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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 06:54

 

« En 50 ans d’indépendance, le bilan est affligeant. Les guerres civiles, les crises, la pauvreté jalonnent le parcours de tout pays africain. Des pays sans projet politique cohérent, sans véritable politique économique ; le niveau de formation des équipes dirigeantes est douteux, les dirigeants choisis pour la plupart par cooptation plutôt que pour leur compétence, la démission des intellectuels… » Mambou Aimée Gnali              

L’année 2010 sera marquée par la   célébration des 50 ans d’indépendance pour bon nombre de pays africains  francophone dont  le Congo-Brazzaville. Malgré la liesse qui gagne les organisateurs de ces événements, il  nous parait inexcusable de ne pas esquisser   une réflexion sur le bilan de ces cinquante dernières années. Le Congo-Brazzaville a-t-il su tirer  profit de   cette accession à la souveraineté internationale ? Le sujet mérite d’être abordé sans un esprit arabesque et sans polémique inutile.  Le premier constat que l’on observe est que, malgré les avantages immenses en ressources naturelles, le Congo-Brazzaville reste, sans l’ombre d’un discours hypocrite quelconque,   à la traine du train du sous-développement pris par bon nombre de ses voisins africains. Aussi, si l’on peut percevoir  dans ses rapports déséquilibrés avec le reste du monde, notamment avec la France, les dirigeants congolais  qui se sont succédés depuis les années 1960, à quelques exceptions près, ont plutôt manifesté une seule volonté, se maintenir au pouvoir contre vent et marrée dans une ambiance très souvent teintée de  coups d’Etat , de guerres civiles,  de mauvaise gouvernance, de népotisme, de  corruption, de concussion, de gabegie financière, d'enrichissement personnel et illégal, de trafic d'influence et autres maux qui contribuent au sous-développement du pays,  de manipulation des institutions et des règles démocratiques les plus élémentaires, qui ont caractérisés la gestion du  pouvoir dans ce pays. Certains dirigeants ont fait du tribalisme politique un mode de gestion du pouvoir. Autant de questions qui suscitent notre curiosité intellectuelle sur le bien fondé de vouloir  célébrer ces 50 ans avec faste,  alors que beaucoup d’interrogations restent en suspend.

De même, on peut noter sans risque de se tromper que  les défis socio-économiques soulevés par une population galopante et non maîtrisée augmentent    avec acuité et ne cessent de se complexifier chaque jour  notamment dans les centres urbains : plus de 2/3 de la population urbaine vivent dans un habitat précaire et insalubre dépourvus de tout, sans services essentiels… L’absence d’un vrai programme d’assainissement expose aujourd’hui  les populations vivant dans les grandes villes  aux phénomènes d’inondations récurrents et surtout à une pénurie sans précédent  en eau potable et électricité.

Au Congo-Brazzaville, 50 ans c’est l’âge de la sagesse, un âge ou l’on vient vous consulter pour votre culture, votre perspicacité à aborder les sujets, à régler les problèmes, bref votre sagesse… Le Congo-Brazzaville, le 15 Aout 2010,  qui aura exactement ce même âge paraît pourtant comme un malvoyant a qui on doit tenir la main pour traverser une rue. A 50 ans,  pourquoi notre pays demeure un Etat avili dont on apprend encore à lire et écrire ? Un Etat qui ne peut décider par soi même de son avenir. Quelle honte ! Pendant que certains Etats (Cameroun, Côte d’ivoire..) ont estimé réfléchir sur le comment sortir leurs pays de la médiocrité chronique ou ils sont maintenus par les politiques néocolonialismes qui ne cessent de les assujettir, la haute autorité congolaise  a estimé venir, le 23 et 24 avril dernier,  cirer les pompes de l’ancien colonisateur.  Comme pour mieux appuyer cette thèse de l’infantilisme de l’homme politique congolais, la corruption est aujourd’hui érigée au rang de sport national. 

QUAND LA MAFIA REGNE AU SOMMET DE L’ETAT ?

Trafics d’influences, commerces illicites, malversations, paradis fiscaux, sociétés offshore, corruption… malgré les discours réformateurs sans contenus que nous chantent les responsables politiques congolais le virus de la mafia est bel et bien installé au sommet de l’Etat congolais érigé de surcroît en méthode de gouvernance politique. Le système économique et financier instauré par nos politiques au pouvoir s’accommode  fort bien avec des comportements « mafieux » observés. Une « corruption scientifique » est entretenue au sommet de l’Etat. Ces maux et anti-valeurs qui s'enracinent au sein de la société congolaise ne cessent de prendre de l'ampleur et inquiètent toute conscience humaine. Ces anti-valeurs reprennent leur place de choix dans le processus de destruction du pays et constituent le plus grand ingrédient contributeur au sous-développement du Congo. Quand la Banque Mondiale et le FMI demandent l’éradication de ces anti-valeurs, le gouvernement s’empresse à exposer des fonctionnaires « seconds couteaux » qui perçoivent plusieurs salaires et pensions de retraites.

