanitaires, sociaux, de formation, d’équipement auxquels il est présentement confronté. En dix ans, c’est un trajet deux ou trois fois plus long que le chemin d’avenir qui pourrait ainsi être parcouru !

Il n’est peut-être pas de bon ton de s’interroger publiquement sur un tel sujet. Mais c’est assurément faire preuve de bon sens que le faire dans les colonnes d’un simple journal car tôt ou tard, et plutôt tôt que tard, les Congolais s’empareront de la question. Et ce jour-là il faudra bien répondre.

Les Dépêches de Brazzaville

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 08:46

Le Chef de l’Etat congolais a effectué une visite ce 15 avril à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC) où il s’est entretenu en tête-à-tête avec son homologue Joseph Kabila Kabange, sur les questions de coopération, de sécurité et d’assistance mutuelle.

2895815-4099065.jpgCette visite intervenant à un moment particulier de l’histoire des relations des deux pays, augure de bonnes perspectives de coopération, d’amitié et de fraternité.

Le communiqué final qui a sanctionné cette visite stipule que «... dans le cadre des relations fraternelles et de bon voisinage, les deux Chefs d’Etat ont débattu, en tête-à-tête, des sujets d’intérêt commun, y compris les problèmes de sécurité, les questions de coopération et d’assistance mutuelle, et le renforcement des liens séculaires. Les entretiens se sont déroulés dans un climat de convivialité et de grande fraternité. Son excellence Monsieur Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo, a exprimé au nom de toute sa délégation, sa haute appréciation à son excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange, Président de la RDC, pour la chaleur et la haute qualité de l’accueil qui lui a été réservé».

Ce communiqué rendu public au terme des entretiens des deux Chefs d’Etat, a été signé par les ministres en charge des affaires étrangères des deux pays.

Le Président Sassou-N’Guesso était accompagné du ministre des affaires étrangères et de la coopération Basile Ikouébé, du ministre de l’intérieur et de la décentralisation Raymond Zéphirin Mboulou, du ministre à la présidence chargé de la défense nationale Charles Zacharie Bowao, ainsi que d’autres personnalités.

En rappel, le 25 mars dernier, le Gouvernement de la RDC a rappelé son ambassadeur à Brazzaville, Esther Kinrongozi, suivie d’autres diplomates quelques jours plus tard.

La visite du Président Sassou-N’Guesso dans la capitale de la RDC aura permis aux deux parties de dissiper tout malentendu.

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 05:40

La Commission nationale de contrôle et d'évaluation a rédigé un rapport sur la crise née de l'auto-structuration des organes de la transition pour la réunification de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS). Dans ce document, elle notifie qu'aucun des permanents du conseil des vice-présidents n'a été désigné dans les conditions prévues par la Charte de la transition 

Selon la Commission de contrôle et d'évaluation, l'article 21 de la Charte de la transition stipule que « durant la période de transition, le consensus sera privilégié dans la prise de décisions au sein de tous les organes de la transition. En l'absence du consensus, la majorité des deux tiers sera requise ».  

Au regard du rapport présenté par le vice-président Victor Tamba-Tamba, argumente la Commission, on remarque que la vérification des mandats ne fait état que de vingt-huit membres, avec vingt-cinq présents et trois excusés, Christophe Moukoueké étant considéré comme démissionnaire. Il n'est pas fait état des douze autres vice-présidents. Pour les excusés, il n'est pas fait état non plus de procuration à utiliser en cas de vote. La commission conclut en conséquence que la désignation de Victor Tamba-Tamba, à l'issue de la rencontre du 11 décembre, en qualité de permanent du conseil réunifié des vice-présidents n'est pas conforme à l'article 21 de la Charte de la transition. 

