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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 10:56

Nicolas Sarkozy, 54 ans, président français, en visite à Brazzaville au Congo le 27 mars 2009 avait effectué avec beaucoup de pep un footing sur le bord du fleuve congo. Très peu de présidentiables à l’élection du 12 juillet 2009 pour la plupart nés vers  les années 1940 (Poungui 67 ans, Sassou Nguesso 66 ans etc…) seraient capables d’une telle prouesse sportive sur les Champs Elysées. Quoique… ces derniers, officiellement, prétendent tous être au meilleur de leur forme. 

Il y a quelques jours encore, Bongo, dont l’annonce du décès a été faite dimanche 7 juin, se portait encore bien, il était en vie. Démenti par plusieurs ministres, l’information avait, notamment, été réfutée par le porte-parole du gouvernement gabonais : "J’apporte ici et maintenant un démenti formel total (...). Nous nous préparons à recevoir le chef de l'État, même si nous ne sommes pas encore fixé sur la date de son retour", avait affirmé Raphaël N’Toutoume sur les ondes de la radio française France-Info. Le lundi 8 juin c’était officiel. Omar Bongo aura échoué dans son dernier pari. «Personne ne doit chercher à mourir au pouvoir. Il faut arrêter ; vivre un peu le temps qui reste», déclarait récemment le président gabonais sur RFI. Il est finalement mort, lundi, au terme de quarante et un ans de pouvoir, des suites d'un cancer des intestins, nous dit-on !  

En Afrique, une omerta a toujours couvert l’état de santé des présidents. Dictateurs ou démocrates, présidents ou potentats, ils ont en commun de souffrir d'affections organiques sévères, souvent incurables. Pourtant, en dépit de leurs maux, ils refusent de passer les commandes et s'enferment, pour certains, dans une inquiétante mégalomanie. Leur maladie ne peut être une affaire privée. Elle engage le destin de la nation, le sort de la région. C'est particulièrement vrai en Afrique Centrale, où les suspicions sont légions. Paul Biya (Cameroun), Idriss Deby (Tchad), Sassou Nguesso (Congo), Teodoro Obiang Nguema (Guinée Equatoriale)… sont tous soupçonnés de souffrir de graves maladies. Mais tous les cachent et n’avouent jamais sa (ses) maladie (s) à ses concitoyens et, continuent à gouverner dans un état de grand affaiblissement. Aucun d’entre eux, n’ose révéler à son peuple qu’il est malade et qu’il se trouverait dans la phase terminale de sa terrible épreuve. Ils gardent jalousement le secret de leur souffrance. Dans ces pays où la maladie relève du fatalisme, l'aveu risque d'ouvrir les plaies des dissensions entre prétendants au trône, d'aiguiser les velléités putschistes de l’armée.

A la veille des présidentielles du 12 juillet 2009. Avec la mort à 73 ans du Président Bongo, c’est plus que légitime pour le peuple Congolais, de s’interroger sur la santé mentale et physique d’une vingtaine d’acteurs politiques congolais désireux de présider et à la destinée du Congo malgré leur agonie celée.

A l’ère de la mondialisation, du nucléaire, et des déchets toxiques l’équilibre physique et psychique des responsables, leur sagacité, leur aptitude à faire face aux situations extrêmes n’ont jamais, n’ont plus, autant compté. Il faudrait donc protéger le Congo, contre les dérives que peuvent occasionner les maladies liées à la vieillesse de nos futurs gouvernants par la pratique de l’information médicale. La maladie du chef de l’Etat, prévue dans la constitution congolaise, doit être respectée et révélée au peuple congolais. Sinon, on pourrait alors se demander, à juste titre, qui sont les décideurs et les véritables détenteurs du pouvoir pendant l’agonie du « chef » ?

En vertu de l’article 58 de notre constitution, la Cour Constitutionnelle, le 20 mai, a désigné un collège de trois médecins. Il s’agit des docteurs Armand Moyikou, Innocent Kocko Et Bénène Ndamba Banzouzi en vue d’examiner l’état physique et mental des candidats à l’élection présidentielle du 12 juillet 2009.

Les présidentiables au Congo, ne sont pas des patients comme les autres. Le collège des trois médecins ne devrait-il pas violer le secret médical et révéler de quoi leurs patients souffrent vraiment, si cet état peut avoir des conséquences néfastes pour un plus ou moins grand nombre de gens ?

Nous ne sommes pas sans savoir le caractère impératif de deux principes fondamentaux de l’exercice de la médecine : 1-« Le médecin ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit.» 2-« Les bulletins de santé inexacts (tendancieux) rédigés et signés pendant sont condamnés sans aucune réserve ».