Détenir un parc auto de moins de 5 voitures de luxe est une infamie, une seule villa est un tar, l’étalage d’une fortune honteusement acquise est presque devenue une nécessité, une distinction de réussite. Quand bien même l’on sait que cette corruption  réduit gravement notre capacité de pouvoir s’attaquer sérieusement à l’éradication de la famine et de la malnutrition dont les conséquences négatives sur les capacités intellectuelles et physiques des populations sont évidentes. L’impossibilité de pouvoir combattre efficacement des maladies comme le paludisme, le sida et d’autres maladies endémiques éradiquées ailleurs depuis longtemps, et dont la persistance, voire l’aggravation, résultent de la détérioration continue des conditions de vie des populations…  Rien qu’en mois de mai 2010, des agissements indignes d’un Etat de droit et qui prouve le manque d’exemplarité au sommet ont été perpétrés par des agents dont les ramifications et des soutiens douteux au sein d’une «  mafia étatique » ne laissent aucun doute. Pour preuve  le journal la semaine africaine rapportait les faits suivants :

« …. vendredi 7 mai 2010, la rubrique «Coup d’œil en biais» a fait écho d’une affaire dont ont parle, de plus en plus à Pointe-Noire. Il s’agit des fonds saisis par sept gendarmes, au cours d’une perquisition au domicile de Jean-Claude Mavoungou, au quartier Makayabou, dans l’arrondissement de Loandjili, le mercredi 28 avril dernier. Le procureur de la République s’est saisi de l’affaire et a commencé à entendre les gendarmes qui ont effectué la perquisition et leurs chefs.  Selon nos recherches, le montant saisi aurait été de 94 millions de francs Cfa. C’est dans la maison même, que les gendarmes avaient commencé à compter l’argent. Mais, à leur retour de mission, les sept gendarmes ayant fait la perquisition n’auraient présenté à leur chef que la somme de 80 millions de francs Cfa. 14 millions seraient soutirés en chemin. Pour les remercier de leur mission, le chef leur aurait rétrocédé 10 millions. Le reste des fonds devant être convoyés à Brazzaville, auprès de la hiérarchie. 50 millions seulement seraient présentés à Brazzaville dont 10 millions restitués à l’officier ayant transporté les fonds, en guise de remerciement à tous les gendarmes ayant contribué au succès de l’opération… » 

Dans un autre registre toujours par la même source :

« Les agents de l’Etat en service à Ngoko, une localité du département de la Cuvette, n’ont pas perçu à temps leurs salaires du mois d’avril. En effet, l’argent destiné au paiement desdits salaires a été volé, selon le percepteur du trésor public de cette localité, soit la somme de 780.650.000 francs Cfa environ. Dans sa version des faits, le percepteur en question, un certain Fabien, affirme que cette somme a été soigneusement gardée dans une valisette, dans sa chambre à coucher. Mais, en rentrant chez lui, après une baignade, dans la rivière bordant la localité, il a découvert, avec stupéfaction, la porte de sa chambre défoncée par des inconnus. Une enquête est en cours pour établir la responsabilité d’éventuels coupables…. »

Ou est le sens de la solidarité et du respect du service public, lorsque l’Etat cautionne la rétrocession des primes aux agents de la fonction publique dans le cadre de l’exercice de leur fonction ?  Est-il acceptable qu’un agent de l’état puisse garder des sommes aussi colossales destinées à payer les salaires des citoyens dans un endroit non seulement inapproprié, mais surtout sans aucune mesure de sécurité ?

50 ans pour une réflexion vers une nation tournée vers l’avenir

Ne serait-il pas l’occasion d’organiser une vraie rencontre entre congolais pour réfléchir à une sortie de crise face au dilemme sociopolitique  que traverse le pays depuis 1997 ?  Comme chacun le sait plusieurs milliards ont été débloqués pour magnifier semble t-il cet événement historique. Or aucun Congolais n’ignore que l’ambiance dans le pays n’est pas à la fête, tant les défis restent énormes.  Au chapitre sanitaire, la situation n’est guère reluisante. La pandémie du Sida, le paludisme et la tuberculose ne cessent de progresser dont les enfants et les femmes sont les plus vulnérables. Outre ces pandémies, la mortalité maternelle et infantile progresse alors que le paludisme reste encore la première cause de mortalité du pays, détruisant parfois  des familles entières, auxquels s’ajoutent la poliomyélite, le choléra, la méningite, la bilharziose, la fièvre typhoïde, les AVC et les nuisances sonores provenant des lieux de cultes et des bars dancing et sur les voies publiques,  etc., et la sous‐alimentation reste une équation insoluble.