À propos du procès verbal présenté par le vice-président Pascal Gamassa, la Commission a noté qu'il y avait onze présents, treize excusés et dix-sept absents. La lecture de la suite du procès verbal, indique la Commission, donne la nette impression que le marché pour ramener Christophe Moukoueké dans les rangs après sa démission a été d'accepter en bloc tous les amendements apportés à la Charte de la transition, qui avaient été purement et simplement ignorés auparavant par Pascal Gamassa au nom de la direction de l'Upads. La Commission conclut que la désignation de Pascal Gamassa et de Christophe Moukoueké, à l'issue de la réunion du 12 décembre, en qualité de premier et deuxième permanent du conseil des vice-présidents n'est pas conforme à l'article 21 de la Charte de la transition. 

Par ailleurs, la Commission de contrôle et d'évaluation invite l'ensemble des vice-présidents à ne pas endosser collectivement ou individuellement la responsabilité de l'implosion du parti et à revenir instamment à l'esprit et à la lettre de la Charte de la transition, particulièrement en ses articles 6 et 21 qui invitent à la désignation du permanent du conseil des vice-présidents par consensus et à défaut par la majorité des deux tiers requise. 

En réalité, commente la Commission, si les membres du conseil réunifié des vice-présidents se montrent incapables d'apporter une solution conforme à la Charte de la transition dans un délai raisonnable qui ne mette pas en péril la survie du mouvement, la charge revient au Conseil national de la transition d'appliquer l'article 78 des statuts pour trancher. 

La commission se réserve le droit d'apporter directement les explications nécessaires à sa pleine compréhension des enjeux de la situation de crise née de l'incapacité des dirigeants à appliquer leurs propres textes, compte tenu de ce que les cadres du parti ont si bien décrit dans le préambule de la Charte de la transition et dont la guerre inutile des ego des leaders n'est pas la moindre tare. 

La Commission nationale de contrôle et d'évaluation est présidée par le député et président de la commission de l'éducation, de la culture, des sciences et de la technologie de l'Assemblée nationale, Martial de Paul Ikounga.

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 05:34
Le président national du Club 2002 parti pour l’unité et la République (CLUB 2002 PUR) Willy Nguesso s'est exprimé récemment à Paris au cours d'une rencontre avec les membres du bureau de la fédération de France-Europe. La rencontre s'est inscrite dans le cadre des descentes d’explication et de restructuration du parti.
2889058-4087351.jpgIl a également réitéré l'adhésion du Club 2002 PUR à la majorité présidentielle, ainsi que "le soutien indéfectible" de ce parti au projet et à l’action du Président de la République, Denis Sassou N'Guesso. 

L'intérêt de s’engager aux échéances électorales de 2012 "est d'élargir la base et le soutien du parti au grand chantier d’industrialisation et de développement socioéconomique du Congo du Chef de l'Etat", a-t-il dit. 

Le président du CLUB 2002 PUR a appelé les cadres du parti résidant en Europe à s’engager davantage derrière le Président Sassou N'Guesso, en vue de la concrétisation de son projet de société, "Le Chemin d'avenir". 

Par ailleurs, Willy Nguesso et les membres du CLUB 2002 PUR de France ont passé en revue les bouleversements sociopolitiques et politico-militaires prévalant en Tunisie, Egypte, Libye, Côte d'Ivoire, etc. 

"Ces pays connaissent ce que les pays d’Afrique francophone ont connu au début des années 1990 (après le sommet de la Baule), avec la tenue des conférences nationales. Ces événements ne peuvent laisser indifférent tout acteur politique soucieux de prendre à-bras-le corps les aspirations légitimes de liberté et de démocratie des peuples de notre continent. Il y va de notre capacité d'anticiper les changements et les réformes indispensables pour mieux les accompagner sans heurts", a déclaré le président du Club 2002 PUR. 

