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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 18:46
Démarrés depuis un certain temps à Kinkala, les travaux de construction des ouvrages liés à la célébration de la fête nationale de l’indépendance sont réalisés à 80%. Le délégué général aux grands travaux, Jean Jacques Bouya, a exprimé sa satisfaction le 30 juin au terme d’une visite des chantiers.

Nous disons toujours que la municipalisation accélérée est un processus. Nous commençons et nous continuons progressivement. Mais, il y a certains chantiers qui doivent être livrés avant le 15 août prochain et nous les avons visités. Nous pensons qu’à mi-parcours, on est satisfait par l’évolution du travail», a-t-il déclaré. 

Maître d’ouvrage délégué de l’Etat, Jean Jacques Bouya a notamment visité l’héliport et son pavillon, la résidence présidentielle, l’aire du défilé, le stade et les installations de la Société nationale d’électricité (SNE) à Kinkala. 

D’après le représentant de la délégation générale des grands travaux dans le Pool, Florent Nzinga, les travaux de l’héliport sont achevés, il ne reste plus que les finitions au niveau du pavillon, ainsi que les balises. 

Le palais présidentiel se trouve également à l’étape des finitions, de même le stade qui accueillera la finale de la coupe du Congo le 15 août 2012. L’éclairage et les équipements du stade sont en cours d’installation. Les travaux des voiries urbaines avoisinant le palais présidentiel vont bientôt atteindre la phase du bitumage des chaussées. 

S’agissant de l’énergie, la capacité de production de la ville de Kinkala sera augmentée grâce à l’installation de deux grands groupes électrogènes en attendant la connexion avec le réseau électrique national. 

Démarré en 2004 à Pointe-Noire, le programme de la municipalisation vise la modernisation de l’arrière-pays à travers la construction des infrastructures de base. En 2011, le département de la Cuvette-ouest a été bénéficiaire du programme et la ville d’Ewo, chef lieu du département, a abrité les festivités du 51ème anniversaire de l’indépendance du pays.

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 18:59

 

Na Congo ya Denis ka kudila!"

Après son périple dans les terres de ses ancêtres Wallys Kimbatsa nous raconte son vécu sur un ton d’humour et de désolation. Ce retour, après plus d’une dizaine d’année d’absence lui a laissé un gout amer en constatant, comme d’entre nous l’ont déjà vécu avant lui, la dérive d’une société ou les mots dignité, respect, patriotisme et humiliation sont bannis. Une société qui subit, qui se désintègre, qui souffre et surtout qui se laisse mourir par le mal de têtes causés par la généralisation de la politique du mal du clan SASSOU. Nous vous faisons partager son cri ......

Bonjour Tristesse au Congo de Denis.

La réalité actuelle pour les Congolais d’en bas dépasse la fiction. C’est est un vrai calvaire sur l’incertain et ténébreux «chemin d’avenir» qui les conduit tout droit en enfer. «Na Congo ya Denis ka kudila...» (Les Congolais n’ont plus que leurs yeux pour pleurer) tellement la détresse psychologique quotidienne est devenue le mal Congolais.

Le Congo a-t-il eu un problème avec Dieu ?

« Mwan ! Léki ! Yaya ! Itou ké na kou sala mounou passi...! » (Mon fils ! Cadet ! Grand frère!... J’ai mal à la tête).

Cela je l’ai entendu, urbi et orbi, avec une fréquence quasi obsédante. Dans le jargon clinique, nous appelons ce symptôme banal « céphalées ». Il est le plus souvent signe d’une perturbation psychologique et qu’il fait partie de ces maladies courantes dites psychosomatiques. Durant mon séjour au Congo de Denis, frappé par l’extraordinaire répétition de ce symptôme, j’ai dû me départir d’une rigueur clinique de bon aloi et je me suis vu obligé de me demander : mais qu’est-ce que cela signifie ? Tout Congolais se plaignant de la tête en ma présence (en famille, entre amis etc...) avait donc, droit à une écoute psychologique bienveillante (sans jugement) et gratuite. De la bonne psychanalyse péripatéticienne, en somme.

Je fus donc bien obligé de réfléchir, et surtout d’écouter. Encore et encore mes très chers compatriotes partout où je suis passé...

Voilà le malade Congolais et la litanie de sa détresse quotidienne au Congo de Denis.

« Soni » (Humiliation)


maman-congolaise-en-pleur.jpg

« Léki!, Itou ké na kou sala mounou passi... » (Cadet ! J’ai mal à la tête...) Je « cuisine » le Grand ! La vertu cathartique de la parole étant reconnue par Freud. Et le compatriote ne demande que cela...

Parler... Enfin, parler à quelqu’un qui soit disposé à l’écouter. Les mots se pressent dans sa bouche et la voix tremble. J’ai du mal à suivre. Il tourne d’abord autour du pot, puis c’est l’aveu. Une histoire banale.

Un accrochage à Vélo avec une femme «Ngué ti vrai» (bourgeoise) et fille de X ou la maîtresse de Y dans son 4X4 Prado (Toyota) au « marché Savon » à Tié-Tié (Pointe-Noire). Un policier en uniforme arrive sur les lieux. La bourgeoise a raison... Prado contre Vélo, il n’y a pas match ! Prado a raison... Vélo proteste... Le policier en uniforme s’énerve « Oyo mboka na yo... » (Le pays là t’appartient !) Vlan, « Mbata » (une grosse gifle) pour apprendre à Vélo le respect de l’ordre des choses. "Depuis lors, « Léki! », J’ai terriblement mal à la tête... Cela fait des mois". Brusquement, le Grand se met à sangloter. La gifle continue quelque part à lui brûler le cerveau.

