Je suis Arnaud, âgé de 29 ans, résidant à Brazzaville à  Ouenzé vers l'école Leyhet GABOKA.

Je suis très choqué par ce que je viens d'apprendre.

En effet,  des démarcheurs de parcelles agissant parait-il pour le compte du ministre de l’intérieur dans le quartier  « cent fils » auraient proposé aux responsables de l’église Béthanie un marché.

J’ai assisté à une conversation entre ces messagers d’un autre genre et les gens se réclamant responsables de la dite église.

Selon leurs dires, le ministre de l'intérieur voudrait à tout prix acquérir les terrains sur lequel l’église construirait un grand bâtiment moderne dans le quartier cité plus haut.

Il semblerait que le ministre ne s'est jamais rapproché personnellement de l'église pour des propositions dans ce sens.

Cependant certains démarcheurs et membres de l'entourage du ministre se seraient rapprochés des responsables de l'église pour faire état des intentions du ministre.

Mais les responsables de l'église n’ont jamais pris la chose au sérieux et ont même cru à une plaisanterie jusqu’au jour où  le ministre décida de passer à l’action.

C’est ainsi que des convocations fusèrent de partout à l'encontre de l'église tout ceci orchestré par les collaborateurs du ministre.

Je me pose une question, celle de savoir : si être ministre de l’intérieur confère le droit d’expropriation des voisins ?

Est-il possible à un ministre d’aller en guerre contre dieu et de gagner ? 

Malgré que ce même ministre ait construit sur un terrain de près de six parcelles, cela ne lui suffirait pas, jusqu’où veut-il aller ? Toujours plus grand, toujours plus gourmand.  

Veulent-ils emprunter le chemin d’avenir « seuls » ?  Laissant le peuple congolais sur les bords?

Feraient-ils une petite place pour des petites gens comme nous ?

J'ai un conseil à vous donner monsieur le Ministre de l'intérieur, merci de demande au maire de la ville qui est sous votre tutelle de vous cèder tout Brazzaville pour un franc symbolique si cela peut assouvir votre soif.

 Arnaud B

Le Congo ne dispose pas d'un hôpital digne. Le président Congolais, notre président, est dans l'obligation même de se rendre régulièrement à l'étranger (France, Espagne, Suisse, Maroc…) pour se soigner, alors il ne faut pas que les Congolais le sachent ou le voient prendre l'avion à Brazzaville. Tout doit se passer loin des regards curieux, loin de Brazzaville, loin de la spéculation, seulement depuis son aéroport stratégique d'Ollombo avec ses missions obscures, entre autres, celle de permettre à papa sassou de sortir discrètement du Congo, à la sauvette tel un sans passeport.

Dites à notre président sassou que le monde est tellement petit, que rien en ce monde ne peut être caché éternellement. Donc, où qu'il aille se faire panser ses plaies, il y aura toujours un œil que lui ignore. La cruelle guerre pour sa succession entre les faux enfants ou faux neveux est la preuve même qu'aucun secret ne peut être gardé autour de lui, de règlements de comptes en règlements de comptes, tout finit par atterrir dans la rue… et voilà et ce n'est pas fini.

Vous allez donc voir papa sassou président s'éloigner pour longtemps de Brazzaville vers Oyo. Il va vivre chez lui, au village. Sur la route qui mène au Nord, la nationale 2, la circulation a changé de fréquence, l'acheminement du matériel nécessaire, des matelas, des lits, de la vaisselle, la boisson bref de la logistique, a commencé depuis bien longtemps et déjà se pose comme d'habitude les problèmes d'hébergement et certains préfèrent abandonner déjà Brazzaville, partir d'avance dès maintenant.

