[CONGOINFOS] - Le président Denis Sassou Nguesso en campagne dans le département de la Cuvette Ouest, a entretenu les cadres dudit département à Etoumbi. Après un mot de bienvenue lu par un cadre de la localité dans l’indifférence totale du chef de l’état visiblement gêné par la chaleur.
Denis Sassou Nguesso dans un monologue lassant n’a guère abordé les problèmes des populations de la localité. Il s’est lancé dans un auto satisfecit, se présentant comme le bouclier de la paix retrouvée, le garant des institutions et de la stabilité.
Denis Sassou Nguesso sur une carte du Congo imaginaire, avec son index montrait les réalisations faites. Une curieuse façon de défendre son bilan sans contradicteur ni journaliste. Il a signalé que de 1960 à 2009 le Congo n’a pas produit d’électricité. Le barrage du Djoué est un héritage colonial et le barrage de Moukoukoulou est un don chinois alors il faut dire la vérité, l’énergie que nous consommions ne nous appartenait pas a t-il déclaré. Comme si cette situation lui était étrangère. Avant de dire aux Etoumbiens « Vous n’êtes peut être pas habitués à ces choses, vous n’en connaissez pas l’importance » quelle drôle de campagne.
Pendant 1h19mn, Sassou a énuméré une à une les routes en chantier avant d’ironiser dans un éclat de rire enfantin et ridicule en faisant allusion au Général NGOUELONDELE. Un grand responsable politique de ce pays a déclaré « le peuple va t-il manger le goudron ou encore les bâtiments guérissent-ils les maladies sans médicaments », je laisse le soin au peuple de répondre à ce Monsieur.
Denis Sassou Nguesso vante son sens de responsabilité, il a défendu sa vision de la démocratie et de l’alternance (en 1992, j’avais passé le témoin à mon successeur dans la paix et en 1997 vous savez ce qu’il avait fait), nul n’a été mes efforts et mon sens de responsabilité ce pays ne serait plus un état. Nous sommes passés à côté de quelque chose a t-il déclaré.
Le Congo va bien, nous aménageons des parcs naturels pour développer le tourisme, au lieu de démanteler les plaques inaugurales des murs, qu’ils bâtissent des nouveaux comme je le fais.
En tout cas vous pouvez compter sur moi, je ne vous decevrez pas.