Il a ensuite évoqué la place de Paris, en tant que diaspora, dans le développement du Congo. Pour lui, Paris constitue un pôle de proposition et d’initiatives prospectives, un laboratoire d’idées, voire un conseil pour le parti et pour le pays.
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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 05:47

paulmak2.jpg"M. Sassou doit partir du pouvoir avant que le peuple le lui impose», selon Paulin Makaya"
 
Dans un entretien qu’il a eu cette semaine avec le journal Talassa, la voix des sans voix, l’ancien directeur de cabinet du défunt Bernard Bakana Kolélas, président du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), M.Paulin Makaya, n’est pas passé par quatre chemins pour dire que toutes les conditions de départ du Président Denis Sassou Nguesso, sont réunies.
     
Pour Paulin Makaya, « aujourd’hui, l’histoire est du côté des peuples opprimés et martyrisés parce que les choses vont bientôt bouger au niveau du sud du Sahara », avant d’expliquer que « le régime actuel excelle dans la corruption, la fraude, la concussion, les détournements de deniers publics, le pillage des richesses naturelles et la médiocrité ».
 
M. Makaya, cet ancien compagnon fidèle du défunt président du MCDDI, Bernard Bakana Kolélas, vivant actuellement en exil à Londres, est convaincu que pour le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, le moment est venu de céder aux revendications des acteurs politiques qui lui demandent d’ouvrir un vrai dialogue national sans exclusive, devant permettre au pays de se développer sur des nouvelles bases, mais aussi de le sortir du bourbier dans lequel il s’est engouffré.
Le vol qui, d’après lui, était hier un phénomène d’humiliation au niveau de la société, est devenu un prestige social. Comme pour rappeler que le pays a besoin d’un projet qui sera porteur d’une nouvelle ambition politique nationale. Le peuple congolais, affirme-t-il, qui a payé un lourd tribut depuis le retour au pouvoir en 1997 de Sassou jusqu’à ce jour, doit être convaincu que le vent de changement arrivera tôt ou tard au Congo-Brazzaville.
M. Paulin Makaya s’insurge contre le monopartisme masqué que le pouvoir de Sassou est en train d’imposer aux populations congolaises qui sont bâillonnées par tous les moyens. Voilà pourquoi, il condamne avec la dernière énergie, toutes compromissions politiques dangereuses et grossières concédées à l’égard du régime de Mpila, par les cadres du MCDDI pour des intérêts égoïstes

Beaucoup de responsables de ce parti, a-t-il rappelé lors de cet entretien, dont les enfants du défunt Kolélas représentés par Guy parfait Kolélas et bien d’autres nommés à des hautes fonctions à tous les échelons, ne sont que des marionnettes de Sassou Nguesso, du fait qu’ils ont tué l’âme du MCDDI, après l’avoir vendu pour l’argent sale. Son refus d’adhérer à ce genre de compromission hasardeuse aurait été à la base du conflit qui lui a permis d’abandonner le vieux Bernard Bakana Kolélas, estimant que ce vieux n’était plus en phase avec les idéaux du parti.
M. Paulin Makaya trouve que la main mise du président Sassou, de sa famille et des ses lobbies, par exemple, sur certaines richesses du pays, n’est pas normal. Ce qui, a-t-il signalé, lui donne l’occasion de tirer les ficelles dans tous les sens, soutenant que c’est lui qui est également le commanditaire des soubresauts que connaissent les différents partis non affiliés à la mouvance présidentielle.

Paulin Makaya

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 05:32


Joe-ebina_SOS_2.jpgLes gouvernants s’encombrent de voitures de luxe tandis que le CHU manque
d’ascenseurs et de...
Si le Gouvernement veille à ce que les congolais se soignent en se rendant dans nos hôpitaux et dispensaires de fortune, en retour, il ne démontre pas qu’il est préoccupé de réunir tous les moyens nécessaires en vue de favoriser l’accès aisé et le déplacement des patients dans nos  structures sanitaires
L’exemple le plus frappant est sans doute celui du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHUB) qui, depuis des années,  ne dispose plus d’ascenseur capable de favoriser la montée et la descente des milliers d’usagers et de malades admis au sein de ce complexe sanitaire.
Rien n’a été réalisé jusqu’à ce jour pour soulager les peines des malades qui sont obligés d’être transportés à dos d’homme par quelques « prestataires de services» qui, moyennant la somme de 1.000 FCFA par étage, assurent vaille que vaille et avec tous les risques possibles, le transport des malades d’un étage à un autre.
 
