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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 11:25
Congolais du vingt et une nième siècle ont les traits creusés, la chevelure, la barbe et les yeux fous. Le guide suprême voulait en faire des mutants de la ‘’nouvelle espérance’’, il en a fait des zombies à cause de la nouvelle désespérance.

Pas de miracle économique. La corruption règne en maîtresse absolue. Ailleurs, bien manger c’est le début du bonheur, mais au Congo bien manger révèle d’un exploit olympique tellement la vie est plus qu’impossible. C’est la débine et pourtant, le pays est riche de son sous-sol et de son sol que M. Sassou veut brader aux colons blancs sud africains quel gâchis !

Le peuple vit dans une atmosphère de peur, de suspicion et de découragement. Le Congo est devenu un pays de honte. Nous ne pouvons plus rire des autres pays, nous ne pouvons plus nous enorgueillir de rien, nous sommes devenus des bêtes de proie, affamées et voraces et d’un pedigree obscur.

Le Congo ! C’est une contrée des arsouilles. Les choses et les hommes deviennent de plus en plus fous à cause de la dictature de M. Sassou.  Délestage après délestage, le courant aussi est devenu fou.

Vous avez vu comment les gens conduisent au Congo ? Ils paraissent tous en colère. Tout le monde semble avoir pétardé un plomb, tellement dépassé par la situation. Sur un mur de la capitale à Talangaï, il est écrit : « interdit d’uriner ici sous peine de bagarre » Ailleurs, l’on interdit sous peine d’amende, mais au Congo l’on interdit sous peine de bagarre. Voyez-vous comment M. Sassou Nguesso a transformé les Congolais ! Il nous a arraché le masque. Nous aussi, pouvons avoir des dictatures. Nous aussi, pouvons nous entre-tuer. Il nous a rendu tous belliqueux. Nous pouvons nous regarder dans une glace et nous dire : si c’est Congolais, c’est dangereux.

Le Congo est devenu un pays de tous les dangers. Aujourd’hui, même les morts sont en danger à cause de tout ce temps passé sous le régime de M. Sassou Nguesso.
La misère et la pauvreté tuent au Congo. Cette misère révolte tout le monde sauf ceux qui prétendent nous gouverner. La grande majorité de Congolais ploie dans la misère là où, le clan de M. Sassou au pouvoir et quelques étrangers (Chinois, Libanais, Sénégalais etc.) étalent une richesse insolente, moralement et humainement inacceptable. Comment comprendre cela ? Et jusqu’à quand allons nous peuple Congolais accepter de subir cette humiliation de la part de M. Sassou et ses amis ?

Ce qui est plus grave c’est que le Congo aujourd’hui, est orphelin d’avenir par la seule faute de celui-là même qui a écrit : « rien n’est plus grave, pour un peuple, que de perdre foi en son avenir. C’est souvent parce qu’on l’a trompé. » Sassou in ‘’le manguier, le fleuve et la souris’’ P 18.

Les écrits et les faits étant têtus, voilà le ‘’romancier ‘’ M. Sassou pris en flagrant délit de tromperie envers le peuple Congolais et ce, depuis des décennies. Sans scrupule, il veut encore vouloir tromper le peuple Congolais en 2009 voir même en 2016 si Dieu le garde non pas «  parce qu'il aurait un tel appétit du pouvoir qu'il ne puisse envisager sa retraite anticipée, mais parce qu'il considère son oeuvre comme incomplète, partielle, inachevée. Une conviction qu'il exprima solennellement il y a peu devant le cercueil de sa fille Édith, à Édou, son village natal et qui, de ce fait, a valeur de serment pour l'avenir… » Nous dit-on !

Voici 25 ans que Sassou Nguesso est à tête de l’Etat congolais. Il considère son oeuvre comme incomplète, partielle, inachevée… Mais en combien d’années de pouvoir Sassou estimera-t-il son œuvre accomplie et sa mission à la tête de l’Etat congolais achevée ? A sa mort assurément !
Nous ne devons jamais perdre de vue que cet homme n’à que trois objectifs dans la vie : le premier est de s’accrocher au pouvoir, le second est de s’accrocher au pouvoir et le troisième est de s’accrocher au pouvoir jusqu’à sa mort. Durant son vivant, son œuvre à la tête du Congo ne sera jamais achevée et le Congo ne sera toujours pas une République encore moins une Démocratie, mais plutôt le Congo restera une Dictature.  
Que faire ? Sempiternelle question.
Il faut adopter une stratégie à la fois sans concession sur l’essentiel, mais assez pragmatique pour être efficace et qui, doit se construire autour d’un seul objectif. Obtenir le départ du dictateur.
 