Mais ce qui gêne et frappe dans cette affaire, c'est la manière, la magouille, le mensonge de tout maquiller, de tout dissoudre dans la marmite des prétendus travaux à sa résidence de Mpila alors qu'il y a derrière tout cela non seulement un réel problème de santé, mais aussi et bien entendu , celui du colossal retrait de deuil avec en grande vedette, l'épouse de Lissouba et qui en plus de la célébration des 50 ans de l'indépendance en août prochain, va se lire en milliards . On est dans un vrai mélange du genre, de la poudre aux yeux car nous savons tous, que une fête aussi grandiose fut-elle n'a jamais supprimé une quelconque douleur, une quelconque peine dans nos coeurs, encore moins faire oublier toute perte humaine. Alors, alors, alors, pourquoi tant de zèle  ? Et pourquoi asphyxier le Pays ?

La fête ? Elle ne va durer que le temps des retrouvailles. Après, la vie quotidienne reprendra son cours, les Congolais retrouveront cruellement leurs problèmes de santé, d'école, de salaires, d'insalubrité des quartiers, manque d'eau, manque d'électricité et d'absence de justice sociale. La fracture sociale sera toujours là. Donc, après le beau temps, après « la bonne année » annoncée comme l'appellent certains dans Brazzaville, ce sera la pluie, les inondations, bref, la vie dure. Alors, pourquoi allons-nous faire tant la fête si déjà, nous ne nous sentons pas bien ? Pourquoi fêter et dépenser forcément tant de milliards si déjà, nous ne pouvons pas manger ou nourrir nos familles, nous soigner, payer nos factures,…  ?  C'est vraiment çà le PPTE  ? C 'est vraiment çà le chemin d'avenir  ? 

Le slogan , « vivre durement aujourd'hui pour mieux vivre demain », est à nouveau à l'ordre du jour. Il n'y a pas de problèmes à résoudre au Congo, tout va bien, et tout baigne dans l'huile, la priorité est à la fête, donc aux détournements à travers des formules du genre « le cabri broute l'herbe là où il est attaché ». Mais comment expliquer ou justifier cette nouvelle affaire d'Armes saisies, et signalées en Afrique du sud. Mais, contre qui, Sassou prépare-t-il la guerre ? Ntumi est toujours dans la forêt ?

Le Paysan

Le Ministre Thierry Moungalla aurait remplacé fin juillet ses agents de sécurité a t-on appris d’une source qui a requis l’anonymat.

Une folle rumeur court à Brazzaville selon laquelle, le Ministre des Postes et télécommunications, chargé des Nouvelles technologies et Député de la première circonscription de M'filou aurait remplacé ses agents de service de sécurité fin juillet 2009 pour faute grave.

Le Ministre reprocherait aux agents de la force publique chargé de sa sécurité d’avoir  mis la main sur son magot (trésor amassé pendant la campagne de l'éléction présidentielle du 12 juillet 2009). Un geste de mauvais goût que n’aurait pas ou peu  apprécié monsieur Thierry Moungalla . L'argent aurait disparu au domicile du "bien mal acqueur".

Ces braves congolais, de sur quoi membres ou proches de la famille du ministre se sont servis car conscients que leur boss n’a ménagé aucun effort pour se constituer un tel pactole. Ils n’auraient pris que leur part, auraient-ils déclaré à leurs proches.

Si tous les agents de la force publique, affectés auprès de ces dirigeants indignes  qui n’hésitent pas à détourner des sommes colossales mises à leur disposition dans le cadre des missions qui sont les leurs, pouvaient agir ainsi, Ils aideraient la république à lutter contre la fuite des capitaux de notre pays vers l’étranger. Jadis dans ce pays les Ministres rendaient des comptes de l'utilisation des fonds publics qui leur étaient alloués, ce n'est plus le cas. L'exemple de la CONEL qui a preferé organiser une grande fête de fin de mission au lieu de rendre l'argent restant au trésor public est revélateur des pratiques de l'administration de Denis Sassou Nguesso. La fête, la fête et encore la fête.