« Mbata » (Gifle). Qu’associer à ce terrible mot : indignité, humiliation, dépréciation de soi, amertume, haine, volonté de vengeance, désir de détruire, de s’autodétruire ? Mon compatriote n’a jamais oublié. Qui vengera l’humiliation de l’homme au vélo? N’a-t-on pas dit que les pires des injustices sont celles que vous ont fait subir vos proches, vos semblables ?

Mais, me suis-je dit en l’écoutant, pourquoi tant d’histoires, tant de dégâts pour une humiliation de plus ? Est-ce une question de forme ou de dose ? Après tout ce que j’avais écouté par ici et par là, l’humiliation est certainement la chose la mieux partagée et la plus fréquente au Congo de Denis. La dignité, elle est à jamais bannie. La fierté n’est donnée qu’à celui qui a l’argent, qui a des relations avec le pouvoir, et qui, a le plus grand pouvoir d’humilier. L’aîné, le nez dans son mouchoir, était toujours en sanglots. Je l’écoute en silence, ne sachant que faire, tout en essayant de cacher mon émotion. Puis c’est le passage à l’acte. Il faut en finir avec...

Comment lui dire que les "politichiens Congolais n’ont pas encore inventé la pilule anti-humiliation...

« Kiadi» (Misère) Mais ne manque pas l'argent du kilongo c'est bon


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« Mwan ! (mon fils !) Béto awa kaka passi...
» (Misère quand tu nous tiens !). «Itou ké na kou sala mounou passi...» (J’ai mal à la tête). Son pagne est si troué, si sale... Elle a aux pieds des sandales en caoutchouc (tongs), son « munukutouba » féru (langue nationale) dit son origine, sa misère, son ignorance de la jouissance de la manne pétrolière par Deniset son clan. Je l’écoute. Je n’ai pas besoin de lui tirer les vers du nez. Seigneur ! Que les Congolais ont donc soif de parler, d’être écoutés ! Un reste de pudeur la fait tourner autour du pot, puis c’est l’aveu. « Mwan ! » Si vous saviez, mon mari n’arrive pas à trouver du travail. J‘ai cinq enfants. Nous vivons à sept dans une chambre... au « mbondikilage » (pain et à l’eau) presque tout le temps. C’est qu’avec dix mille francs CFA par mois !


Incrédule, je la reprends. Dix mille francs CFA (environ 15 euros) allons, vous exagérez maman! Elle jure: «Tata kufua ! » (Sur la tête de mon père.) Rien que dix mille francs CFA. J’imagine cette femme harassée par les cinq enfants affamés, les fournitures scolaires, la maladie etc... Comment résoudre la quadrature du cercle et comment une telle femme n’aurait-elle pas mal à la tête ? Le chiffre me transperce. Dix mille francs CFA, c’est à peu près mon budget de la semaine pour le pinard! Maudite maman! Non seulement elle me pose un problème sans solution, mais de plus elle me culpabilise... Je pense aux enfants (un petit geste à l'africaine). Une prescription de vitamines aurait-été salutaire pour les petits...Ils sont sûrement dénutris, et mal réveillés en classe. Dix mille francs CFA pour sept personnes. Dire que je trouve mon salaire dérisoire ! Je reviens chez moi et je m'assois, accablé. Quand est-ce que Denis et sa cabale inventeront la pilule anti-misère au Congo pour l'on soit réellement sur le "chemin d'avenir" ? Assurément, pas demain.

Bonjour Tristesse

Elle n’a que 19 ans...lui 23 ans...l’autre 42 ans (Doctorat à Paris Dauphine) tous, ont mal à la tête...Et, eux aussi, ne demandent qu’à parler. « Mon père me « pousse » à tapiner. Il ne veut pas que j’étudie, que je travaille...Il me surveille...Alors, je fais des crises...et après, je reste prostrée plusieurs jours, avec cet horrible mal de crâne... » «J’ai une maîtrise en économie...mais je ne trouve pas du travail... »

"Je suis rentré au Congo dans l’espoir de servir mon pays mais hélas! Il n’y a rien... C’est plus que la galère ici...tu veux tenter de faire quelque chose...tu trouves un marché...on te dit c'est réservé aux fils et filles de ...on n'est pas libre d'entreprendre ...on n'est vraiment cabossé... "

J’ai été frappé par la fréquence des troubles psychosomatiques au Congo de Denis, et pour cause. Dans ce Congo là ! Ce n’est pas le travail qui est la plus belle conquête des Congolais, mais le manque de travail (chômage). Certains sont à la fois pauvre (chômeur) et chef de famille qui plus est, tout en appartenant à une majorité de Congolais d’en bas souffre-douleur de la petite minorité bourgeoise au pouvoir! Allez vous étonner après cela que les Congolais d'en bas soient les affligés de la céphalée. Quand ils expriment ce malaise de tout leur être toute cette souffrance, le pouvoir de Brazzaville a pour eux un diagnostic fin prêt : régionalisme.

Ce terme péjoratif est aujourd’hui synonyme de contre le pouvoir clanique de Denis, de mensonge... Ô tribalisme, quand tu nous prends ! Le Congo de Denis n’à pas de quoi être fier de posséder du bois, du pétrole à foison etc. Entre le prétendu « chemin d’avenir » des Congolais d’en bas toujours plus pauvre et, le « chemin de l'avenir » de la famille de Denis toujours plus riche, il y a encore un gouffre immense.

J'ai rencontré plusieurs compatriotes. Ils m’ont paru ligotés, prisonniers, non par l’autorité d’un code juridique inexistant au Congo, mais par une dictature qui se veut désormais monarchique plus que redoutable. Ajoutez à cela l’effarante pauvreté du quorum des Congolais et vous aurez une explication plausible de ce terrible mal de tête dont ils souffrent presque tous au Congo. Mais il y a pire. Il y a le tabou des tabous...

