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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 09:30

(Syfia/CRP) A Brazzaville, on trouve des déchets à tous les coins de rues. Cependant, ici et là, des initiatives fleurissent. Des jeunes, regroupés en petite société, passent par exemple de maison en maison récupérer les ordures ménagères, mais beaucoup reste à faire pour que les habitants préservent eux-mêmes leur environnement.

Matin ordinaire à Brazzaville. Il est 7 heures, chacun vaque à ses occupations, sans se soucier des ordures qui jonchent la voie publique, ni des caniveaux remplis d’immondices et d’eaux usées qui dégagent une odeur insupportable. Aux antipodes de la résignation ambiante, dans les quartiers de Talangaï, des jeunes de 20-25 ans, regroupés en petite société, passent de 06h00 à 17h00 de parcelle en parcelle récupérer déchets ménagers et sacs en plastique.

La plupart d’entre eux n’ont jamais fini l’école primaire par manque de moyens et n’ont pas trouvé d’emploi stable. Certains travaillent pour le compte d’une société privée, d’autres en solitaires. Aujourd’hui, leurs familles et leurs amis savent ce qu’ils font et ils sont bien reçus partout où ils passent. "Avant nous étions un peu mal vus, mais les gens ont beaucoup changé", observe Sylvain, 21 ans.

Chaque jour, Samuel, agent depuis 2 ans du COSA Fleuve-Congo, ramasse les ordures d’au moins 40 familles qui le payent directement. "Je ne reverse que 13 000 Fcfa (près de 20 €) à mon employeur, le reste de l’argent constitue mon salaire mensuel", ajoute-t-il. Il gagne ainsi 85 000 à 90 000 Fcfa (129 à 137 €) par mois. Presque le double du SMIG ! Une activité de salubrité publique qui permet à ces jeunes de bien vivre. "J’ai trois enfants, dont deux vont à l’école. Sans ce travail, je ne pourrais pas m’en sortir!", se félicite par exemple Samuel.

En bout de chaîne, les ordures sont jetées dans les parcelles maraîchères ou utilisées pour combler les zones érodées. Certains jeunes les vendent à des agriculteurs, qui les recyclent pour en faire du fumier, d’autres ordures sont brûlées sans se préoccuper des conséquences pour l’environnement...

A Brazzaville, beaucoup d’entreprises et d’ONG collectent et trient les déchets. "Vu l’ampleur du problème, nous étendons notre action dans plusieurs quartiers", explique Arsène IBARA, secrétaire général du COSA Fleuve-Congo.

Une société, ProBrazza, qui vient d’être lancée, collabore aussi avec la municipalité. Présente au centre-ville, elle n'est pas encore visible dans les quartiers populaires. Quelques mairies de la capitale, ont par ailleurs mis à disposition de leurs habitants des véhicules de ramassage et des bacs à poubelles… Cependant, "les gens continuent de jeter leurs ordures sur la voie publique", regrette une autorité municipale de Talangaï.

Difficile, du jour au lendemain, de faire changer les mentalités… Ainsi, si à certains endroits, on remarque une nette amélioration, à d’autres, la situation évolue peu. Là-bas, la gestion des ordures ménagères relève le plus souvent de la débrouillardise. Des habitants s’organisent en groupements, creusant des trous dans la rue et dans les parcelles pour enfouir leurs ordures. D’autres les jettent carrément dans les ravins et les rivières, plus ou moins conscients des dégâts qu’ils causent ainsi à leur environnement. "Ces déchets polluent la rivière, mais nous n’avons pas d’autres moyens", estime une habitante de Talangaï.

"Ces ordures détruisent ensuite le sol !", s’insurge une autorité des services d’hygiène du ministère de la Santé. Médecin chef du centre d’hygiène et de génie sanitaire de Brazzaville, le docteur Innocent Victor OSSETE AYESSA, insiste, lui, sur les risques que font ensuite courir à la santé (vers intestinaux, typhoïde, choléra, etc.) ces eaux polluées.

El-Stael Enkari

Articles réalisés avec l'aide financière de la Commission européenne et du Comité français pour la solidarité internationale (CFSI).

Le contenu de ces articles relève de la seule responsabilité de Syfia international et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l'Union européenne ou du CFSI.

 

Nous Sommes le Congo !
Cessons d'Avoir Peur !
Pour un Etat de Droit au Congo !
"Chaque génération a le choix entre trahir ou accomplir sa mission"

Celui qui lutte peut gagner ! Celui qui ne lutte pas a déjà tout perdu !


Patrick Eric Mampouya
http://mampouya.over-blog.com/

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L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

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Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

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Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

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Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

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"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

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Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

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Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

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Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

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Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

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CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

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La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

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Evénements

 

Le Congo célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance.

 

C’est l’heure du bilan.

Fulbert Youlou - 3 ans : mise en place de la première administration post-coloniale

Massamba Dé

bat -  4 ans : début d’industrialisation du pays

Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

Evénements festifs

 

Mariage, Anniversaire,

Baptême, Retrait de deuil ou

Soirées entre ami(e)s

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