Au lieu d’interpeller la conscience des pouvoirs publics, cette triste réalité sociale bien connue de tous n’émeut presque personne. Les gouvernants notamment les ministres, députés, sénateurs, courtisans et vrais ou faux conseillers du Président  Denis Sassou Nguesso ont perdu le sens de la mesure et le bon sens. Au Congo, le déficit philanthropique, la mauvaise foi et l’indifférence des gouvernants ont vidé la citoyenneté et surtout l’esprit civique de toute leur
substance. Et, malgré les prières et les innombrables campagnes d’évangélisation, les Congolais ne s’aiment pas !
Telle est la toile de fond de la conférence de presse animée depuis le 28 Mars 2011, à «La Semaine Africaine», à Brazzaville par M. Joe Washington Ebina, Président de la Fondation Ebina.
Que valent toutes les voitures de luxe qui encombrent les parkings de nos «Chefs»

A quel moment prendront-ils conscience de servir et accompagner réellement le Président Sassou dans ses actions dans le domaine de la santé publique?
Si, aujourd’hui, au moment où certains gouvernants multiplient le nombre de voitures de luxe et de villas, l’acquisition d’un ascenseur pour le CHU de Brazzaville ne préoccupe personne, à quel moment allons-nous alors servir le peuple et améliorer son vécu quotidien?
Au cours de cette rencontre, M. Joe Ebina dont la fibre patriotique et la dose philanthropique de ses actions ne sont plus à démontrer, a déploré l’état d’abandon dans lequel se trouvent tous les malades et gardes malades du CHU, obligés de «louer les services de quelques porteurs occasionnels» qui assurent le transport à dos de tous les malades admis aux 1er, 2ème, 3ème 4ème et 5ème étage du C.H.U de Brazzaville. Pire. En cas de décès, ces fameux «porteurs» assurent aussi,
moyennant bien sûr la somme de 1.000 FCA par étage, le transport du cadavre depuis l’étage jusqu’à la morgue municipale. Quel calvaire !
 
Factures pro format à l’appui, M. Joe Ebina a démontré qu’avec des millions de CFA qui sont dépensées pour s’acheter des voitures de luxe qui encombrent les parkings de nos responsables politiques, le CHU de Brazzaville pouvait bien être doté de 2 voire 3 ascenseurs ultra modernes.
Malgré les prières, les Congolais ne s’aiment pas et n’aiment pas leur propre pays Devant ce spectacle indigne et très révoltant vécu au CHU de Brazzaville, la semaine dernière, le Président Joe Washington Ebina a éprouvé un sentiment de honte, même si certains gouvernants et citoyens ordinaires semblent jusqu’ici banaliser ces scène épouvantables et insolites, la Fondation Ebina se sent plus qu’interpellée par cette réalité sociale bien de
chez-nous.
L’ascenseur du plus grand centre de santé du pays n’est plus fonctionnel depuis des années, cela ne préoccupe personne ? Sommes-nous encore dans un Etat de droit ?
Que valent toutes les voitures de luxe qui encombrent les parkings de tous nos ministres, dépités et DG par rapport à l’ascenseur du CHU dont l’importance et l’utilité publique, ne sont plus à démontrer ?
Plus que d’habitude, nous devons avoir honte. Honte des soi-disant gouvernants Congolais dont les privilèges politiques ou dérivant de la politique leur ont fait perdre le sens de la mesure, l’amour du prochain, le sens du devoir, la bonté et l’humanisme. Le pouvoir et ses délices font oublier tout : les malheurs, les difficultés et la misère sociale qui ont pris une dimension plus alarmante dans notre pays.