La peur subie et non vécue de la folie meurtrière de Denis. En famille, avec des amis ou avec des compatriotes, je n’aborde que très exceptionnellement ce point, et pourtant il est là, tapi au fond de leur être meurtri.

Comment peut être vécue la prétendue démocratie, par les Congolais, au Congo, quand le terme «démocratie» avec Denis et son PCT signifie aussi dans le parler courant dominer, arnaquer, écraser, soumettre et surtout humilier ?

J’ai la question au bord des lèvres. Mais je laisse tomber. A quoi bon, et que puis-je leur apporter ? Peut-être certains avaient-ils la même question sur le bout de la langue et, eux aussi, effrayés et découragés, ont-ils préférés continuer à se taire ?

A ces trois jeunes Congolais frustrés! Je prescrivis des antidépresseurs (par la pensée)...Et, volontiers, une pilule de liberté... Je pars de Brazzaville, en me disant : avec toute la pauvreté... la misère... le mal de crâne qui y a au Congo de Denis (un pouvoir fou, un peuple fou), on n’est pas près de manquer de travail quand on n’est Psy. Il me faut songer sérieusement à m’installer à mon compte au Congo de Denis. Ah ! Les belles villas en perspective à OYO !

« Défaut de taille » : La corruption

« Yaya ! Beto awa, kaka façon ina » (Nous ici, c’est toujours comme cela !)
Pointe-Noire: (Ngoyo). Un matin, je prends un taxi pour me rendre en ville. Il est 10H...Un banal contrôle routier... N’ayant sûrement pas trouvé un billet de c.f.a dans la pochette (documents du véhicule) , le policier s'est mis a tancé le taximan. « Ya mé kuma 10H donc mu ké kudia vé ? » (Il est 10H ! Donc je ne vais pas manger ?) Comprenne qui pourra.

Arrive l’incroyable! Le policier s’exclame: « Ah mu mé zua ngué... (Je t’ai eu, je t’ai eu...tu pensais t’échapper comme cela ! Je vais te verbaliser... » Le taximan dit « mais pourquoi ?

J’ai tous mes papiers en règle !».Le policier, cyniquement, lui dit : « je vais te verbaliser pour défaut de taille...Ngué ké trop koufi... (Tu es un nain)...qui t’a délivré le permis de conduire ... ? Verbalisé pour un défaut de taille. Comprenne qui pourra. C’était à se tordre de rire si ce n’était sinistrement décadent.

A la Douane (vers le port maritime de Pointe-Noire). Le dossier est dans tel bureau...et le chef a dit... « Il faut lui acheter les unités pour son portable... » Pourquoi ? « C’est comme cela ici, si tu veux que ton dossier avance... »

Naïf, je me dirige vers les jeunes qui font le « SAP SAP » (vendeurs ambulants des cartes de recharges). On m’a ri au nez. «Il ne s’agit pas d’une recharge téléphonique. Il faudrait que tu trouves quelque chose pour lui donner. Au moins, 50.000 ou 100.000 franc CFA...» Corruption quand tu nous tiens ! En sus de cela, il faut payer la douane... J’exige une facture. En face, on me regarde l’air étonné, et on me dit: « facture ! Pourquoi faire ? Ta facture c’est moi... » C’était à se tordre de rire si ce n’était sinistrement décadent au Congo de Denis.

Brazzaville: Je rentre dans un taxi, direction Nkombo. Arrivé au rond point "Moungali", un policier siffle à tue-tête pour que le chauffeur de taxi puisse immobiliser sa voiture pour un contrôle routier. Le taximan, baisse sa vitre, ne s’arrête même pas et, tout en continuant sa route, il crie au policier : « Vieux, Vieux na zo ya...na zo ya... » (Très cher ami...je reviens...) Je demande au taximan : « mais pourquoi vous ne vous êtes pas arrêté ? » Réponse : « Il cherche l’argent...Je reviendrais lui donner un petit billet.de 1000 ou 2000 frs CFA.. » Pathétique ! C’était à se tordre de rire si ce n’était sinistrement décadent au Congo de Denis.

Débilité

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Pointe-Noire : Tiens, je l’aurais parié ! C’est qu’avec l’habitude, je me suis toujours trouvé là où il ya un problème. A Siafoumou, vers l’arrêt de bus le manguier, un bon matin vers 8H, sur ma route, je remarque un attroupement devant un « Nganda » (un bistrot). Un homme, la trentaine, veut à tout prix, boxer le propriétaire du bar. « Il faut mu boula yandi... » (Je vais lui casser la gueule...) Mais « iki ! » (Pourquoi ?) « Balumbu tatu mu mé kunua vé Ngok ya munu... » (Parce que, ça fait 3 jours que je n’ai pas pris ma « Ngok » (la bière du pays). Le propriétaire du bistrot explique: « depuis les explosions de Mpila qui ont rasé l’usine Kronenbourg de Brazzaville, il n’y a que l’usine de Kronenbourg de Pointe-Noire qui fonctionne et donc, la « Ngok » devint rare ... » Peine perdue pour lui, le client rétorque : « moi je veux ma « Ngok » sinon...mou ké boula ngué... » (Je veux boire ma bière sinon, je vais te taper...) Si ce n’est de l’aliénation c’est quoi d’autre ? Voilà comment Denis a crétinisé les Congolais.