Dans son discours d’investiture Denis Sassou Nguesso a promis moraliser la vie publique et se débarrasser des personnes peu scrupuleuses. Voilà des pratiques que monsieur Moungalla doit oublier s’il veut continuer à être compagnon de Moïse vers la terre promise par le « chemin d’avenir ». Autrement, Sassou Nguesso le laissera de l’autre côté de la mer rouge car à Canaan, il n’y a point de place pour les adorateurs des veaux d’or  et  aux adeptes du « boucoutage », amoureux de l'argent facile.

Maintenant que le Président congolais se souvient que la probité morale est une valeur en politique et est un critère de choix de ses collaborateurs nous attendons que Denis Sassou Nguesso demande des comptes à son équipe de campagne car il ya eu trop d'argent sorti du tresor pour un scurtin dont les résultats étaient connus d'avance. Les congolais veulent savoir comment cet argent a été dépensé.

Il ne suffit pas d'annoncer les bonnes intentions, il faut aussi passer aux actes. La constitution de la nouvelle équipe gouvernementale est une occasion que Denis Sassou Nguesso devrait saisir pour envoyer un signal fort aux congolais de son envie de changement.


Extrait du discours du chef de l’état du 14/08/2009

« Mais alors, pour qu'il en soit ainsi, changez donc de mentalités. Laissez choir à jamais les mentalités d'assistés, de profiteurs, de personnes en quête perpétuelle de passe-droits et autres facilités. Adoptez des comportements nouveaux et dignes. Adonnez-vous désormais à la rigueur du gain mérité et non aux délices trop faciles et honteux de la magouille. Convertissez-vous à la religion du travail bien fait. Visez tous et pour tout l'excellence. Jetez bas la médiocrité, la tricherie et toutes les autres anti-valeurs.
Je ne surprends personne en affirmant qu'en dépit de nos efforts multiformes, notre pays n'est pas encore, hélas, exempt de corruption, de concussion, de fraude, de détournement de deniers publics et d'autres actes tout autant répréhensibles que néfastes à l'accomplissement du bonheur collectif.

Ici, ce sont les gouvernants qui sont interpellés. Qu'il soit clair pour tous que le peuple ne veut pas et ne doit pas être conduit sur le « Chemin d'avenir » par des dirigeants sans scrupule ni vertu. De même que le peuple ne veut plus et ne doit plus être mené par des hommes qui ne donnent pas le meilleur d'eux-mêmes pour le servir.

Parmi les premières attentes de notre peuple, il y a l'espoir que s'arrête rapidement la dérive morale qui est en train de gangrener notre société.

Je veillerai donc avec davantage de rigueur à ce que les personnes que je nomme aux différentes fonctions d'État soient exemplaires et de bonne éthique, capables de faire respecter, au nom de l'autorité impartiale de l'État qu'elles incarnent, les lois et les règlements de notre pays. Tout manquement, toute faiblesse m'amènera à en tirer les conséquences. Telles sont aussi les exigences du « Chemin d'avenir ».

Sassou Nguesso va t-il tenir parole ? Un proverbe russe stipule « dit moi qui est ton ami, je te dirai qui es tu ». Les congolais disent : « attendons que Sassou Ngouesso forme son nouveau gouvernement, et nous lui dirons s’il a rompu avec les pratiques du passé ».

Marius Bita Ntsoumou

Les rumeurs folles courent  les ruelles de Brazzaville, depuis quelques jours  sur la mort du Président fondateur du MCDDI, M. Bernard Kolélas «  le vieux de Total » en Europe, après un séjour médical pour des soins intensifs.

En effet, cette assertion a gagné les populations avec le constat de l’absence du « Vieux Renard » à côté du candidat  Denis Sassou N’guesso du PCT, depuis la déclaration de la candidature de Sassou N’guesso à la présidence au scrutin du 12 juillet 2009 au Congo, en passant par la campagne électorale du RMP, INP et Alliés comme le MCDDI et le RDD pour une victoire assurée au premier tour.

Où est passé le vieux de Total de Bacongo ?