A la vérité, notre plus grand centre hospitalier du Congo ressemble à un tombeau blanchi. Car, depuis des années, cet établissement manque toujours d’ascenseur devant faciliter les déplacements des malades, des gardes malades ainsi que des autres usagers qui sont obligés, nuit et jour,  d’escalader à pied les 5 étages du CHU.
 
Pour le Président Joe Washington Ebina, nos gouvernants prennent trop de temps pour rien. Ils dépensent les yeux fermés pour des causes perdues, des voitures et villas de luxe, des orgies et autres cérémonies ostentatoires alors que notre seul et unique CHU manque d’ascenseur, voire d’ampoules et bien d’autres outils essentiels.
Quand le pouvoir rend insensibles et ivres…
Que dire ? Obnubilés par le pouvoir, ceux qui côtoient nuit et jour le Président Denis Sassou Nguesso ont toujours eu tendance à oublier l’essentiel à savoir l’amélioration des conditions de vie des citoyens et notamment des malades admis au CHU de Brazzaville qui, vu le nombre très élevé de ses patients et usagers, mérite d’être équipé de 2 voire 4 ascenseurs flambants neufs devant faciliter la fluidité et la rapidité des déplacements internes.
Cela n’est un secret pour personne, au lieu de penser à équiper le C.H.U d’un nouvel ascenseur en vue de soulager tant soi peu les peines et les mille et une souffrances subies par les malades et tous les usagers du CHU, certains gouvernants et leaders politiques étalent pompeusement leur fortune et exhibent, ici et là, des voitures de luxe et autres biens matériels qui coûtent des centaines de millions de FCFA, alors qu’avec un peu de bon sens, de volonté
politique et d’élan de cœur, les 90 millions de FCFA nécessaires à l’acquisition d’un ascenseur neuf pour le CHU de Brazzaville seraient réunis en un laps de temps. Qui y pense ?
«Quand j’ai vu les conditions dans lesquelles se trouvent des centaines de malades et gardes-malades du CHU qui, faute d’ascenseur se font transporter à dos d’homme, j’ai eu honte et j’ai mesuré le degré d’indifférence, de mépris et surtout de méchanceté qui a pris corps dans les esprits de nos gouvernants qui, très souvent se contentent d’acquérir, chaque mois, un nombre impressionnant de voitures luxueuses dont les coûts dépassent largement les 90
millions de FCFA nécessaires pour l’ascenseur du C.H.U».
 
Que représente la somme de 90 millions de FCFA par rapport au budget de l’Etat et surtout au nombre de voitures Touareg, Prado, Infiniti, VX, Hummer et tous les autres  biens matériels qui encombrent notre ville ?
Pour tous ces malades impotents et transportés à dos d’homme au CHU de Brazzaville, que représentent les ministres, les DG, les députés, les sénateurs, les Généraux, les Colonels et tous ceux qui demeurent insensibles aux souffrances des autres citoyens ?
A quoi auront donc servi les subventions et les milliards de FCFA que le Président Sassou Nguesso a débloqué, il y a quelques années, au profit du CHU?
Vu la renommée, le standing, les dons et toutes les recettes cumulées chaque mois, qu’est ce qui empêche le CHU de Brazzaville de se doter d’un ascenseur neuf dont la valeur est estimée à près de 90 millions de FCFA?
En clair, en cette année 2011, dédiée au social, le CHU de Brazzaville ne mérite nullement le mauvais sort qui lui est réservé par les pouvoirs publics et l’ensemble des Congolais qui, avouons-le, ont perdu le sens du bien public, l’esprit patriotique et l’intérêt général.
A ceux qui accusent M. Joe Ebina d’être à la remorque d’un parti politique, ce dernier a répondu sèchement qu’il n’est pas un politique ni un allié ambitieux ni encore un courtisan relevant d’une quelconque famille politique, soit-elle du pouvoir ou de l’opposition.
La Fondation Ebina est foncièrement apolitique et a toujours œuvré dans l’humanitaire et les œuvres caritatives, en volant au secours des populations déshérités et des personnes vulnérables. Nos actions humanitaires sont bien connues de tous les citoyens, a-t-il ajouté.


