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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 06:43

Auteur: Brazzaville, correspondance BERTRAND SACLA - Liberation.fr 



Députés et avocats cautionnent le vote contesté.
Les candidats de l’opposition et plusieurs autres sans étiquette contestent toujours la réélection dimanche dernier à la tête du Congo de Denis Sassou Nguesso - avec, officiellement, 78,6 % des voix . Une manifestation a été violemment dispersée par la police mercredi. Tous dénoncent des fraudes pendant et après le vote. Mais ce n’est pas ce qu’ont constaté quatre élus français. Deux parlementaires européens - l’ex-ministre de la Justice et de la Culture Jacques Toubon et Patrick Gaubert, également président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) - ainsi que deux députés UMP - Jean-François Mancel (Oise) et Jean-Michel Fourgous (Yvelines) - se sont fait les défenseurs zélés de Sassou Nguesso cette semaine à Brazzaville.

Décalage. Au cours de deux conférences de presse organisées lundi dans la capitale congolaise, les quatre hommes ont salué le bon déroulement du scrutin. Mancel et Fourgous, accompagnés de plusieurs avocats français, dont Marcel Ceccaldi, ex-conseiller juridique du Front national, et Léon Lev-Forster, défenseur notamment de Charles Pasqua et de Julien Dray, ont déclaré qu’il s’était déroulé «dans un climat démocratique paisible […] et dans le respect des dispositions électorales en vigueur». Leurs conclusions sont en complet décalage, non seulement avec celles de l’opposition, mais aussi avec celles de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) qui avait déployé 47 observateurs sur le terrain le jour du vote.

Selon cette ONG affiliée à la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), la présidentielle n’a été «ni juste, ni transparente, ni équitable». La différence de jugement pourrait bien venir du cadre dans lequel les Français sont venus «observer». Bien qu’ils se soient présentés en tant que «députés européens» à la presse congolaise, Toubon et Gaubert ne sont pas venus pour le compte de l’UE - qui avait décidé de ne pas envoyer d’observateurs -, mais pour la Commission nationale des droits de l’homme, une structure mise en place et financée par le pouvoir de Brazzaville. Quant à Mancel, Fourgous et les avocats, c’est une organisation récente aux contours flous, créée par un ancien adversaire rallié à Sassou Nguesso, l’ex-maire de Brazzaville Bernard Kolélas, qui les a fait venir : la Conférence des partis démocrates humanistes africains (Codeha).

«Inadmissible». Certains d’entre eux n’ont pas contredit les membres du gouvernement congolais qui, à plusieurs reprises, ont accusé avant et après le vote les «médias internationaux» de «relayer de fausses informations». Plusieurs ont aussi fustigé le représentant de l’Union européenne à Brazzaville, Miguel Amado, qui avait mis en doute le fichier électoral (2,2 millions d’électeurs pour 3,6 millions d’habitants). «Je regretterais que M. Amado soit en train de réinventer le néocolonialisme», a lancé Mancel aux journalistes congolais, évoquant une «immixtion inadmissible dans la politique intérieure d’un pays indépendant».

«La Françafrique est toujours là», commente, désabusé, un responsable d’une mission africaine d’observation des élections, rappelant que Gaubert, notamment, connaît depuis longtemps le Congo. En 2005, la FIDH s’était ainsi inquiétée des «pressions» qu’il avait exercées sur les familles des «disparus du Beach» - des réfugiés congolais de retour après la guerre civile en 1999 et «volatilisés» au port fluvial de Brazzaville - pour qu’elles abandonnent les poursuites intentées en France contre plusieurs responsables du régime de Sassou Nguesso.

               
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L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

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Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

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Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

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Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

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"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

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Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

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Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

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Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

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Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

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CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

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La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

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Le Congo célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance.

 

C’est l’heure du bilan.

Fulbert Youlou - 3 ans : mise en place de la première administration post-coloniale

Massamba Dé

bat -  4 ans : début d’industrialisation du pays

Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

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