Une note d’humour encore dans cette interminable litanie de misère, c’est toujours cela de gagner quand on n’est au Congo de Denis. Ça se passe toujours à Pointe-Noire : Le « Contre mur ». Le saviez-vous ? La Ngok et la Primus (bières locales) ne faisant plus trop d’effet pour certains, (les Congolais inspirés), à la recherche des sensations fortes afin d’oublier le passé, le présent et le futur très douloureux sur l'ombrageux « chemin d’avenir », boivent désormais, le « contre-mur ». C’est une boisson énergisante qui provoque l’aliénation (un trouble) de l’esprit. (Boisson traditionnelle dont le nombre de degré d’alcool est inconnu). Un seul verre et, vous vous mettez à rechercher un mur en soutien pour poser la main afin d’éviter la chute. D’où le nom de« contre-mur ». C’est tout simplement irrationnel. Si vous voyez des gens (hommes) contre les murs au Congo, vous aurez donc compris pourquoi. C’est à se tordre de rire si ce n’était sinistrement décadent. Comment ne peut pas avoir mal à la tête avec tels breuvages !

Environnement

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«‘’Petit frère !’’(Cadet), j’ai mal à la tête.»

L’aîné (le Grand) qui s’adresse à moi ainsi, paraît pourtant solide et bien normal. L’origine de sa migraine est simple, elle a pour nom : bruit ; des groupes électrogènes de ses voisins. Le bruit, ce toxique des toxiques, je l’ai plus d’une fois entendu dès que survient le sempiternel délestage à Pointe-Noire ou à Brazzaville. Quel Brouhaha immense!

Au Congo de Denis, les klaxons des « 100/100 » (taxi qui ne font que des courses de petites distances en circuit fermé) vous écrasent les tympans, les « Nganda » (bistrots) d’à côté vous martèlent le crâne, les fameux groupes électrogènes paraissent spécialement conçus pour faire un maximum de bruit qui vous dressent les cheveux sur la tête... Les soulards, bagarreurs, chômeurs, vendeurs à la sauvette etc...Participent eux aussi, à la cacophonie du mieux qu’ils peuvent. Les mariages ne sont pas en reste non plus. Fête par-ci, par-là... Alors, allez trouver le sommeil entre les rythmes endiablés des groupes folkloriques, le concert des noces, et la disco-partie des églises de réveil qui vous cassent les tympans.

Les Congolais sont devenus, un peuple, klaxonneur, tapageur, hurleur (avez-vous les jeunes qui remplissent les 100/100 et les bus !), de vrais spécialistes du bruit en tout genre et en tous décibels. A ce fait, il y a certes plusieurs explications : notre tempérament africain (joyeux et festif), l’encombrement des villes Pointe-Noire et Brazzaville mal dessinées et j’en passe. Mais j’en ajouterais un autre la volonté politique. Tout peuple a besoin de pain et de jeux, et ça, Denis le sait. Il faut donc bien à la frustration que son pouvoir occasionne, un exutoire, surtout en période pré-électorale. Fespam et autres... Donc, qu’ils hurlent dans leur micro leurs chansons (ya nzala) tristes, du moment que cela leur fait croire qu’ils sont en fête ! Alors qu’ils ne sont que les dindons de la farce. Jusqu’à quand encore ? Entre-temps, cela provoque biens des maux de tête.

A la pollution par le bruit et le gaz des « 100/100 », des bus et cars, se surajoute un autre facteur tout aussi grave : l’entassement. Quelqu’un a dit très justement que les humains ont ceci de commun avec les pommes de terre qu’ils pourrissent tout aussi vite quand on les empile les uns sur les autres.

Or les Congolais, sont empilés les uns sur les autres, dans des taudis et la « pourriture » des humains a pour symptômes malaise, tension nerveuse, stress, céphalées, bref souffrances.

Imaginez l’état psychologique de (familles nombreuses) congolaises, qui vivent dans des lapinières où aucune isolation n’a été prévue, et, dites-moi, quelle vie peuvent espérer ces gens ? Oui, la maladie psychosomatique a un grand avenir au Congo de Denis. Curieux que le pouvoir de Brazzaville n’encourage pas les Psy à s’installer.

A Pointe-Noire, et à Brazzaville, villes surpeuplées par la surnatalité et par l’exode rural, les Congolais d’en bas sont malades de frustration, d’agressivité, d’humiliation. Ils sont mal dans leur peau, car ils vivent dans un environnement social étouffant, stérilisant, décourageant.

Ne peuvent survivre dans cette jungle ou règnent l’argent fou, le passe-droit, la pistonite, la gabegie, l’absence de conscience professionnelle et de patriotisme, que les membres du clan du pouvoir de Brazzaville et leurs amis de la bourgeoisie « Oyocratique » qui a fleuri depuis le 5 juin 1997 comme une plante vénéneuse et dont on dira un jour qu’elle fut, non la plus bête, mais la plus vulgaire du monde. Au Congo, désormais, les rapports humains sont avant tout régis par la force et l’argent. En plus, les Congolais sont écrasés par l’affairisme et l’autoritarisme, le trafic d’influence et l’injustice.

Certes, il est illusoire de croire que l’urbanisme intelligent du nouvel aéroport de Brazzaville, de la grande route nationale Pointe-Noire-Brazzaville en construction (appelée à tort autoroute), le cadre de vie physique protégé des maisons sociales de Bacongo ou celui futur des maisons Mpila, des relations humaines pacifiées entre Congolais feraient disparaître, ipso facto, les désordres nerveux au Congo de Denis. Le cabalistique « chemin d’avenir » n’y parviendra pas.

Pas d'eau potable, pas de courant

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Au Congo de Denis, l'eau à la pompe, c'était autrefois. Incroyable mais vrai. Plus d'un mois durant, le robinet de la pompe est resté ouvert mais, même pas une seule goutte d'eau potable n'est tombée. Un miracle ou un sacrilège dans un pays qui regorge de fleuves (Alima, Congo, Niari,Kouilou etc...)! Le courant là aussi,voilà une autre épine au Congo de Denis. Delestage sur delestage...et le peuple Congolais vit à la lueur des bougies et à celle de la lampe tempête apparue en 1853 et dire que nous sommes en 2012.