L’agriculture n’a jamais décollé, pire encore elle est devenue archaïque et dépendante de l’extérieur. On préfère octroyer des milliers d’hectare aux fermiers Sud-africains, au lieu de privilégier et d’encourager la préférence nationale. Les vieilles recettes de villages coopératifs qui ont pourtant échoué en Europe de l’Est refont surface chez nous à IGNE et NKOUO à 80km au nord de Brazzaville. Un manque de considération inadmissible pour le paysan congolais a qui l’on fait croire qu’il est incompétent alors même qu’on lui refuse tous les moyens nécessaires pour son développement. L’autosuffisance alimentaire d’ici à l’an 2000 slogan pompeux des années 80 est vite oublié et rangé dans les tiroirs. Sans oublier que le pays en 50 ans d’indépendance peine à sortir de son insuffisance en matière d’infrastructure routières. Moins 2000km  construit en 50 ans, dont 60%  hérité de la colonisation. Le Congo demeure très enclavé malgré une richesse insolente.

Après 50 ans d’indépendance, le Congo-Brazzaville a du mal  à décoller et à se concentrer sur une  stratégie de sortie du sous‐développement ou de pauvreté presque chronique.  Le pays ne cesse de  se tourner vers  l’ancienne puissance coloniale et des institutions financières internationales. Après cinq décennies  d’indépendance, doit-on s’interroger si l’ancienne puissance colonisatrice avait correctement coupé le cordon ombilical ?  L’heure n’est elle pas venue d’aborder un nouveau virage pour s’affranchir de la servitude néocoloniale ? En tout cas la situation observée un peu partout dans tout  le pays, donne tristement raison aux arguments brandis par certains observateurs qui visitent notre pays et qui  remarquent ; «  les congolais ne s’aiment pas»; « les congolais aiment faire la fête au détriment de s’investir sur l’avenir » ;  « les congolais sont tous corrompus  »; « ils aiment  le pouvoir pour le pouvoir sans une ambition collective ». La liste est longue de ces remarques qui fleurissent sans cesse sur l’image d’un pays à la dérive. Par exemple, le thème du cinquantenaire de l’indépendance : Arrivée de Pierre Savorgnan de Brazza au Congo est-il justifié au regard de  l’événement ?  Pourquoi n’a t’on pas choisit de parler du roi Makoko également ou tout simplement parler des pères de l’indépendance : quelle vision politico-économique prônaient-ils ? ou un thème sur notre développement et notre avenir ? Pourquoi ne pas cristalliser les esprits sur  le fléau de la corruption ou encore l’insuffisance ou le manque des infrastructures de santé comme thèmes majeurs d’une réflexion pour mieux vivre ensemble et solidaire pour le développement ?

Aussi, on ne peut réfuter ces propos, même avec un triplement de l’aide au développement, le rééchelonnement de la dette à répétition, l’effacement de la dette, l’admission au PPTE,  etc.…  Le Congo-Brazzaville ne pourra pas faire face à ses besoins, alors que le vécu des populations au quotidien ne cesse de se dégrader.  Le congolais vivait mieux en 1972 qu’en 2009, selon la Banque Mondiale. Certes, les termes de l’échange ont toujours été défavorables aux jeunes économies congolaises. Certes, les subventions que certains pays occidentaux accordent à leurs producteurs portent une concurrence déloyale aux productions congolaises. … Néanmoins, il faut aussi savoir se mettre en cause devant les échecs et les difficultés en 50 ans d’indépendance. C’est trop facile de chercher toujours du côté de l’autre les causes de son mal être.

Est-il logique qu’un Président se paie des pavillons à travers le monde  et une armada de voitures de grand luxe à coup de milliards, alors qu’une bonne partie de son pays est encore complètement enclavée ?

Est-il concevable qu’un Président s’étonne de l’état de délabrement de sa capitale entourée des immondices forçant ainsi son peuple à y cohabiter alors aucun effort n’est fait pour y remédier ?

Est-il logique que l’on change de gouvernement sous des critères totalement partisans  teintés d’un clientélisme notoire qui se pavane dans les rues de Brazzaville en étalant une fortune douteusement acquise alors que plus de 58 % de sa population ne mange pas à sa faim ?

