"On croyait que, certains rejetons de Denis Sassou Nguesso qui sont au four et au moulin redoreraient le blason de notre président afin qu’il rentre dans l’histoire. Grosse erreur ! Claudia Lemboumba Sassou Nguesso ne cesse de noircir son père par sa gestion des affaires : suivez mon regard. La Société agricole et de développement de la Cuvette (SADC), CSN-CONSTRUCT sarl, NG Entreprise n’arrivent pas à payer les droits des travailleurs ou les salaires".
L’affaire CSN (Claudia Sassou Nguesso)-CONSTRUCT Sarl débute à la suite du dépôt de bilan de l’entreprise, sa mauvaise gestion avérée, caractérisée par le non achèvement des chantiers qui lui aurait été confié dans le cadre de la municipalisation accélérée de certains Départements. Si la débâcle de cette entité correspond bien à notre hypothèse, cela ne serait étonner, car des nombreuses entreprises pilotées par des proches du pouvoir de M’pila, se sont crées comme des champignons à l’orée des travaux de la municipalisation accélérée, dans le bût semble t-il d’égratigner légalement les caisses de l’Etat.
D’après les informations en notre possession, le tout serait parti de la mise au point du ministre des Travaux publics, qui avait promis entamer des poursuites judiciaires non encore débutées à ce jour, mais ayant entraîné néanmoins la fermeture de certains robinets d’écoulement d’argent trop facilement acquis. C’est sans doute cela qui expliquerait la fermeture ou la faillite pure et simple de ces entreprises opportunistes.
C’est sans nul doute le cas de CSN-CONSTRUCT Sarl, qui a mis la clé sous le paillasson, sans crier garde, laissant derrière elle, et ce, sans état d’âme, des travailleurs éplorés, qui ne savent plus que faire, pour accéder à leurs droits.
Bien que, le constat apocalyptique de la faillite de ce groupe dit spécialisé dans la construction, à la solde des «Municipalisations accélérées» semble se confirmer, du fait de la fermeture des bureaux de l’entreprise, il n’est pas moins utile que le cas des travailleurs régulièrement salariés de CSN-CONSTRUCT-Sarl, devrait connaître un traitement tout à fait particulier.
D’abord à cause de la notoriété de sa promotrice et ensuite pour défendre les intérêts des anciens travailleurs qui doivent être indemnisés en parfaite accord avec la loi.
Or, il y a lieu de constater, que le cas des ex travailleurs de ce consortium, si on peut le dire ainsi, ne paraît susciter aucune compassion de la part des anciens Patrons de l’entreprise. Et plus grave, les pouvoirs publics ne se montrent pas particulièrement préoccupé du sort de ces travailleurs, des pères de familles, qui peinent et passent des jours difficiles en traînant vainement dans la ville, dans l’attente hypothétique d’une évolution de la situation pendant que, Claudia Lemboumba Sassou Nguesso s’achète chaque fois les gros cylindrés et se tape des maisons qui coûtent plusieurs millions de FCFA.
A en croire que M. Gilles Prime, gérant de la société et sa patronne Mme Claudia Lemboumba Sassou N’guesso, font la sourde oreille, afin de ne pas s’occuper du volet social du règlement de leur faillite, en refusant étonnamment parait-il d’entendre les cris de détresse et d’alarme venant de leurs anciens employés déçus et affamés, qui ont pourtant bien remplis leur part de contrat, car on peut malgré cela compter quelques réalisations débutées par cette entreprise avant quelles n’entre en déliquescence, parmi lesquelles on peu citer la réalisation de l’Hôpital de base de M’pissa.
Qu’a cela ne tienne, CSN-CONSTRUCT Sarl ne doit pas déroger à la règle et payer les droits de ces travailleurs.
CSN-Construct Sarl sous les feux des projecteurs
En 2006, le Président de la République, à la suite d’une visite de travail dans les différents chantiers amorcés à Brazzaville, constatait que, plus d’un opérateur économique avait encaissé des fonds mais sans résultats probants c’est le cas de tous les chantiers de CSN-CONSTRUCT Sarl.
Aussi dénonçait-il le comportement pervers de nombre de ces opérateurs économiques, qui «disparaissent dans la nature, abandonnent les chantiers, mais aussi font la foire une fois qu’ils sont entrés en possession des fonds y relatifs…».
Il est à noter que tous les chantiers, autrefois exécutés par cette société, sont en arrêt (Dolisie, Brazzaville, Oyo, Owando…); Ce qui a eu pour conséquence, au départ le paiement des salaires aux lance-pierres (3 salaires sur 12 étaient payés en 2007), et ensuite en 2008, la cessation de paiement.
Pour tout dire, depuis 2008, la situation de l’entreprise est des plus catastrophique, puisque l’arrêt définitif de paiement des salaires est effectif, pendant que les patrons continuent à se la couler douce, puisque CSN (Claudia Sassou N’guesso) n’est nullement inquiétée, et moins encore Gilles Prime qui est toujours opérationnel sous le label «CLEM Ingénierie».
Conscient de ce que la situation ne saurait facilement se redresser, les travailleurs au début de 2009, proposé à l’employeur une voie de sortie, qui passe par la rupture des contrats de travail par consentement mutuel.
La situation ainsi proposée aurait l’avantage, aussi bien d’épargner à la personne de la «patronne» les effets d’une liquidation ou d’une faillite que d’abréger les procédures de licenciement (Cf. art. 39.1 du code du travail) pour permettre la liquidation des droits sociaux dans des délais les raisonnables.
A ce jour, la machine d’exécution de ces points d’accords reste en panne, pour la faute d’une part de la patronne (CSN), exubérante et fortement préoccupée par les tournées du Chef de l’Etat, dont elle est conseillère en communication, dans l’hinterland et la presque (pré) campagne de l’élection présidentielle et d’autre part aussi du gérant Gilles Prime qui se préoccupe plus de la survie de sa société parallèle, CLEM Ingénierie.
Il va s’en dire que les pouvoirs publics devraient s’impliquer pour sauver ces travailleurs en détresse sans protection.
Le doute est grand qu’avec ce genre de comportement diabolique et inhumain de voir les anciens employés de CSN-Construct Sarl voter pour Denis Sassou Nguesso. On peut se demander par ailleurs, comme ma bien aimé soeur Claudia Lemboumba Sassou Nguesso peut avoir un coeur dur ! Est-ce de cette façon là qu’elle peut améliorer l’image ternie de son père? Quelle directrice de relations publiques et responsable de toute la communication de la Présidence de la République?
Nous en reparlerons…
par Mme Miis ROYAL