Quelle régression vers les 19ième siècle! Comment expliquer le manque d'eau potable et le courant dans un pays où le pétrole et son argent coulent à foison. Et, où, Denis lui même, ses enfants et autres collaborationnistes roulent en Prado, Lexus (Toyata), Infinity, Hummer etc...

C'est à se tordre de rire si ce n'était sinistrement décadent. Comment ne pas souffir des céphalées dans la jungle de Denis pardon lire (au Congo de Denis) par manque d'eau potable et de courant ) ?

Un proverbe Kouyou dit: « Trop de malheur finit par faire rire.
» Alors rions du mystérieux « chemin d’avenir » de la famille de Denis vers la monarchie, de sa bourgeoisie grossière et vorace, sans charme ni discrétion, que, le manque de patriotisme a sécrétée au Congo.


La chute, je l’emprunte à mon grand-père .Si haut qu'on monte, on finit toujours par « des cendres ». Comprenne qui pourra.

Je ne peux rien pour qui ne se pose pas des questions après avoir visité le Congo de Denis.

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Au Congo de Denis les deuils nationaux sont un sport national, la tragédie c'est le manque d'enterrement.

Le palais des congrès ou hôtel du parlement est le lieu par excellence chargé des pompes funèbres  politiques, il ne se passe pas une semaine sans pourtant que l’homme des masses n’accompagne un ou une congolaise à sa dernière demeure.
Si ce n’est maladie qui tue ce sont les services du prince qui s’en charge.

Le changement au Congo Brazzaville c'est maintenant. Les actions sont concrètes et concrétisées, nous sommes passés des ascenseurs au "Tsipoy".

Que demander encore à notre cher beau Président?

New-Esperance


Wallys KIMBATSA

 

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 18:03

 « L’insalubrité à Brazzaville est une grosse épine qui cause tant de dégâts qu’il n’est plus permis de tolérer que son traitement puisse souffrir d’une quelconque légèreté coupable. » JCB

L’épineux problème d’assainissement, traitement et revalorisation des déchets dans la ville de Brazzaville aurait trouvé une solution selon la Mairie de Brazzaville faisant suite à son compte rendu de sa douzième session ordinaire du conseil municipal de la ville tenue ce 31 Mai 2012.

La mairie de Brazzaville excelle dans l’art de l’opacité des contrats nébuleux

La société SATAREM, une entreprise française intervenant dans la valorisation des déchets solides et qui a été créée en 1992, aurait été choisie suite à un appel d’offre dont les contours sont restés jusqu'à présent plus obscurs que douteux. Loin de nous ici l’idée de préjuger de la bonne foi de cette nouvelle entreprise qui se lancerait tambours battant dans la résolution du calvaire des déchets dans la ville de Brazzaville. Ni encore moins de mettre en doute « sa bonne expérience dans le secteur de la collecte des ordures ménagères. » Satarem a cessé toute activité en France à la suite de sa radiation au Registre de Commerce des Sociétés (RCS) de Paris le 18-11-2010. La liquidation judiciaire de cette société a été prononcée pour « insuffisance d'actif » (1)

Comment une société liquidée judiciairement peut-elle remporter un appel d'offre au Congo ? Comment le Conseil Municipal de Brazzaville et Hugues Ngouélondélé peuvent-ils confier la gestion des ordures à une société française dont l'ensemble des activités ont été judiciairement liquidées. A tous Congolais de se faire une idée sur la capacité de Hugues Ngouélondélé de conduire les affaires de la ville de Brazzaville.

A n'en point douter la caution bancaire produite par cette société à Brazzaville mérite des égards. Nous osons croire qu'il s'agit d'un chèque en bois. N'étant pas solvable, SATAREM va profiter de l'avance de l’État Congolais pour s'équiper en Chine ou en Turquie.  Sans la protection du système clanique , Hugues Ngouélondélé aurait été ,  sans doute,  déjà emporté par le scandale des ordures.

Ce qui frappe c'est aussi  la manière de  l'apparition de cette entreprise dans le paysage économique qui interpelle plus d’un congolais notamment sur  l’acquisition de ce marché juteux de plusieurs milliards de Fr CFA par mois. D’aucun prédit déjà un nouvel épisode d’escroquerie et de magouille dont la mairie de Brazzaville s’illustre bien sur pas mal de dossier : Le Chantier de la construction des marchés de Brazzaville, la collecte de taxes journalières, l’entretien de l’espace urbain des marchés… Bref toutes ces transactions mafieuses qui polluent tant le dossier d’assainissement, collecte  et traitement des déchets depuis une dizaine d’année. Les autorités municipales n'ont pas communiqué aux citadins de Brazzaville le cahier des charges qui est exigé à cette société Satarem et le montant que la ville doit payer à cette dernière  pour l'ensemble des prestations demandées. La transparence des fonds publics n'est pas une vertu pour l'équipe municipale dirigée par Hugues Ngouélondélé. Depuis une dizaine d'années, nous ne cessons de dénoncer l'opacité et la gestion scabreuse  ou l'art de "tailler dans l'os" les fonds publics par l'équipe municipale en place qui bénéficie du soutien du gouvernement à travers des relations politiques incestueuses.