Est-il logique que des membres du gouvernement fêtent des milliards au moment où les hôpitaux de leur pays n’ont même pas de coton et fauteuils roulant pour les handicapés ?

Est-il logique qu’un président nomme de force un député ayant été désavoué par les électeurs bafouant ainsi toutes les règles élémentaires de la démocratie ? Pourquoi le président peut-il demander à un ministre de réinstaller dans son fauteuil un DG qui venait d’être suspendu ?

Peut-on gouverner sérieusement un pays en l’absence de conseils des ministres ?

Quel partenariat avec les Institutions Financières Internationales et autres bailleurs, audelà des emprunts, des échelonnements et annulations de dettes habituels ?

N’est-il pas temps que l’Organisation panafricaine fasse son introspection en examinant les causes qui conduisent aux coups d’État et autres crises politico-institutionnelles à la place des condamnations tous azimuts après coup ?  

NON !  50 ans  d’indépendance ne méritent pas une fête grandiose mais bien une réflexion sur notre politique de gouvernance.

Autant de questionnements entre autres, que les congolais  doivent se poser aujourd’hui à la place des fastes insouciants. Le développement du Congo passe nécessairement par les Congolais eux‐mêmes. Ça, c’est un fait ! Ainsi, le contexte actuel du Congo  interpelle tous congolais, diaspora comme populations de l’intérieur, même si les élites, notamment politiques, ont une responsabilité première de l’état du pays.

En effet, le destin du Congo est entre les mains des Congolais, qui malheureusement, se sont plutôt présentés,  à ce jour, comme les véritables fossoyeurs tout en criant au loup. Il est tant de s’arrêter et de reconnaître que « les ennemis du Congo sont les congolais » eux‐mêmes. C’est un peu trop facile de mettre tout sur le dos des autres, sans oser regarder avec responsabilité, les actes que l’on pose chaque jour, sa manière de faire et sa manière d’être dans un monde qui se complexifie chaque jour.

Ce cinquantième anniversaire doit être fondamentalement, l’heure de l’introspection et sur comment faire pour sortir le Congo  du sous  développement, de la pauvreté et du mal gouvernance chronique. La célébration de ces 50 ans d’indépendance, doit avant tout se décliner sous l’angle d’une nouvelle tonalité écartée de tout perspectif victimaire, pour interroger la vraie réalité des pratiques de gouvernance instaurées au pays depuis ces dernières années.

Jean-Claude  BERI

http://berijc.over-blog.com/

DAC : developperautrementlecongo@gmail.com

 

 

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L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

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Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

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Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

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Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

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"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

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Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

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Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

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Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

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Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

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CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

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La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

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Somalie: l'ONU annonce la fin de plus de six mois de famine

 

Au Nigeria, la hausse du prix de l'essence se répercute partout

 

Egypte: deux morts dans des affrontements police-manifestants à Suez

 

L'ONU met en garde contre une catastrophe alimentaire dans le Sahel

 

Mali: réaménagement du gouvernement, négociations à Alger avec les rebelles touareg

 

Nigeria: six morts et des explosions de bombes artisanales dans le nord-est

 

Un Rwandais extradé du Canada inculpé de planification du génocide

 

Droit d'asile d'un Soudanais: la France épinglée par la Cour européenne des droits de l'homme

 

Afrique du Sud: le groupe minier Impala Platinum licencie 13.000 personnes

 

La Libye va enquêter sur les cas de torture dans ses prisons

 

Nigeria: les autorités interrogent le porte-parole présumé de Boko Haram

 

Sénégal: Wade qualifie de simple "brise" la contestation de sa candidature

 

CAN: une hiérarchie et des favoris bousculés

 

CAN: retraite internationale pour le capitaine du Burkina Mahamoudou Kéré

 

Afrique du Sud: l'ANC contre toute nationalisation des mines

 

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Somalie: visite surprise de William Hague à Mogadiscio

 

Législatives en RDC le camp Kabila obtient la majorité absolue

 

Egypte: 74 morts dans des violences après un match de foot

 

CAN: le Ghana et le Mali qualifiés pour les quarts

 

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Moines de Tibéhirine: les juges en quête de témoins algériens pour retracer la détention

 

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CAN: sanction financière pour deux joueurs soudanais qui se sont battus

 

Afrique du Sud: 18 ans de prison pour le meurtre d'une lesbienne des townships

Evénements

 

Le Congo célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance.

 

C’est l’heure du bilan.

Fulbert Youlou - 3 ans : mise en place de la première administration post-coloniale

Massamba Dé

bat -  4 ans : début d’industrialisation du pays

Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

Evénements festifs

 

Mariage, Anniversaire,

Baptême, Retrait de deuil ou

Soirées entre ami(e)s

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