Il s’agira, pour la Fondation Ebina qui se prépare à mobiliser des fonds, de collaborer étroitement avec la Direction du CHU et l’ensemble des pouvoirs publics sans oublier tous les Congolais de bon cœur et humanistes afin de mettre fin aux scènes ubuesques et insolites qui nous sont devenues si familières au CHU de Brazzaville, alors qu’elles  devraient au contraire nous révolter et nous indigner.
Pour le Président Joe Washington Ebina, doter le CHU de Brazzaville d’un nouvel ascenseur au profit des malades et de tous les usagers de cet établissement public représente, donc, un geste hautement patriotique et de première importance. Car, soyons-en rassurés, le CHU est un patrimoine commun, loin de nos obédiences politico religieuses et nos sectes mystico diaboliques.
Ensemble, avec la Fondation Ebina, sauvons l’image de notre seul et unique CHU En vue de permettre au CHU de Brazzaville de se doter d’un nouvel ascenseur neuf, le Président Joe Washington Ebina, dans un élan de cœur d’une rare humilité, lance un vibrant appel patriotique à tous les Congolais qui ont encore gardé le sens de la patrie et l’amour du prochain, afin qu’un ascenseur neuf soit installé au CHU de Brazzaville dans les tout prochains jours.
Ensemble, avec la Fondation Ebina, convergeons nos forces, nos idées et nos moyens financiers afin de soulager nos malades.
Si le CHU de Brazzaville qui représente le miroir, par excellence, des services de santé de notre pays peine depuis des années à acquérir un petit ascenseur qui coûte moins de 100 millions de FCFA, quel sera alors le sort des hôpitaux et dispensaires de Ouesso, Dongou, Komono, Makoua, Okoyo, Okouessé, Boko ou Epéna.

L’année 2011 ayant été placée sous le signe du «Social» par le Président Denis Sassou Nguesso, il revient plus que jamais aux pouvoirs publics et aux hommes de bonne volonté, la mission de donner un contenu concret à cette directive du Président Sassou. Aux Evangélistes et aux jouisseurs infatigables des fruits doux et des litres de miel du «Chemin d’Avenir» d’attaquer le taureau par les cornes en se  préoccupant des conditions de vie, de nutrition et
surtout transport des malades et des usagers admis dans les différents services du CHU.
 
Enfin, ensemble, avec la Fondation Ebina, «We Can !» Mobilisons-nous plus que d’habitude et convergeons nos toutes forces, nos idées et surtout nos moyens financiers afin de sauver l’image de notre plus grand complexe sanitaire. Si non…. Ah !
Alain Michel IKELEMBA MOLANDA

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 07:48

n_a8.jpgLes travaux de la route nationale n°1 Pointe-Noire/Brazzaville, dans son premier tronçon, Pointe-Noire/Dolisie, longue de 164 km, exécutés par l’entreprise «China state construction engineering corporation Itd», sous la mission de contrôle d’Egis B.c.e.o.m international, sont perturbés, depuis le 1er avril 2011, par une grève des ouvriers de la section n°3 (Les Saras-Dolisie). Regroupés au sein d’un collectif syndical, ces ouvriers réclament le respect de l’accord de février 2011, signé avec le patronat chinois, pour un meilleur traitement. Mais, à la suite d’incidents qui ont émaillé ce mouvement de grève, le préfet du Niari, Jean-Pierre Lekoba, a publié un communiqué demandant à la société chinoise de renvoyer les travailleurs grévistes et de procéder à de nouveaux recrutements. Les grévistes ont promis alors de durcir leur mouvement.