Les informations qui nous parviennent soulèvent déjà pas mal d’interrogation sur la fiabilité de la nouvelle société en charge du dossier « Traitement de déchets ». Elle serait déjà en conflit d’intérêt avec la ville d’Abidjan, la première ville africaine à avoir soumissionnée SATAREM dans le projet « dite de collecte de déchets ». Ce qui en ressort n’est pas très réconfortant pour la suite. Certains observateurs affirment que « Satarem  ne fait pas de collecte d’ordures. C’est un cabinet d’ingénierie avec une branche dans la valorisation des déchets ménagers c’est-à-dire leur transformation en énergie renouvelable. Elle ne ramasse pas d’ordures et ne serait spécialisée que dans la transformation des déchets » (2)

Connaissant le roman rocambolesque  entre la ville de Brazzaville et Pro-Brazza sur les malversations ayant occasionné la situation catastrophique non seulement en termes d’images, de probité morale et surtout de l’insatisfaction en terme du service rendu auprès des congolais, il serait prudent que les gestionnaires de la ville de Brazzaville qui ont accordé ce marché à SATEREM s’imprègne du dossier ivoirien et redouble de vigilance pour éviter que cette scabreuse affaire baptisée : AFFAIRE "Satarem-Greensol" : OULOTO ET BICTOGO PRIS « LES MAINS DANS LE SAC », ne se répercute à Brazzaville.

La mairie de Brazzaville et la Satarem pour quel contrat d’objectifs ?

Pour l’heure, nous ne pouvons mettre, par anticipation, en doute le savoir faire de la société SATAREM qui n’a que moins d’un mois d’exercice sur ce dossier congolais. C’est pourquoi notre sagesse nous oblige au respect et à l’observation sur le terrain de la conduite qu’affichera l’alliance SATAREM et la ville de Brazzaville.

Pas besoin de le rappeler que  l’insalubrité à Brazzaville est une grosse épine qui cause tant de dégâts qu’il n’est plus permis de tolérer que son traitement puisse souffrir d’une quelconque légèreté coupable. Le nombre de morts causé par l’absence  d’hygiène et de traitement de ces déchets est là pour nous imposer une rigueur exemplaire. Il appartient à chacun de nous de veiller à ce que nos responsables aient une attitude responsable dans leur choix. La moindre erreur de jugement ni encore moins de concussion dans ce genre de dossier entraine souvent des dégâts irréversibles.

Nous exigeons donc une transparence et une concrétisation efficace sur le terrain de l’alliance ville de Brazzaville et SATAREM pour offrir aux congolais une vie saine au quotidien. Ensemble nous pouvons combattre la mal gouvernance, l’affairisme et l’inexemplarité qui sont érigés en principe de gouvernance.

La résiliation de plein droit du contrat Ville de Brazzaville - Satarem

On était habitué aux affaires de terrains urbains vendus à plusieurs personnes. Hugues Ngouélondélé et le conseil municipal viennent de faire la preuve d'une légèreté épouvantable en signant un contrat avec une société qui n'a aucune personnalité juridique. L'adjudication de ce marché de la gestion des ordures à Satarem n'obéit à aucune règle d'octroi des marchés publics au Congo. Et cela au terme d’une procédure d’appel d’offre qui a allègrement mêlé délit d’initié et clientélisme.

La stratégie de Hugues Ngouélondélé qui a consisté à cacher l’identité des vrais propriétaires de l’entreprise aux autres membres du Conseil Municipal de Brazzaville ressemble beaucoup plus à un acte de grand banditisme qu’à la transparence chantée par le gouvernement de Denis Sassou Nguesso. Et puis, comment une société radiée en France peut-elle subitement devenir la meilleure au Congo ?

La décision de concéder à Satarem la gestion des ordures a été adoptée le 31 mai 2012 par le conseil municipal et département de la ville, à l’issue de sa douzième session ordinaire.

Le préfet de Brazzaville doit exercer un contrôle de légalité. Le ou les responsables de Satarem ont trompé la Ville de Brazzaville sur le fait que cette société était judiciairement liquidée.

Hugues Ngouélondélé doit de plein droit résilier ce contrat car Satarem est une société qui a été liquidée le 18-11-2010 et Satarem ne pourra percevoir d’indemnisation.

Jean-Claude BERI, contact@dac-presse.com

(1) - SATAREM (RCS Paris B 388 837 510) . Entreprise radiée en FRANCE

Renseignements juridiques

(2) - AFFAIRE "Satarem-Greensol" : OULOTO ET BICTOGO PRIS « LES MAINS DANS LE SAC », UN DOCUMENT A LIRE ABSOLUMENT ! : ASSAlE Tiémoko : Source : L’Eléphant Déchaîné

 

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 18:00

Vérité

Après le drame de Mpila du 4 Mars 2012, dans l’univers orson wellien (nous naissons seul, nous vivons seul et nous mmourrons seul) de notre « Big Brother», le Congo-Brazzaville,  la Vérité est tenue en si haute estime par les autorités politiques et judiciaires qu’il y en a une nouvelle chaque jour, comme une vérité d’évangile. Assenée par des prêtres de malheur, oiseaux de mauvais augure. Une vérité qui, chaque jour,  chasse l’autre. C’est la vérité selon « Saint Denis ». Une vérité baptisée dans la communication politique « éléments de langage » portée par une  meute de porte-paroles du « Chemin d’avenir », au premier rang desquels on compte Aimé Emmanuel Yoka et Bienvenu Okiémi. Ceux-ci, les babines retroussées, tels des perroquets, courent glapir sur tous les tréteaux pour assener et distiller cette vérité. En fait, leur vérité.  En fait qu’est-ce qu’une vérité sinon une erreur vivante et, une erreur sinon une vérité morte ? A quand la Vérité, l’âpre vérité, une, indivisible, immortelle, valable en tous temps, en tous lieux, celle, incontestable qui établira ce qui s’est passé à Mpila le 4 mars 2012 ?