L’absence de Bakana Kolélas sur la scène politique remonte à quelques mois. Depuis janvier 2009, l’apparition du Vieux « Nkumbi Nzila » devenait rare, pour des raisons de santé. Même le choix de Sassou N’guesso par le MCDDI comme leur candidat aux présidentielles de2009, serait opéré par procuration au sein du parti pour valider la dernière  session de cette formation politique en mai 2009, qui a enregistré certaines indignations des membres. Aux dernières nouvelles, le Patriarche Bernard Kolélas du MCDDI  a bénéficié d’un séjour médical en Europe pour un traitement médical.

Selon certaines indiscrétions au sein du MCDDI, le vieux Kolélas serait dans un état  précaire, mettant ainsi ses jours en danger. Des informations contradictoires sont livrées aux populations.

Abordant cette question de la santé d’un homme politique comme Bakana-Kolélas,  la rédaction de Talassa a voulu puiser l’information à la source,  afin de confirmer ou démentir cette rumeur publique au Congo.

A ce sujet, les proches et fidèles du Président Kolélas ont avoué que la santé du leader charismatique n’est pas critique, comme de ministre Matson Hellot Mampouya, porte-parole. Cependant, les cas de maladies des hommes politiques congolais ces derniers mois sont engloutis dans l’angoisse du scrutin présidentiel, pour être léguer au second plan de la vie nationale, pour ne pas entamer le moral des militants sensibles aux idéaux de leurs formations  politiques respectives, constatent les analystes politiques.

Nous espérons que la vérité sur le bilan de santé des leaders politiques nationaux sera disponible dans les tous prochains jours, pour apaiser les inquiétudes persistantes des militants et autres partisans des Etats-majors politiques dont les observateurs redoutent la dislocation après la disparition physique   des grands leaders charismatiques congolais à l’image de l’UDPS, Jean Thystère Tchicaya , le MAR de Jean Baptiste Tati Loutard, le MCDDI de Bernard Kolélas Bakana Kolélas, le RDD de Jacques Yhombi Opango et le PCT de Denis Sassou N’guesso,  soi-disant fidèle continuateur de l’œuvre de l’immortel Marien N’gouabi.

Dossier à suivre

Ghys Fortune Dombe Bemba

Le Journal Talassa

A tous les compatriotes congolais

La rumeur sur l'arrestation le 29 Avril 2009 à Paris ( France)  de Maurice Nguesso frère ainé du Président Denis Sassou Nguesso  était fausse et inventée de toutes pièces par des mauvaise langues, certes ce dernier se trouvait bel et  bien à Paris pendant cette période  pour raison de famille  ainsi de même que  pour son bilan de santé, contrairement a ce qui été raconter , a n’aucun moment  Mr Maurice Nguesso  aurait eu des démêlés avec la police ou la justice française.

Mr Nguesso Maurice est resté en France pendant deux semaines ,qu’il a eu a  passé avec toute quiétude,et celui-ci jouissant d’une bonne santé, dans son domicile au milieu de ses enfants, de sa famille et amis, ce dernier est rentrer dans son pays sans aucun problème comme cela était prévu dans son agenda et se trouve actuellement à Brazzaville depuis vendredi 1er mai 2009 et non à la prison de la santé comme certaines mauvaises langues  l'ont affirmer.

Aussi de par cette  intox  il y a eu de préciser que des personnes mal intentionnées, dont le seul objectif était celui de nuire à Mr Maurice Nguesso au cours de séjour en France, ont profiter de porter une certaine confusion avec l'affaire actuellement  en cours au Togo  sur l'arrestation du frère  du président Togolais diffusée dans la presse et sur la chaine de télé Française BFM tv , dont voici la teneur :

« Un autre demi-frère du président togolais Faure Gnassingbé a été arrêté jeudi, selon l'agence de presse APA »

http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAPA96003/-Faure-Gnassingbe-coup-d-Etat-Kpatcha-Gbassingbe-Encore-un-frere-de-Faure-Gnassingbe-arrete!.html

http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20090418T090332Z/-Faure-Gnassingbe-Kpatcha-Gnassingbe-Gnassingbe-Eyadema-La-saga-de-la-famille-Eyadema-continue.html

