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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 08:50

Le
Forum pour la gouvernance et les droits de l'Homme a reagi dans une note de position sur le Plan national de lutte contre la corruption que le gouvernement congolais a lance il y a quelques semaines. Relevant plusieurs incoherences, saupoudrees de terribles exces de zele, le FGDH appelle les autorites a faire preuve d'une grande responsabilite. Depuis quelques semaines deja, plusieurs fonctionnaires de l'Etat courent les rues de grandes agglomerations du pays appelant les populations a lutter contre la corruption. Et pourtant, ils savent bien que c'est de la foutaise, car les corrompus et les corrupteurs; les grands voleurs des fonds publics sont d'ou ils viennent. De qui se moque-t-on ? Dans cette prespective, voici l'integralite de la notre de position du FGDH, que dirigent Maixent Hanimbat et Andre Itoua.

"Le 05 Novembre 2009, Monsieur le Ministre d’Etat, coordonnateur du pole de souveraineté, Garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, maître Aimé Emmanuel YOKA a présidé la cérémonie de lancement officiel du plan national de lutte contre la corruption, la fraude et la concussion.

Ce plan, approuvé par décret n° 2009-235 du 13 août 2009, constitue l’essentiel de la réponse gouvernementale au phénomène dévastateur de la corruption.

Le Forum pour la Gouvernance et les Droits de l’Homme (FGDH) vient par le moyen de cette note réagir sur la pertinence de ce plan d’action et formuler des recommandations.

Le FGDH qui reconnaît la justesse d’une grande partie de ce plan d’action mais, déplore que des questions majeures comme la déclaration des biens des hauts fonctionnaires, l’accès au service public et les organes de lutte contre corruption n’aient pas été abordées avec pertinence.

Donc,                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         

Le FGDH estime que le diagnostic sur la corruption, tel qu’il est rapporté dans ce plan d’action,  est objectif et sincère.

Le FGDH approuve et reconnaît la pertinence de la majeure partie de ce plan d’action.

Cependant, il formule les observations suivantes:

  • Sur la déclaration des biens

La constitution ordonne la déclaration des biens de tous les hauts fonctionnaires au moment de la prise et de la cessation de leurs fonctions. Le plan d’action prévoit l’adoption et la promulgation de la loi sur cette déclaration entre le 12ème et le 36ème mois d’exécution du plan. Cette période est trop tardive. En effet, L’adoption de cette loi aurait dû être l’une des premières mesures du plan d’action car la déclaration aura un effet dissuasif sur les agents publics et facilitera incontestablement les investigations sur les cas de corruption.

Par ailleurs, il existe déjà un mécanisme de déclaration des biens au sein de la cour des comptes et de discipline budgétaire ; lequel dispositif permet, à ce jour, de recevoir la déclaration des biens du trésorier payeur général. Vu l’urgence de la lutte contre la corruption, ce dispositif peut fonctionner pour recevoir, à titre provisoire, la déclaration des biens de tous les autres hauts fonctionnaires de l’Etat.

  • Sur l’accès au service public

Le FGDH déplore qu’aucune disposition de ce plan ne vise à réglementer le traitement des requêtes et sollicitations des administrés par les agents publics. En effet, il n’est plus un secret pour personne que l’appel ou sollicitation à la corruption se manifeste souvent par le traitement fantaisiste des requêtes qui se traduit soit par le retardement volontaire de la réponse soit par des avis négatifs injustifiés. Il aurait été de bon aloi de fixer un délai au delà duquel le non traitement d’un dossier devient suspect et obliger les agents publics à motiver les fins de non recevoir qu’ils adressent aux administrés.

  •     Sur les organes de lutte contre la corruption

Il ressort clairement du plan d’action que le principal organe de lutte contre la corruption est la commission nationale de lutte contre la corruption, la fraude et la concussion. Cette structure, créée par décret n° 2004-323 du 08 juillet 2004 puis réorganisée  par décret n° 2007 – 155 du 13 février 2007, semble être une agence technique du gouvernement chargée de produire des rapports et fournir de l’expertise en matière de lutte contre la corruption. Il semble, à la lecture des textes précités, que cet organe ne dispose ni d’indépendance, ni  de pouvoirs suffisants pour réprimer les actes de corruption.

Dans ces conditions, il demeure évident que la police et la justice sont les seuls organes appropriés de recherche et de répression des actes de corruption. Or, le plan d’action contre la corruption ne prévoit aucune mesure de renforcement des capacités opérationnelles de ces deux organes en matière de lutte contre la corruption; les seules mesures prévues étant celles qui visent à lutter contre la corruption à l’intérieur de ces organes.

Au regard  de ses observations, le FGDH recommande :

Au gouvernement

Vu l’urgence de décourager les auteurs des actes de corruption,

Vu la nécessité de développer des mécanismes efficaces de recherche, de poursuite et de répression des actes de corruption,

  • D’avancer la période d’adoption de la loi sur la déclaration des biens des hauts fonctionnaires au deuxième semestre du plan d’action ;
  • A titre provisoire, ordonner la déclaration immédiate des biens de tous les hauts fonctionnaires en poste auprès de la cour des comptes et de discipline budgétaire ;
  • Créer une section de recherche et de poursuite des actes de corruption au sein de la police judiciaire et des différents parquets de la république ;
  • Créer des tribunaux de répression de la corruption au sein des tribunaux de grande instance et doter celles-ci de pouvoirs et d’indépendance suffisants pour juger les actes de corruption ;

A la communauté internationale

Vu l’impact négatif de la corruption sur l’aide au développement et sur les investissement étrangers,

Vu l’effet destructeur de la corruption sur la biodiversité et, donc, sur les changements climatiques

  • D’accompagner et de soutenir, financièrement et techniquement, le gouvernement et la société civile dans la lutte contre la corruption

Aux opérateurs économiques et politiques

Vu que la corruption fausse les règles de jeu économiques et démocratiques,

Vu que la corruption, en fonction des circonstances, peut se retourner contre ceux qui la pratiquent

  • De s’impliquer pleinement dans la lutte contre la corruption,
  • De renoncer sincèrement à la corruption, pour ceux qui la pratiquent

A la société civile

Vu que la corruption a des effets dévastateurs sur tous les domaines d’intervention de la société civile,

Vu l’intérêt de se coaliser contre ce fléau qui affaiblit l’efficacité des actions de la société civile sur le terrain,

  • D’unir leur action contre la corruption au sein d’une large coalition afin de favoriser la synergie, la coopération, la complémentarité et le partenariat contre ce fléau ;
  • D’intégrer les aspects de lutte contre la corruption dans leur différents programme d’actions 

Le bureau exécutif du FGDH

Pour contacter le FGDH :


Émail :

fgdh_congo@yahoo.fr;

maixentfort@yahoo.fr;

andrew_lovoua@yahoo.fr

Tél. : 00(242) 618 51 38 / 503 64 84

32, avenue des trois martyrs, Brazzaville

immeuble Tiétié, arrêt de bus jane vialle

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Recherche

L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

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Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

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Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

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Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

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"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

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Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

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Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

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Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

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Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

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CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

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La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

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Evénements

 

Le Congo célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance.

 

C’est l’heure du bilan.

Fulbert Youlou - 3 ans : mise en place de la première administration post-coloniale

Massamba Dé

bat -  4 ans : début d’industrialisation du pays

Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

Evénements festifs

 

Mariage, Anniversaire,

Baptême, Retrait de deuil ou

Soirées entre ami(e)s

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