 

Responsables, pas coupables

Dans l'enchaînement d'événements qui ont jeté le Congo-Brazzaville au fond du gouffre, chacun sait que les responsabilités de Sassou Nguesso et le PCT, parti au pouvoir depuis 1969 sont écrasantes. Les proches du pouvoir occupent des postes administratifs, militaires et politiques importants et en même moment ne sont jamais responsables devant la justice quand survient un sinistre comme par malheur. C’est comme un boulanger qui vous dit, après une intoxication de sa clientèle, que le pain qui est sorti de son four n’est pas de lui. C’est le cas du drame de Mpila du 4 Mars 2012 qui a endeuillé le Pays. Ils sont aux abonnés absents : Richard Mondjo, Prosper Nkonta, Norbert Dabira , Léonard Noël Essongo, Gilbert Mokoki, David Longonda, Gilbert Bokamba, Blaise Adoua, Jean-Jacques Bouya, Jean Dominique Okemba, Hugues Ngouolondélé, Jean François Ndéngué, Zéphirin Mboulou, Zacharie Bowao... Ils n'ont pas seulement bénéficié de la corruption et des privilèges, ils en ont fait bénéficier largement les fournisseurs et les créanciers de la police, des forces armées et du Congo-Brazzaville.  Ces boulangers nous roulent dans la farine. On pourrait s'étonner, dans ces conditions, que Sassou Nguesso et les dirigeants du PCT, transformés en parangons de vertu et de rigueur, s'emploient à donner des leçons de bonne gouvernance.  Farces et attrapes.

Au Congo-Brazzaville, quand vient le moment d’évoquer les responsabilités sur l’explosion de Mpila, il flotte comme un étrange parfum de malaise dans les milieux politiques et militaires. Depuis le 5 Juin 1997 chaque scène d'horreur éclipse une autre scène d'horreur. Cela ne s’arrête pas. Des massacres de Bakongo/Makélékélé un jour, des disparus du Beach et des témoignages de tortures, de viols et d'atroces mutilations perpétrés dans le Pool et les pays du Niari, le lendemain et, la fois d’après,  l’explosion de la caserne de Mpila.

 

Capitulation

 Ni responsables, ni coupables. D'où vient cette gêne insupportable qui s’apparente à une chape de plomb qui s’abat sur le Congo-Brazzaville et qui semble mettre en veilleuse l'indignation des opinions publiques congolaises, occidentales et de la communauté internationale, alors qu'une bonne partie du peuple congolais, en dépit des humiliations et des frustrations, armé d'un courage inouï, se refuse toujours à capituler devant un dictateur de la pire espèce nommé Sassou Nguesso et ses agents du « Chemin d’avenir » ? En effet le 26 mai, en résistant à une expropriation musclée d’une pauvre dame de Mpissa,  des jeunes de Bacongo ont imposé une autre vérité des choses au   « boulanger » de Mpila(congopage.com, 6 Juin 2012). Ils ont  refusé de manger le pain de la résignation.

 

Benjamin BILOMBOT BITADYS

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 20:24

Pasteur-Ntoumi-et-Sassou-Nguesso.jpgCongo-Brazzaville : le pasteur Ntumi candidat du CNR aux législatives de juillet

Au Congo-Brazzaville, à un mois des élections législatives, le Conseil national des républicains (CNR, ex-mouvement rebelle) annonce qu’il va présenter 19 candidats à ce scrutin. Le CNR est dirigé par Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntumi. Lors des dernières législatives de 2007, le CNR avait présenté quatre candidats dont Ntumi, mais aucun n’avait été élu.

Avant même de laisser dix ans de maquis en arrière et de prendre, en 2009, ses fonctions de délégué général chargé de la promotion des valeurs de paix, le pasteur Ntumi avait déjà transformé le Conseil national de la résistance en Conseil national des républicains, un parti politique se réclamant de l’opposition.

Et toujours dans le cadre de son retour à la vie civile, lui et dix-huit autres membres de sa formation se sont portés candidats aux législatives du 15 juillet. Jean-Antoine Walembaud, secrétaire général du CNR, explique la démarche : « Nous sommes des Congolais soucieux de participer à la reconstruction de notre pays en étant présents dans les sphères de décisions. C’est pour cela que nous avons aligné dix-neuf candidatures. Vous allez constater que les femmes sont représentées. Le CNR a quand même des candidats dans toutes les zones de notre pays. »

Neuf des dix-neuf candidats du CNR se présentent dans le Pool (département du sud du pays), considéré de loin comme le fief du parti qui émet quand même des regrets. Jean-Antoine Walembaud a relevé, « comme les autres acteurs qui se sont exprimés avant nous, que le fichier (électoral, NDLR) n’est pas fiable. Qu’à cela ne tienne, nous irons à ces élections en faisant confiance à notre gouvernement ».

Le dépôt des candidatures a été bouclé le 11 juin. On ignore pour l’heure combien ont été enregistrées.

Par Radio France Internationale

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 20:15

"Dans la forêt, quand les branches se querellent, les racines s’embrasent" (Proverbe africain)

«Un roi qui n’écoute pas les sages écoute les courtisans » (Proverbe africain)

Le débat politique en cours sur l’éventuelle scission du Congo-Brazzaville nécessite une mise au point de ma part concernant ma vision de la nation congolaise  à construire.

Ce qu’est la Tribalité ?

La Tribalité définit  le lien social d’un individu à la  tribu à laquelle il appartient. Elle détermine également les relations sociales, économiques et religieuses  d’une tribu avec les autres tribus. Ces rapports se basent sur des valeurs de partage, de respect,  de bon voisinage, de consensus, de justice etc. Elle norme les rapports sociaux afin de construire et consolider le « Vivre ensemble » entre toutes les tribus (ou groupe ethnolinguistiques) sur un territoire donné. 