« Un dictateur n'a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi. »"François Mitterrand.
Face à une dictature s’apprêtant à voler des élections, on n’appelle pas les populations au calme. (Meeting à Brazzaville le samedi 18 avril 2009). C’est une faute. On les prépare à la révolution en s’appuyant sur le génie politique du peuple afin de lui donner enfin, une République réellement démocratique.

Encore faut-il s’entendre sur ce qu’est le "génie" politique. Fidel Castro affirme que « le "génie" politique naît d’un peuple qui se rebelle contre l’ordre existant » et il explique que quand il y a eu la Révolution à Cuba, tout un « personnel politique a été balayé » et ont surgi des cadres, des gens compétents, que personne ne pouvait soupçonner. Ce qui se passe aujourd’hui en Amérique latine paraît bien confirmer son analyse. En deux ou trois ans, un personnel politique largement discrédité et qui paraissait incapable non seulement d’offrir une perspective à la crise qui secouait le continent, mais de se renouveler a été balayé. Des hommes de la taille de Chavez, d’Evo Morales ont surgi, ils ont réussi à rassembler leur peuple indépendamment des forces traditionnelles.

En Géorgie, il y a eu la révolution des roses qui a balayé  le dictateur Edouard Chevardnadze. En Afrique, plus proche de nous à Madagascar, le dictateur Didier Ratsiraka avait été lui aussi, chassé du pouvoir par Marc  Ravalomanana avec l’aide du peuple malgache et lui-même, petit dictateur d’opérette, a été déblayé par un jeune de 34 ans (Andry Rajoelina) toujours, avec l’aide du peuple malgache qui n’accepte plus de voir un dictateur à la tête de Madagascar.
Fidel Castro, insiste sur le fait que « c’est la volonté de rébellion d’un peuple qui produit de tels hommes ». Sans cette volonté, sans cette insurrection populaire, sans cette « indignation » pour faire référence à Spinoza, il n’y aura pas de fondation d’une République réellement démocratique au Congo Brazzaville.

Nous avons là une des clés essentielles de la victoire Fidel Castro, contre la dictature de Batista en 1959. Ce que le Che décrivait comme la symbiose entre Fidel Castro et Cuba.
Reste à espérer l’arrivée d’un ‘’Fidel Castro Congolais’’ ou l’émergence d’un libérateur parmi les vrais opposants à Sassou Nguesso en vue de prendre le commandement de la foule congolaise qui devra et doit converger vers le palais de Mpila ou des plateaux, car le « le génie politique d'une foule n'est que la confiance dans le commandement ». Oswald Spengler.
En cette période, de crise chronique au Congo, un pays est à la dérive, un président illégal au regard de sa propre constitution et pourtant taillée sur mesure pour lui et qui veut s’imposer de force, les conditions objectives qui permettent une mobilisation des couches opprimées d’un peuple pour réussir un changement, pour ne pas dire une révolution sont réunies.
Nous lançons un appel à l’opposition congolaise dite républicaine ou radicale, à la jeunesse, au peuple Congolais notamment, pour entrer dans une résistance civile utilisant tous les moyens pacifiques afin de mettre fin au lent pourrissement de la société et de l’Etat, et d’empêcher toute violence, vers laquelle pousse une dictature irréformable.

par Wallys KIMBATSA
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commentaires