 C’est pourquoi, pour une vigilance républicaine, les Congolais qui se réclament  de sensibilités très diverses et qui, ont sur un certain nombre de sujets importants des positions très différentes mais, sur le sujet de la santé mentale et physique de ceux qui aspirent à nous gouverner, ils ont malgré tout en commun un certain nombre de convictions et de valeurs qu'ils entendent réaffirmer avec nous.

Leur attachement au principe républicain et, en conséquence, leur refus de toute dérive du collège de trois médecins s’il venait à délivrer à certains des postulants à la magistrature suprême, des bulletins de santé controuvés à des fins électorales. (Grave danger pour le Congo et les Congolais).

Leur attachement à la justice nationale et internationale, afin de poursuivre ces trois médecins pour non révélation d’une pathologie contraire à l’exercice de la fonction suprême si, le futur président du Congo, venait à mourir d’une maladie qu’ils auraient au préalable pu diagnostiquer. (atteintes involontaires à l’intégrité de la personne. Article 222 - 19 et 222 - 20 du nouveau code pénal), (l’omission de porter secours à personne en danger. Article 223 - 6 alinéa 2 du nouveau code pénal).

Il n’est pas un Congolais qui ne sache que tout avenir nous est bouché si le Congo n’a pas pour le guider non seulement un Etat mais aussi, un chef d’Etat qui en soit capable parce que parfaitement sain psychiquement et physiquement. C’est la condition de tout.

Sur le continent africain, le président se veut l’incarnation du pouvoir. Et son état de sa santé reflète sa capacité à diriger son peuple. Ainsi, au Cameroun, l’avocat général près de la cour d’appel de la province du Littoral, avait déclaré à Pius Njawé, directeur de publication du quotidien Messager, au cours d’un de ses procès : « Monsieur Njawé, même si le président de la République est malade, vous devez écrire qu’il est en parfaite santé ! »

Alors, comment voulez-vous que les Congolais ne puissent pas se demander s’il, n’ y a-t-il pas un malade, parmi les candidats à l’élection présidentielle au Congo apte à nous ‘’jouer’’ le coup de BIYA ou de BONGO ?

"Méfiez-vous des apparences " disait mon grand père.
 

Wallys KIMBATSA

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commentaires

G
Bonne analyse M Kimbatsa. Eh oui ! La santé de Sassou moi, elle m'inquiète. A entendre le discours qu'il avait prononcé devant la tombe de sa fille Edith Nguesso j'ai cru comprendre qu'il  était entrain de délirer. Et pire voir comment il est devenu aujourd'hui, il y a comme dans l'air quelqu'un qui ne pourra pas terminer son mandat. Je l'ai vu à la télé au Gabon à l'enterrement de Bongo il a comme un oeil biffé. De quoi souffre t-il? Il ne le dis pas ni son entourage.Quant à poungui n'en parlons pas. Il n'arrive plus à tenir debout 1 h heureusement que Sassou l'a éliminé.Moukouéké pareil, trop vieux . Il doit venir tous les temps en France afin de faire des contrôles.Je suis totalement d'accord avec toi. Il ya bien des malades qui cachent leur maladie et veulent quand même être Président du Congo c'est vraiment dramatique. Et comment ces 3 médecins là n'ont pas pu diagnostiuer quelque chose c'est Sassou?Merci pour ta clairvoyance.
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G
''Méfiez-vous des apparences'' disait votre grand-père...Je vous dirais ''Méfiez-vous de vos certitudes''.Nicolas Sarkozy, 54 ans, a fait du footing sur la corniche de Brazzaville. Bien! Sans parler d'homme politique, connaissez-vous UN SEUL congolais ayant l'âge que vous dites (66-67 ans) qui fait du jooging sur les Champs Elysées, ou même à Brazzaville le long de la corniche ? Je dis bien un seul. Peut être un seul membre de votre famille, comme votre géniteur (s'il est toujours avec nous). En tout cas moi, je n'en connais aucun... Mais il faut savoir que ce n'est pas le footing qui prouve un état de santé. Un cardiaque peut en faire, tout comme celui qui aurait le VIH (les exemples sont nombreux). Le fait de faire du footing traduit souvent un état d'esprit et non pas l'état de santé du sujet. Combien de footballeurs sont morts sur un terrain de foot malgré leur état de santé censé être remarquable?Le secret des maladies des chefs d'Etat. Mais mon pauvre petit (permettez que je vous le dise, je suis plus âgé que Sarkozy) ce n'est pas l'apanage des hommes politiques africains. C'est celui de l'homme politique tout court. Et sur tous les continents. Prenons des exemples :URSS : secret autour de la maladie de Staline, Brejnev;Corée du Nord : secret autour de la maladie de Kim Ill Sung et son fils;France : secret autour de la maladie de Pompidou; quant à F. Mitterand son mal avait été diagnostiqué 6 mois après sa première élection. Il a tenu 14 ans. Je pourrais continuer ainsi de suite...A la fin de votre mot, vous suggérer ni plus ni moins que les trois médecins qui doivent se prononcer sur l'état physique et mental des candidats à l'élection présidentiel du Congo, puissent '' violer le secret médical et révéler de quoi leurs patients souffrent vraiment ''. Mais c'est effrayant ! D'où sortez-vous ? Il y a dix sept candidats (je crois) mais un seul sera élu. Donc à vous suivre, ces médecins pourront révéler l'état de santé des seize autres qu'ils auraient osculté et qui ne seraient pas - et peut être même jamais - Président ? Bon sang! et vous vous sentez bien en disant cela. Et que deviendraient leurs vies - car les élections vont passer - si tout le monde connaissait par le menu leurs carnets de santé...Pour terminer vous suggérer même leur poursuite sur le plan national ou international (rassurez-vous, je ne fais pas de la politique et je ne connais pas ces gens. Je ne fais que réagir à votre article). Comme disent mes enfants :''vous êtes trop vous''. C'est donc en invoquant les dispositions des articles 222-19 et 222-20 du nouveau Code pénal que vous fonderez votre demande; mais au fait devant quelle juridiction ?Sur le plan national : Ces textes sont inopérants car le Code pénal Congolais (qui va subir un toilettage) est l'avatar des textes rendus applicables en Afrique par l'arrêté gubernatorial de 1830 et des textes subséquents. Donc une poursuite fondée sur ces textes, conduiront même le plus piètre des Avocats à soulever l'irrecevabilité d'une plainte fondée sur des textes inapplicables au Congo. Et je ne dis pas nullum crimen...Sur le plan international : Encore faut-il savoir quel est le juge compétent et ensuite expliquer sa saisine pour des faits commis par les trois médecins congolais, sur des patients congolais et commis sur le territoire congolais. Donc vous voulez nous faire croire, mais surtout à ceux qui ont ''un attachement à la justice nationale etinternationale'', que les articles 222-19 et 222-20 du nouveau Code pénal (Français) font partie des textes fondant la compétence universelle ?Nous sommes tous des ignorants à des degrés divers, c'est pour cela qu'il faut se garder des certitudes que l'on croit irréfragables.
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L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

