Vous avez pu constater sur le site du DAC www.dac-presse.com que nous nous tournons vers chacun des acteurs de la vie associative, humanitaire et politique puisque le sort de notre pays est dans l’association des idées de tous les acteurs nationaux. C’est à ce titre que nous pensons utile de connaître leurs opinions sur les principaux sujets qui nous pré-occupent et surtout qui peuvent éclairer le peuple congolais sur les choix futurs.
Ce Mercredi 23 Mai 2012, la communauté congolaise de Lyon a reçu le Président de la Fondation EBINA, Monsieur JOE Washington EBINA. Revenant d’un séjour de travail aux Etats-Unis, ne pouvait regagner Brazzaville sans s’entretenir avec la communauté congolaise de France. C’est tout en son honneur au regard de la situation catastrophique que traverse le Congo Brazzaville et de l’attente des populations.
Ses actions humanitaires envers les plus défavorisés et l’implication de sa fondation dans une justice sociale égalitaire tournée vers le bien-être de tous les congolais fait de JWE une personnalité nationale qui force l’admiration de plusieurs congolais et mérite sans exagération une attention toute particulière.
Loin de nous la prétention de faire l’éloge d’une personnalité, pourtant simple et proche du peuple mais dont certains se laisserait aller a y voir une manipulation savamment orchestrée par le pouvoir en place pour distraire le peuple, il est nécessaire de n’en juger que sur les actes dont pour beaucoup seraient exemplaires. JWE est-il exemplaire ? Le fait de pouvoir être pris en exemple, en modèle de ce qu'il convient de faire en telle ou telle circonstance cela serait-il forcément synonyme à être vertueux. ? Ou encore Comment JWE peut-il concilier humanisme et politique ?
Un humanisme solidaire et proche des citoyens
Dans notre société congolaise dont l’activité politique sectaire engluée dans la mise en avant des antis valeurs ou se côtoient l’égoïsme, la course aux intérêts mesquins, l’abandon de la cause sociale des uns à la corruption effrénée, au non respect des droits de l’homme, à l’appauvrissement dangereuse des populations, JWE tente de montrer par ses actions humanitaires qu’une autre politique humanitaire et sociale est possible. C'est-à-dire qu’il a réussi à introduire une notion, trop souvent reléguée au second plan dans la société congolaise, de l’humanisme démocratique à la congolaise. Celle-ci correspond justement à occuper pacifiquement le terrain du dévouement au service des personnes démunies et vulnérables laisser à l’abandon par le pouvoir clanique en place depuis 27 ans. Nul ne peut réfuter le travail combien bénéfique consentie par la fondation EBINA envers les populations congolaises désœuvrées, abandonnées et surtout démunies de tout. Là ou l’état ne cesse de faillir, les congolais tant peu soit-il peuvent voir l’effort de la Fondation pour leur venir en aide.
Nul est besoin de faire ici l’étalage de ses multiples actions bienfaitrices. Toutefois nous pouvons en citer quelques unes qui forcent le respect, le dévouement et l’humanisme de la fondation. En exemple on peut citer "Brazza propre" une opération d’assainissement et de salubrité dans la ville de Brazzaville, opération de ramassage des sachets, la mise à la disposition des populations en manque d’eau potable d’un camion-citerne qui distribue gratuitement l’eau potable, la réhabilitation de la salle post opérée et de celle de médecine à l’hôpital de Makélékélé (dans l’arrondissement n°1 de Brazzaville) ou encore le curage des fosses septiques au campus…. Et bien évidemment personne n’a oublié l’implication solidaire de la fondation au soutien des victimes du 4 Mars 2012. En 7 ans d’existence (La fondation est crée le 25 décembre 2005) l’organisation non gouvernementale et par l’abnégation de son président s’est révélée être plus proche du peuple que l’action gouvernement très critiquée durant la même période. Mais l’humanisme actif de la fondation EBINA serait-il un projet politique ?
Aux dire de son président, JWE, la fondation serait une ONG apolitique et qu’il serait déplacé d’y voir dans son combat autre chose qu’une volonté farouche d’aider les autres dans un dévouement désintéressé. Mais dans le discours le président de la fondation ne ferme pourtant pas la porte à toute éventualité. Il est un homme libre qui ne respecte que son planning consenti et établi selon la volonté qui l’anime depuis plusieurs années. Des compatriotes lyonnais lui ont, sans cesse, posé la question de savoir s’il était prêt à franchir le pas qui le sépare de humanitaire à la politique. Avec son verbe acerbe et légendaire JOE EBINA rétorque « je suis un homme libre et je n’ai pas peur de défendre mes idées dès lors que dans mon âme et conscience j’estime que c’est pour le bien des populations je n’hésiterais pas à me lancer …» Cette phrase soulage la majorité des congolais présents dans la petite salle de l’église Saint Julien de Cusset à Villeurbanne. Comme si tout le monde n’attendait que le Oui de Mr JOE EBINA. Pourtant ce ne fut pas forcément le cas, nous avons eu droit a un OUI, MAIS ……
Toujours est-il que JOE EBINA a pu ressentir l’attente combien pressente des congolais de Lyon de le voir lancer dans la conquête de la restauration de la démocratie mis a mal par les acteurs politiques actuels.
C’est sur ces notes d’espoir et d’encouragement à œuvrer tous ensemble pour le bien du peuple et pour son développement que JWE a invité la communauté lyonnaise à plus de solidarité et de dévouement pour la république pour pouvoir gagner les combats à venir. Car « ensemble un changement est possible »
Jean-Claude BERI