 

Pour la seconde fois, un mouvement de grève perturbe les travaux du tronçon Pointe-Noire/Dolisie de la route nationale n°1. En effet, sur les deux mille ouvriers de la base-vie de Moukoundo, en charge de la section n°3 (Les Saras-Dolisie), mille cinq cents sont rentrés en grève, depuis le 1er avril dernier. Pourquoi cette brusque remontée de tension sociale?

Selon des informations recueillies à Dolisie, auprès des ouvriers grévistes, mais qui ont requis l’anonymat, ceux-ci reprochent à la direction de l’entreprise chinoise qui les emploie, le non respect de l’accord signé en février 2011, et qui vise un meilleur traitement en leur faveur.

En effet, en février dernier, les travailleurs de la base-vie de Moukondo avaient manifesté pour exprimer leur ras-le-bol devant les «traitements inhumains et dégradants» dont ils sont, selon eux, victimes au travail, de la part des patrons chinois. C’est le préfet du Niari, Jean-Pierre Heyko-Lekoba, qui avait pris les choses en main, pour faire revenir le calme. Il avait réuni les responsables du collectif syndical des travailleurs et les dirigeants de l’entreprise chinoise, pour des négociations qui avaient abouti à la signature d’un accord. Aux termes, de cet accord, la direction de l’entreprise chinoise s’était engagée à octroyer à chaque employé, avant le 1er avril 2011, un contrat de travail et une revalorisation à la hausse de la rémunération salariale. Car, les ouvriers de ce chantier se plaignent d’être sous-payés, alors qu’ils travaillent beaucoup. L’entreprise s’était, également, engagée à ne pas licencier les ouvriers, à cause de leur mouvement de grève.

Malheureusement, à la place des contrats de travail, la direction de l’entreprise chinoise a affiché, le 1er avril 2011, à la base-vie de Moukondo, une grille salariale conçue sans avis du syndicat. Dans cette grille, un ouvrier doit, par exemple, accomplir 173 heures de travail par mois pour gagner un salaire de base de 80.000 francs Cfa; il est renvoyé sans condition, pour une absence de deux jours justifiée ou non. En plus, depuis février, près de trente ouvriers ont été renvoyés, selon eux.

C’est ce qui a mis le feu aux poudres. Voyant la nouvelle grille à la place des contrats de travail qu’ils attendaient, et constatant que la direction de l’entreprise n’en fait qu’à sa tête, sans se soucier de leurs doléances, les ouvriers se sont mis en colère et ont décidé de débrayer, à partir du 2 avril.

Lundi 4 avril, une centaine d’ouvriers s’est rendue à la préfecture, à Dolisie, dans l’espoir de rencontrer le préfet ou une autorité préfectorale, pour solliciter une médiation, comme en février. Mais, les grévistes n’ont pas été reçus. Des policiers du Comus (Commandement des unités spécialisées) les ont dispersés, en tirant des balles réelles en l’air. Malheureusement, dans la débandade, il y aurait eu deux blessés légers, à la main et au pied, parmi eux. Des blessés par balles, disent-ils.

Pris de colère, ils se sont rendus, le lendemain, mardi 5 avril, dans la matinée, à la base-vie de Moukondo, où ils ont saccagé 74 véhicules (parebrises et vitres cassées, tôlerie endommagée) et engins de travaux publics, les ordinateurs et passé à tabac deux responsables chinois de leur entreprise. Ils ont ravi deux véhicules bennes, un porte-charge et une Toyota Hilux 4x4 double-cabine. Ils se sont rendus, ensuite, au tribunal de grande instance de Dolisie, où ils ont stationné les véhicules ravis et où ils ont demandé de rencontrer le procureur de la République. Dans l’après-midi, le préfet a rendu public, par voie des ondes, un communiqué (voir encadré) qui renvoie les travailleurs et autorise des poursuites judiciaires contre les auteurs de la casse à la base-vie de Moukondo.