« La saga de la famille Eyadéma continue© AFP »

« Des soupçons d'atteinte à la sûreté de l'Etat ont provoqué l'arrestation de deux demi-frères du président togolais Faure Gnassingbé. Mercredi, Kpatcha était interpellé et, le lendemain, c'était au tour d'Essolizam. Mais au final, le pouvoir reste aux mains de la famille du défunt général Gnassingbé Eyadéma...

L'arrestation mercredi du propre frère du président togolais Faure Gnassingbé, Kpatcha, souvent présenté comme le gardien du système opaque et autoritaire hérité de leur père, semble prouver qu'une page est tournée au Togo, même si la famille Eyadéma reste aux commandes.

"Il n'y a pas d'autre issue pour le Togo que de continuer sur la voie de la démocratie. L'ère Eyadéma est bien révolue et il faut aider le président", confie à l'AFP l'ancien président de l'Assemblée nationale Fambaré Natchaba.

Homme de grande influence du temps du président Gnassingbé Eyadéma, qui a dirigé le pays de 1967 jusqu'à son décès en février 2005, M. Natchaba admet que le passé est "lourd" et que Faure Gnassingbé "fait des efforts énormes".

"Accident de parcours"

 Pour lui, la querelle fratricide qui secoue le clan est "un accident de parcours" qui ne doit pas remettre en cause le processus. "Nous n'avons pas d'autre choix que la démocratie. On ne peut pas reculer".

Au Togo, "l'ère Eyadéma" correspond à 38 ans de pouvoir autoritaire et solitaire, de parti unique puis de multipartisme au début des années 90, de mélange entre politique et affaires. Tout partait et tout remontait au "Vieux", le surnom familier du général. Les grandes comme les petites décisions.

Reçu par le défunt président, un militaire embastillé s'était vu offrir le choix suivant: retourner en prison ou devenir ministre de la Défense.

Ministres, hommes d'affaires togolais et étrangers, courtisans, tous passaient des heures, affalés dans des fauteuils à Lomé 2, le siège de la présidence, à attendre une audience, une signature.

Le pays vivait à son rythme. Un homme politique français de passage en a fait l'expérience: il pensait avoir un entretien à 16H30, c'était en fait 04H30 du matin!

Quant à l'opposition, elle était insignifiante et laminée.

 La révolution Faure

 Avec Faure Gnassingbé, qui a directement succédé à son père, les choses et le style ont nettement changé. Les débuts ont été difficiles: d'abord imposé par les généraux, Faure a été élu lors d'un scrutin contesté marqué par des violences.

 Mais, sans pour autant désavouer son père, des signes de changement ne trompent pas: il amorce le dialogue avec l'opposition, réhabilite le nom, honni du temps de son père, de Sylvanus Olympio, le premier président du Togo indépendant assassiné en 1963 lors d'un coup d'Etat auquel a participé Gnassingbé Eyadéma. Il va jusqu'à nommer fin 2006 comme Premier ministre un vieil ennemi de ce dernier, Yaovi Agboyibo.

 Dans un pays dont l'histoire est jalonnée d'élections frauduleuses et de violences politiques, les législatives de 2007 se sont déroulées correctement selon les observateurs internationaux. Le Rassemblement du peuple togolais (RPT) au pouvoir a obtenu moins de voix que les deux principaux partis d'opposition réunis mais conserve une majorité parlementaire.

 Les bailleurs de fonds ont repris le chemin de Lomé, notamment l'Union européenne fin 2007.

 Reste pour le jeune président de bientôt 43 ans à gommer les taches du passé, gérer l'héritage et la famille, selon un analyste étranger.

