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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 21:10
R.d.p.s (Rassemblement pour la démocratie et le progrès social)
Le véritable congrès arrive avant la fin du mois d’avril

Depuis quelques mois, le Rassemblement pour la démocratie et le progrès social (R.d.p.s) traverse une zone de turbulence animée par des personnes déterminées à changer, avant les assises du congrès, le premier vice-président, Bernard Mbatchi, laissé en poste d’intérim par le président Jean-Pierre Thystère-Tchicaya, lui-même.

A la grande surprise de ce dernier, qui s’est beaucoup préoccupé de réunir les conditions pour un véritable congrès du parti, un congrès unitaire, les deux challengers, au départ séparément motivés, se sont finalement alliés pour développer une campagne sale, haineuse, d’une rare violence verbale. Quelle honte, lorsque l’on regarde l’âge de l’un des protagonistes ! Il y a bien lieu de s’interroger avec le jeune Corentin Eric Makaya Bouiti, qui a fait paraître un article dans La Semaine Africaine n°2880 du 31 mars 2009, sur les vraies motivations de cette campagne ordurière et décevante (attention : Eric Makaya s’avère une personne différente ; l’auteur n’avait pas transcrit la totalité de ses noms et prénoms).

Aussi désolant que cela peut paraître, la guéguerre, en prenant ce terme dans son sens politiquement correct, se corse, aujourd’hui, au point que certains poursuivent leur combat en dehors des lois et règlements de la République et des statuts qui régissent le fonctionnement des partis politiques. Les challengers du président par intérim se sont réunis, nuitamment, le 4 avril 2009, et ont proclamé, de façon cavalière, les résultats d’un congrès extraordinaire. C’est bien extraordinaire, n’est-ce pas ? Auparavant, ils avaient prononcé, dans une tentative de mutinerie, la dissolution du bureau politique, de la fédération de Pointe-Noire et la destitution du président par intérim, avant de se retrouver, eux-mêmes, éjectés par la direction politique légale.

Pour vous permettre de saisir un aperçu de la situation qui prévaut au sein de ce parti, pourtant respectable, nous vous proposons de découvrir le document ci-joint qui parle par même.

Osé R. MOANGABI


Appel du Président Bernard Mbatchi, Président par intérim du RDPS aux militants du parti

Camarades militants
et sympathisants du RDPS,

Depuis quelques temps, nous avons, tous, noté beaucoup d’actes de provocation assortis d’injures personnalisées en direction de la direction politique et, particulièrement, de son président par intérim. J’ai, personnellement, gardé le calme et évité de me singulariser d’une certaine manière. J’ai, par ailleurs, choisi de vous exhorter à garder la mesure, chaque fois qu’il a été nécessaire d’éclairer l’opinion. Notre attitude n’a pas manqué de porter des fruits et les autorités publiques locales comme nationales peuvent être prises à témoin. Le travail de restructuration du parti à la base, en vue du congrès solennel, est terminé sur l’ensemble du pays. Il ne reste plus qu’à installer les secrétariats de Pointe-Noire et du Kouilou.

Camarades,
Des gens tiennent à nous entraîner sur un mauvais terrain ; celui de la confrontation non intellectuelle et non républicaine. A cela, je réponds : non.
Jean-Pierre Thystère-Tchicaya aimait à répéter que le recours en première intention à la violence traduit une certaine défaite de la pensée. Nous sommes suffisamment grands, pour nous parler poliment et exprimer, sans mépris, sans haine et sans violence verbale, nos différences, c’est-à-dire la diversité de nos opinions, pour nous, surtout, qui sommes RDPS.

Camarades,
Un congrès parallèle a été convoqué pour les 4 et 5 avril 2009 par des personnes non mandatées par la direction politique de notre parti, alors même qu’elles ont été suspendues soit du Bureau politique soit du Comité préparatoire du congrès, pour avoir pris l’initiative de structurer un courant et menacer l’intégrité du parti. Ces personnes ont choisi des dates d’un mois, le mois d’avril, qui avait été retenu par le Comité directeur, pour semer la confusion dans les esprits des militants.
Ce congrès a été interdit de se réunir par l’autorité politique et administrative de Pointe-Noire, appuyé par le Ministre en charge du domaine. Les organisateurs de cette activité ont bien reçu la mesure préfectorale et diffusé un communiqué qui associait même le nom du Ministre. Ils se sont engagés à respecter l’interdiction.
Quelques temps après, ils se sont réunis, presque nuitamment, à tout le moins clandestinement, aux fins de produire, en réunion de comité ad hoc, un communiqué final qui publie des décisions de nature à brouiller l’opinion nationale et internationale.

Camarades,
Le RDPS de Jean-Pierre Thystère-Tchicaya est unique à nos yeux et je me réjouis de savoir que la Fédération France n’a pas suivi la voie de la déviance qui lui a été proposée par les adeptes de la partition du RDPS. _ Ce qui vient d’être diffusé est un véritable non-événement pour le parti de Jean-Pierre Thystère-Tchicaya dont le Bureau politique est bien connu de tous les militants et de toutes les autorités nationales. Je vous invite à demeurer mobilisés et vigilants autour du RDPS. Contrairement à ce qui vous est répété, à longueur de journée, le RDPS n’a pas disparu. Il n’a pas été avalé par le RMP comme le prétendent certains qui visent à vous faire peur et à vous décourager.

Camarades,
Le Rassemblement de la Majorité Présidentielle, RMP, à ce jour, est un regroupement de forces politiques, citoyennes et même d’individualités. Aucun parti politique n’a perdu son autonomie d’organisation ou de fonctionnement. Personne n’a perdu son identité et, donc, n’a disparu.
L’objectif de fondre tous les partis dans un seul grand parti n’est pas d’actualité. Vous refuserez qu’on se serve de vous par ceux qui veulent vous diviser pour accéder au trône, par la porte de derrière. En faisant bande à part, ils se précipitent de vous soustraire du vrai débat qui est programmé dans trois semaines. Vous aurez le temps d’en juger au congrès, oui, au congrès, dans quelques dizaines de jours. Allons au congrès, les 25 et 26 avril 2009.

Camarades,
Sur notre exhortation, vous êtes restés sereins et disciplinés. Je vous en félicite solennellement. Aucune réunion d’autrui n’a été perturbée, même celles frappées d’interdiction. La plus haute attention des autorités locales et nationales est, ici, sollicitée pour la quiétude nécessaire au cours de toutes nos activités à venir, en cette période sensible, pré-électorale.

Que vive le RDPS ! Que vive la mémoire de Jean-Pierre Thystère-Tchicaya.

Bernard Mbatchi
Brazzaville, le 5 avril 2009 In La Semaine Africaine numéro 2884

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L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

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Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

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Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

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Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

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"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

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Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

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Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

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Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

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Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

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CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

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La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

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C’est l’heure du bilan.

Fulbert Youlou - 3 ans : mise en place de la première administration post-coloniale

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Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

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