M
Très bel article. La réflexion sur le Congo actuel est très construite et la solution à la sempiternelle question de que faire? Est bien formulée. Je suis d'accord avec toi Wallys. Il n'y a que par le soulèvement du peuple congolais que l'on peut réussir à chasser ce dictateur là. C'est la seule et unique solution car aux urnes, ce n'est pas possible il va encore tricher. C'est pour cela l'opposition congolaise ne doit même pas accepter d'aller aux élections. Il faut laisser sassou faire ces éléctions tout seul et le prendre à contre pied en réussissant à mettre à le peuple à la rue comme tu l'as it à Madagascar.Très bonne analyse.Reste à trouver ce congolais qui pourra avoir ce courage de réunir les gens et de déclencher les hositilités.ça va venir. et peut-être que ça partira de Pointe-Noire car labàs il ya de courageux.A la rue c'est notre seule chance.
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Que cherchent les Congolais.Les gens ne comprennent absolument rien, on traite Dzon de tout les noms, pereux etc.., les depeches de Brazza, Les jean Claude Bourangon qui se font fils du roi de Mbaya, et j'en passe , nous font une demonstration piteuses avec tes textes de clown sur le net.'Mais Dzon se comporte en egal a egal avec Sassou. Constitutionnellement parlant Sassou n'est plus president, il fait du forcing electoral. Et meme si il l'etait toujours, il devra demissionner si il veut briguer un second mandat. Donc, il n ya pas de peur, on sait tous ce qui se passe. N'avez vous pas remarque que l'argumentaire contre dzon est faible , si faible que les gens ne profannent que des insultes a son encontre. Ils n'ont rien en realite pour conforter Sassou devant un Dzon tout feu tout flamme. L'opposition congolaise fait un travaille de fond,..mais qui est fou, elle a aussi le souci du peuple et se retient pour eviter un bain de sang perpetre par le pouvoir. Mbot est un idiot qui a ete amnistie et qui veut garder sa place a la mangeoire. Sassou a Pointe noire pendant le journal dit que les gens parlent...et que les historiens seront la pour temoigner. Seigneur ...c'est honteux pour un president, tout sa pour se maintenir au pouvoir. Mais L'opposition avec Dzon vaincra le bourreau du Congo. Attendez vous verrez. Ce qui se passe au Congo est si gros que jamais l'opinion internationale n'ira pour Sassou. On en a assez d'assister aux episodes types Kenya ou Zimbambwe.Sassou partira par la volonte du peuple. Arretons de se la jouer et admettons que Dzonest notre prochain president.
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L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

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Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

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Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

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Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

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"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

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Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

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Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

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Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

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Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

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CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

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La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

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DERNIERES MINUTES

Somalie: l'ONU annonce la fin de plus de six mois de famine

 

Au Nigeria, la hausse du prix de l'essence se répercute partout

 

Egypte: deux morts dans des affrontements police-manifestants à Suez

 

L'ONU met en garde contre une catastrophe alimentaire dans le Sahel

 

Mali: réaménagement du gouvernement, négociations à Alger avec les rebelles touareg

 

Nigeria: six morts et des explosions de bombes artisanales dans le nord-est

 

Un Rwandais extradé du Canada inculpé de planification du génocide

 

Droit d'asile d'un Soudanais: la France épinglée par la Cour européenne des droits de l'homme

 

Afrique du Sud: le groupe minier Impala Platinum licencie 13.000 personnes

 

La Libye va enquêter sur les cas de torture dans ses prisons

 

Nigeria: les autorités interrogent le porte-parole présumé de Boko Haram

 

Sénégal: Wade qualifie de simple "brise" la contestation de sa candidature

 

CAN: une hiérarchie et des favoris bousculés

 

CAN: retraite internationale pour le capitaine du Burkina Mahamoudou Kéré

 

Afrique du Sud: l'ANC contre toute nationalisation des mines

 

Mali: le président Touré appelle à ne pas s'en prendre aux civils touareg

 

Somalie: visite surprise de William Hague à Mogadiscio

 

Législatives en RDC le camp Kabila obtient la majorité absolue

 

Egypte: 74 morts dans des violences après un match de foot

 

CAN: le Ghana et le Mali qualifiés pour les quarts

 

Egypte: 7 morts dans des violences après un match de football

 

Moines de Tibéhirine: les juges en quête de témoins algériens pour retracer la détention

 

Sénégal: affrontements à l'université de Dakar et "nouvelle stratégie" de l'opposition

 

CAN: sanction financière pour deux joueurs soudanais qui se sont battus

 

Afrique du Sud: 18 ans de prison pour le meurtre d'une lesbienne des townships

Evénements

 

Le Congo célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance.

 

C’est l’heure du bilan.

Fulbert Youlou - 3 ans : mise en place de la première administration post-coloniale

Massamba Dé

bat -  4 ans : début d’industrialisation du pays

Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

Evénements festifs

 

Mariage, Anniversaire,

Baptême, Retrait de deuil ou

Soirées entre ami(e)s

SONOBRAZZA  s'occupe de tout

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Contact :

 DJ STEPHEL au 06.16.11.90.62