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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 08:55


[CongoInfos] -
L’approche des élections présidentielles, installe le pouvoir du Congo Brazzaville dans une crise existentielle. Ses réflexes proprement anti-démocratiques ne trompent plus personne. La république Congo Brazzaville ne connais certes pas actuellement de guerre, mais le climat qui y persiste, témoigne bien la tendance au « sanglant désastre « qui a toujours jusqu’ ici périodiquement accompagné le règne du pouvoir de Brazzaville depuis 12 ans.

Ceci est la pure réalité qui dépasse la fiction

En tout cas, la relation dangereuse entre ce pouvoir belliqueux de Denis Sassou Nguesso et une opposition plus ou moins soudée qui peine à se faire écouter et que le pouvoir tient sans cesse à fragiliser, cache mal le malaise de ce pouvoir en réalité réellement contestés par la très grande majorité du peuple. La stratégie du pouvoir est d’amener les candidats de l’opposition dite radicale à jeter l’éponge à dernière heure, afin que les élections soient gagnées encore une fois dès premier tour, face aux candidats de moindre importance comme en 2002. Cette opposition a d´ailleurs déjà annoncé "son intention de boycotter ce scrutin au cas où ses exigences de transparence ne seraient pas acceptées par le gouvernement." Ce détail est non négligeable au pouvoir qui ne cède pas du tout à modifier ses positions intolérantes. Dans les cas contraires, il faut trouver un motif pour provoquer un nouveau bain de sang dont la responsabilité sera jetée aux autres. Habitué à l’art de la manipulation, le pouvoir de Brazzaville, trouvera toujours d’autres Ntoumi, d’autre Professeurs Lissouba à imputer les responsabilités afin de clamer de nouveau son innocence à tous ce qui veulent l’entendre.

Le refus pour le pouvoir d’accepter une commission électorale indépendante apte à superviser les élections y sont des preuves tangibles. Le président autoproclamé ne cesse de narguer son peuple déjà si sévèrement traumatisé par la pauvreté, par les fausses promesses et faire croire à l’opinion publique qu’il bénéficie d’une popularité massive. Ce qui est suspect, est que lui et ses hommes ne ratent plus aucune occasion de reparler ces derniers temps sans cesse de la paix. En organisant avec des moyens financés si énormes le curieux forum de la paix à Paris, en interdisant sans tous les temps les meetings des opposants avant l’échéance électorale de juillet. En empêchant les journalistes engagés de faire librement leur travail et en venant armé jusqu’ aux dents à une simple tournée à Kinkala, capitale du Pool avec tout cet arsenal militaire qu’on y a vu, on peut facilement comprendre de quelle paix est ‘ il ici question.

Dans un tel conteste parler de la « Chronique d’un conflit programmé au Congo Brazzaville » n’est pas une exagération. Il est temps de dévoiler d’une part les vraies intentions du pouvoir en place et d’ autre part de l’échec d’une diplomatie internationale qui doit prendre son devoir en main pour éviter encore le pire au Congo Brazzaville. Le curieux régime du dictateur Denis Sassou Nguesso, en république du Congo qui a de surcroit la peur de perdre le pouvoir et se retrouver devant la CPI pour toutes les atrocités déjà commises, est encore capable à de monter des nouveaux scénarios pour un conflit sanglant supplémentaire. S’ il faut encore, rallumer la guerre, terroriser une grande partie du peuple congolais pour garder le pouvoir tout en s’appropriant sans vergogne des bénéfices des richesses immenses de ce 4e pays exportateur du pétrole en Afrique, le dictateur Denis Sassou Nguesso et sa clique ne reculent devant rien. Le paradoxe crée par la dite visite récente à Kinkala dont la démonstration de force est contraire aux intentions pacifiques, à toutes les valeurs de la démocratie n’est t’il pas révélateur de l’esprit qui anime ce pouvoir ?


La « Chronique d’un conflit programmé au Congo Brazzaville


Denis Sassou Nguesso est revenu au pouvoir à la suite d'une terrible guerre.
Bref ! Ce douloureux chapitre de l’histoire congolaise devrait appartenir au passé. On devrait bien tirer des enseignements de cette folie meurtrière.
Mais le comble est que la classe politique composée en très grande partie par ces gens qui la dominent depuis plus d’un tiers de siècle n’apprend guère et s’est toujours murée dans une logique incompréhensive et criminelle.
Dès la reprise de pouvoir en 1997, il ne s’était jamais passé une semaine
Jusqu' à la fin 1998 sans qu’on dénombre des tueries, des massacres commis par les Cobras; milices de Denis Sassou Nguesso à Brazzaville et au sud du Congo.

D'après les rapports des organisations internationale plus de 10000 personnes de population civile avaient trouvé la mort à cause de cette répression quotidienne et massacre. La revue L’Autre Afrique titrait dans l’édition du 21 au 27 octobre: “ Alerte dans le Pool, l’Observatoire Congolais des droits de l’homme (OCDH) a jugé nécessaire, début octobre 1998, de tirer la sonnette d’alarme sur la situation d’insécurité qui prévaut aujourd’hui’ hui dans le Pool. Dans la région du Pool (au sud du pays) et notamment à Goma Tsé-tsé et Kibossi (tenant compte du comportement incivique de certains éléments de la force publique, notamment les jeunes recrues sans formation professionnelle, auteurs déjà de plusieurs exactions sur la population”.

