Une folle rumeur annonçant le décès du seul président élu de l’aire démocratique, Pascal Lissouba, a couru les rues de Brazzaville en début de semaine.
Et ce pour faire diversion à une nième catastrophe ferroviaire au Congo.
Nous savons que les autorités pompes funèbres du palais de Mpila attendent avec impatience ce jour afin de porter les lunettes noires sourire aux lèvres dans une hypocrisie de Caen (Abel je t’aime moi non plus).
Le petit tour à Oyo de madame la présidente Jocelyne Lissouba fait croire à tout le monde que ce jour est proche.
Après vérification, les congolaises et les congolais amis de la paix et de la démocratie, respectueux des droits de l’homme et qui croient aux nobles valeurs défendues par ce grand homme d’état, se rassurent qu’il est bien en vie.
Le professeur président Pascal Lissouba est en vie, fatigué par le poids de l’âge. Les proches du président nous ont informé que jamais, ils ne joueront au jeu des dupes : elle morte, non, elle est vivante, il décédé, non, on l’a vu, il se repose puis finalement il est mort d’une crise cardiaque quatre heures plus tard. Auquel les congolais et les gabonais ont eu droit aux mois de mars et juin 2009.
Nous le savons, le président n’est pas un immortel comme Marien Ngouabi, si l’éternel l’appelait dans son sein, nous dirons la vérité, toute la vérité au congolais, comme la famille Moungounga Kombo Nguila a eu à le faire. Mais l'heure n'est pas au recueillement. Le président est vivant.
Laissez aux spéculateurs qui trouvent matière à s’enrichir sur la tombe et au nom du professeur faire le boulot car c’est tout ce qu’ils savent faire, colporter la rumeur, préparer les oraisons funèbres.
Ça devient même un passe-temps favori pour les uns et une politique d’unité nationale pour d’autres à défaut d’idées politiques novatrices et porteuses d’espoir.
Propos recueillis par Joseph Bafoua Nsony