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Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

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Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

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Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

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"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

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Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

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Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

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Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

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Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

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CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

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La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

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DERNIERES MINUTES

Somalie: l'ONU annonce la fin de plus de six mois de famine

 

Au Nigeria, la hausse du prix de l'essence se répercute partout

 

Egypte: deux morts dans des affrontements police-manifestants à Suez

 

L'ONU met en garde contre une catastrophe alimentaire dans le Sahel

 

Mali: réaménagement du gouvernement, négociations à Alger avec les rebelles touareg

 

Nigeria: six morts et des explosions de bombes artisanales dans le nord-est

 

Un Rwandais extradé du Canada inculpé de planification du génocide

 

Droit d'asile d'un Soudanais: la France épinglée par la Cour européenne des droits de l'homme

 

Afrique du Sud: le groupe minier Impala Platinum licencie 13.000 personnes

 

La Libye va enquêter sur les cas de torture dans ses prisons

 

Nigeria: les autorités interrogent le porte-parole présumé de Boko Haram

 

Sénégal: Wade qualifie de simple "brise" la contestation de sa candidature

 

CAN: une hiérarchie et des favoris bousculés

 

CAN: retraite internationale pour le capitaine du Burkina Mahamoudou Kéré

 

Afrique du Sud: l'ANC contre toute nationalisation des mines

 

Mali: le président Touré appelle à ne pas s'en prendre aux civils touareg

 

Somalie: visite surprise de William Hague à Mogadiscio

 

Législatives en RDC le camp Kabila obtient la majorité absolue

 

Egypte: 74 morts dans des violences après un match de foot

 

CAN: le Ghana et le Mali qualifiés pour les quarts

 

Egypte: 7 morts dans des violences après un match de football

 

Moines de Tibéhirine: les juges en quête de témoins algériens pour retracer la détention

 

Sénégal: affrontements à l'université de Dakar et "nouvelle stratégie" de l'opposition

 

CAN: sanction financière pour deux joueurs soudanais qui se sont battus

 

Afrique du Sud: 18 ans de prison pour le meurtre d'une lesbienne des townships

Evénements

 

Le Congo célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance.

 

C’est l’heure du bilan.

Fulbert Youlou - 3 ans : mise en place de la première administration post-coloniale

Massamba Dé

bat -  4 ans : début d’industrialisation du pays

Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

Evénements festifs

 

Mariage, Anniversaire,

Baptême, Retrait de deuil ou

Soirées entre ami(e)s

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Contact :

 DJ STEPHEL au 06.16.11.90.62