Le 18 décembre 1998 est venu le premier grand massacre contre la population à Bacongo, Makélekele et autres quartiers du sud de Brazzaville à la suite d'un défilé d’ un groupe de drogués armés de quelques fusils légers; en grande partie préfabriqués en pleine journée et scandant des paroles d’aller mettre un terme au pouvoir autoproclamé et sa milice Cobra qui continuaient et s' éternisent à se comporter comme des conquérants en terre vaincue, à blaguer avec le " destin du peuple" congolais. Ce groupe est applaudi naïvement comme des sauveurs par quelques habitants du quartier sud. La réplique prompte du pouvoir qui avait trouvé un prétexte d’aller contre l’infiltration des soit disant Ninjas montre clairement qu’elle était préméditée. Le carnage mené dans la pure tradition tribaliste chère à
Denis Sassou Nguesso et son régime et accompagné de vols par les Cobra et à l’armée forcée à obtempérer à un homme, régime criminel était très traumatique pour le peuple du Congo à quelques mois de la guère de Brazzaville. Il s’était créer à Brazzaville un marché spécial où les soldats encadrés par certains officiers de la dite armée congolaise dorénavant au service du président autoproclamé allaient revendre les objets voles à la population des quartiers de Brazzaville et du Pool sud.

Denis Sassou Nguesso et sa clique animés par la haine tribale allaient déclencher par la suite une nouvelle guerre impitoyable, un génocide planifié contre la population de ces régions sous prétexte d’aller combattre les milices Ninjas du Pasteur Ntoumi & Co. Un jeune chef de milice préfabriqué, armé par Sassou personnellement. Imaginez vous que personne n’avait entendu parler de ce Pasteur Ntoumi entant que tel avant fin décembre 98. La guerre du Pool et du Niari avait envoyé dès les premiers temps plus de 300.000 personnes errent pendant des mois dans la foret; alors que la guerre était officiellement déclarée finie par Sassou. Les Cobras et l’armée appuyés par des forces étrangères, mercenaires de tout poil ont commis de 1999 à 2003, dans l’indifférence quasi totale de l’opinion international une guerre sans merci à la population du Pool laissée Presque de nos jours à elle même. Dans sa parution du 14.01.1999, le journal témoignage Chrétien de la France écrivait:” Rumeurs de génocide au Congo Brazzaville. Silence, on tue!” Des familles entières décimées dans la capitale, des massacres massifs dans le sud du pays: depuis plus d’un mois, une nouvelle guerre civile, orchestrée principalement par les milices du Président autoproclamé Denis Sassou Nguesso, enflamme le Congo-Brazzaville. Chronique d’un conflit qui trame dans l’indifférence internationale.” La revue panafricaine” Le Nouvel Afrique-Asie” relatait de sa part dans un article intitulé: Sassou dans l’impasse: “ Pour son bon droit, le pouvoir du Congo –Brazzaville, continue, dans le but avoué de terroriser l’ennemie”, d’autoriser l’armée et autres francs-tireurs qui se déclarent au service du chef de l’état à perpétrer les pires actions à l’ encontre de toutes les personnes soupçonnées peu ou prou d’appartenir au camp ennemi. Amnesty international, plus présente sur le terrain, alertait régulièrement sur les agissements des forces armées gouvernementales: Enlèvements des civils non armés, de femmes, d’enfants, tortures, arrestation arbitraires.

Le régime de Sassou s’est embarqué dans une logique ultra sécuritaire et radicalement répressive”. Il y a aussi eu le massacre des religieux invités par le pouvoir de Sassou Nguesso à venir négocier pour la paix à Mindouli. Entre autre celui qui a été le plus connu au niveau international:” Les disparus du Beach “. D’ après le rapport de l’ONU du début 2002, les conflits, les accessions de l’après guerre de Brazzaville de 1997, avait causé jusqu’ en 2001 plus de 40 000 morts parmi les civils.

Le pays est aujourd’hui économique ruiné. Le peuple vit en permanence dans la pauvreté et dans la peur. Le pays manque d'électricité, de l'eau potable, du travail pour une grande partie de la population ni des écoles, des hôpitaux, de routes, de moyens de transport surs. La plupart de localités sont enclavés à jamais. Aucun progrès et paix véritables ne sont en tout cas possibles avec le pouvoir de ce président qui après plus de 24 ans d’un lent règne ne cesse de démontrer son amateurisme et son incapacité à diriger un pays pour le bien fondé de tous le peuple congolais et sans conflits.

Par Roland NAKOBA
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Recherche

L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

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Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

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Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

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Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

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"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

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Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

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Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

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Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

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Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

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CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

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La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

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Le Congo célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance.

 

C’est l’heure du bilan.

Fulbert Youlou - 3 ans : mise en place de la première administration post-coloniale

Massamba Dé

bat -  4 ans : début d’industrialisation du pays

Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

Evénements festifs

 

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