A la suite de ce communiqué, les grévistes ont décidé de durcir leur mouvement de grève, dans l’objectif de trouver un règlement à la crise qui a éclaté à la base-vie de Moukondo. Mercredi 6 avril, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Raymond Mboulou, a atterri à Dolisie, où il s’est rendu pour s’enquérir des situations sociales qui prévalent dans la capitale de l’or vert. Il a présenté les excuses du gouvernement aux deux responsables chinois tabassés par les grévistes et promis d’assurer la sécurité des chantiers qui doivent se poursuivre. Il a demandé aux autorités locales d’organiser des rencontres citoyennes avec les populations, pour expliquer l’importance des chantiers.

Signalons que les présidents du Conseil départemental du Niari et communal de Dolisie ont entretenu, jeudi 7 avril 2011, les conseillers départementaux et municipaux, les cadres et chefs des quartiers pour les interpeller sur cette situation.

Joël NSONI
(Sur les notes d’enquête à Dolisie
d’Eric MAHOUNGOU-NZINGOU)

 
Département du Niari (Préfecture)
 
Communiqué
 
Suite aux dégâts constatés ce matin 5 avril 2011, à la base-vie de Moukondo, occasionnés par les travailleurs de la société chinoise C.s.g.e.c, qui ont détruit l’outil de travail, avec l’intention criminelle de donner la mort aux Chinois, par des actes de vandalisme et de pillage, stoppant ainsi le chantier de l’autoroute, projet cher au président de la République, Denis Sassou Nguesso, les travailleurs de cette société cessent de travailler à compter de ce jour, dans l’entreprise, laquelle est appelée à procéder à un nouveau recrutement, dès que la situation sera apaisée.
Les forces de l’ordre ont reçu des instructions fermes de retrouver tous les meneurs et casseurs, pour qu’ils rendent compte devant la justice, des actes qu’ils ont posés.
 
Le Préfet du Département du Niari
Jean-Pierre HEYKO-LEKOBA
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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 10:35

Directrice de Christelle, sa propre société, Kelly Christelle Sassou Nguesso a obtenu, en février, une concession d’exploitation forestière de près de 235 000 hectares dans le département de la Cuvette-Ouest (Nord-Ouest). Liée au gouvernement par une convention signée fin 2010, la fille du président congolais Denis Sassou Nguesso devrait construire dans cette région une usine de sciage, une unité de séchage de bois ainsi qu’une menuiserie industrielle.

La lettre du continent

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L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

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Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

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Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

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Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

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"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

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Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

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Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

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Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

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Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

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CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

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La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

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DERNIERES MINUTES

Somalie: l'ONU annonce la fin de plus de six mois de famine

 

Au Nigeria, la hausse du prix de l'essence se répercute partout

 

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Mali: réaménagement du gouvernement, négociations à Alger avec les rebelles touareg

 

Nigeria: six morts et des explosions de bombes artisanales dans le nord-est

 

Un Rwandais extradé du Canada inculpé de planification du génocide

 

Droit d'asile d'un Soudanais: la France épinglée par la Cour européenne des droits de l'homme

 

Afrique du Sud: le groupe minier Impala Platinum licencie 13.000 personnes

 

La Libye va enquêter sur les cas de torture dans ses prisons

 

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Sénégal: Wade qualifie de simple "brise" la contestation de sa candidature

 

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Législatives en RDC le camp Kabila obtient la majorité absolue

 

Egypte: 74 morts dans des violences après un match de foot

 

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Moines de Tibéhirine: les juges en quête de témoins algériens pour retracer la détention

 

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CAN: sanction financière pour deux joueurs soudanais qui se sont battus

 

Afrique du Sud: 18 ans de prison pour le meurtre d'une lesbienne des townships

Evénements

 

Le Congo célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance.

 

C’est l’heure du bilan.

Fulbert Youlou - 3 ans : mise en place de la première administration post-coloniale

Massamba Dé

bat -  4 ans : début d’industrialisation du pays

Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

Evénements festifs

 

Mariage, Anniversaire,

Baptême, Retrait de deuil ou

Soirées entre ami(e)s

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