 "L'un (Kpatcha) assume totalement cet héritage pour conserver les intérêts, les méthodes, la pratique, l'autre (Faure) est peut-être parfois mal à l'aise" avec certaines pages sombres du pouvoir paternel, estime-t-il sous couvert de l'anonymat.

 A la mort du "Vieux", une seule question était déjà sur toutes les lèvres: qui dirige la famille? Faure Gnassingbé a donné cette semaine un premier élément de réponse.

 Encore un frère de Faure Gnassingbé arrêté!© APANEWS

 Un autre demi-frère du président togolais Faure Gnassingbé a été arrêté jeudi, selon l'agence de presse APA

 . Essolizam Gnassingbé serait accusé d'avoir trempé dans la tentative d'atteinte à la sûreté de l'Etat qu'aurait organisée Kpatcha Gnassingbé.

 « Essolizam Gnassingbé, un autre demi-frère du chef de l’Etat togolais, patron d’une société de communication, a été interpellé jeudi à Lomé, a appris APA le même jour de sources concordantes. »

 Il est considéré comme très proche de Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du chef de l’Etat togolais et député à l’Assemblée nationale, arrêté et inculpé de complot et de tentative d’attentat contre la sûreté de l’Etat.

 Le nom Essolizam serait retrouvé dans une liste de civils et d’officiers de l’armée impliqués dans la présumée tentative d’atteinte à la sureté de l’Etat. Aucune source officielle n’a pour le moment confirmé cette interpellation.

 Saisies compromettantes chez Kpatcha

 Une dizaine d’officiers et de sous-officiers de la gendarmerie et de l’armée togolaise ainsi que des civils ont été interpellés dans le cadre de cette affaire.

 Selon une source proche du dossier, les ordinateurs portables saisis au domicile de Kpatcha Gnassingbé comporteraient plusieurs documents et informations, dont une liste de personnalités devant figurer dans un gouvernement qui aurait été mis en place après le coup d’Etat.

 Pour le procureur de la République, il y a des indices concordants qui désignent Kpatcha comme l’organisateur de ce complot. Le procureur et les responsables de la gendarmerie togolaise ont présenté jeudi à la presse des armes et des véhicules militaires saisis au domicile de Kpatcha Gnassingbé. On compte entre autres des fusils mitrailleurs AK 47 avec leurs munitions et chargeurs, des carabines silencieuses, des pistolets, des revolvers, ainsi que des grenades lacrymogènes »

 « Info RFI du 30 avril 2009 »

http://www.rfi.fr/actufr/articles/112/article_80143.asp

 « Le frère du président togolais, interpellé mercredi matin » 

« Le frère du président togolais, interpellé mercredi matin, devant l'ambassade américaine à Lomé qui lui a refusé l'asile, a été inculpé dans la soirée de « complot » et de « tentative d'attentat contre la sûreté de l'Etat », a annoncé le procureur de la République Robert Bakaï, avant d'ajouter que « les investigations ont révélé des indices graves et concordants impliquant l'honorable député comme organisateur » d'un complot »

« Par cette mise au point , nous demandons et rassurons tous les Congolaises et Congolais épris de paix et de bonne foi de ne pas tendre l’oreille aux manipulateurs et aux oiseaux de mauvaises augure .

Malgré ces dérapages de certains de nos compatriotes Congolais en mal de sensations, portant atteinte à sa vie privée, Mr Maurice Nguesso en tant que père de famille et conscient des enjeux à venir au Congo Brazzaville dans quelques mois, et  afin de  préserver l’esprit  d’unité nationale, la quiétude qui règne dans notre  pays, Mr Maurice Nguesso ne peut que  se permettre de prendre de la hauteur  et  de demander à tout un chacun et chacune d’entre nous, d’où qu’il se trouve, de fixer  son regard vers le futur et pour des lendemains meilleurs auxquels nous aspirons tous pour enfin arriver à un Congo moderne, solidaire.

Que ce message de paix puisse être entendu par tous. 

Vive le Congo  

D. Massonguele

Porte parole de Maurice Nguesso