Dans l’Afrique précoloniale, les dirigeants géraient leurs États (ou Royaumes) en tenant compte de la Tribalité. C’est ainsi par exemple, que  dans le Royaume Kongo, un système politique ingénieux avait réussit à instaurer  une gouvernance politique par le lien unique et exclusif de la Tribalité à travers le concept du  Kimuntu (1). Dans le Royaume Mandingue en 1255, Soundiata Keita avait réussit à construire l’unité de son  Royaume grâce à une charte (La charte du Manden) qui organisa le principe de gouvernance entre les tribus Malinkés, Bambaras, Peuls, Wolofs, Toucouleurs, etc.

La Tribalité distinct du Tribalisme est donc ce qui caractérise «l’être socio - culturel» de l’africain. Si le Tribalisme tue la tribu et l’éclosion de l’idée de  nation, au contraire la Tribalité est la « gouvernance politique et sociale » qui va donner vie à la nation. Si le Tribalisme crée de la frustration et du revanchisme de la part de ceux qui se sentent discriminés, la Tribalité va au contraire favoriser le “ vivre ensemble “.

La nouvelle approche de la Tribalité que j’ai préconisé ne consiste pas en un renfermement sur soi et à un refus de l’évolution ou de l’ouverture à l’extérieur, c’est plutôt une approche qui conduit à faire de nos valeurs intrinsèques la clé de voute de la  construction d’État – Nation qui nous est propre, dans un système pleinement démocratique, qui garantisse un  réel développement économique et social.

Mon constat. 

Comme de nombreux pays africains, le  Congo-Brazzaville n’est pas encore une nation. C’est un conglomérat de tribus construit  par la volonté de l’histoire sur un territoire de 342000 km2. Évidemment, au Congo-Brazzaville, chaque tribu se présente comme un acteur politique et revêt une fonction politique.  

De  plus, La carte d'influence politique, la carte électorale, le poids des leaders politiques dans leurs partis sont fonction du poids démographique ou économique de leur tribu. Les dispositions légales consistant à exiger dans les directoires des  partis politiques la présence des ressortissants de différentes tribus ou de différentes régions, ne sont que du saupoudrage.

Toute la vie politique du pays  est biaisée par la réalité tribale  accentuant ainsi le lien entre les partis politiques et la tribu.

Ainsi, la plupart des partis politiques Congolais ont une identité régionale très marquée,  le PCT (2) est essentiellement le parti des tribus  Kouyou et Mbochi. Le MCDDI (2) celui des Laris, L’UPADS (2) est  celui du Niboland   . Le RDPS (2) est majoritairement le parti des Vili-Yombé-Lumbu  et fortement enraciné dans le Kouilou, L’UDR Mwinda (2) est le parti des Kongos du Pool.

Au Congo-Brazzaville, l’une des « principales idéologies » des partis politiques est la parenté. C’est au nom de cette logique que de façon analogue,  l’ensemble des leaders ou fondateurs de partis ne voient pas leurs formations politiques choisir de façon consensuelle et démocratique, leurs successeurs en dehors du giron familial ou régional.

C’est ainsi  que Bernard Kolélas a transmis le MCDDI (2) à ses fils, que l’héritage de l’UDR Mwinda (2) est déchiré entre l’un des fils d’André Milongo et un « fils spirituel » ethno-régional , que le cousin (Pascal Gamassa) et l’épouse de Pascal Lissouba se sont emparés de l’UPADS(2), que le RDPS (2) est tenu par un fils du Kouilou Mabio Mavoungou comme son fondateur Thystère Tchicaya  et enfin  que Sassou Nguesso  se prépare à transmettre le pouvoir politique et spirituel à son fils, à l’un des membres de sa famille ou de sa tribu.  

La tribu est donc une réalité bien vivante, qu’il convient de considérer comme un facteur politique déterminant. C’est pourquoi il importe d’utiliser les principes de la Tribalité pour construire les règles communes qui vont régir l’organisation de la vie entre toutes les entités ethno linguistiques présentent sur le territoire.

Je suis convaincu que plus d’un demi-siècle d’essai infructueux de construction d’une conscience nationale et faute de pouvoir neutraliser la tribu, nécessite maintenant de construire nos institutions et nos modèles de gouvernance en tenant compte de cette réalité.

C’est ce qui justifie le concept de Tribalité mis au point pour amorcer la construction d’une véritable unité nationale entre tous les groupes ethnolinguistiques du Congo-Brazzaville.

Le paradoxe du Congo-Brazzaville.

 

Le Congo-Brazzaville se trouve confronté à deux conceptions:

Celle de Noumazalaye (3) incarné par la logique Sassou (iste), qui se caractérise par un Tribalisme sans cesse croissant et de plus en plus décomplexé, voire arrogant. 

Et celle  que j’incarne depuis près de trois ans à travers la Tribalité pour ériger une véritable nation équitable et prospère.

En effet, Ambroise Edouard Noumazalaye constatant en 1959 l’échec démocratique qui occasionna d’ailleurs une première guerre Nord-Sud  s’était exclamé en 1965: « Avec un nord démographiquement faible, comment un fils du nord peut-il arriver au pouvoir ? ».

En l’absence de solutions réalistes (proposé par ceux qui détenaient alors le pouvoir, les ressortissants du Sud), il semble que le Nord politique  ait répondu à la question par la maxime « Le pouvoir est au bout du fusil ».  C’est cette conception qui semble prévaloir à ce jour.

Face à cette première conception, je pose  47 ans après l’interrogation de Noumazalaye la question suivante : « Avec un Nord lourdement armé, la corruption et la fraude électorale érigée en institution, comment un fils du Sud ou du Centre peut arriver au pouvoir de façon transparente et apaisée pour le bien de toute la nation congolaise à  construire? »

Parmi les tenants de la Tribalité,  aujourd’hui deux voies  se distinguent, la première fondée sur deux principes : la mise en œuvre d’une charte ou d’un pacte morale (avec entre autre la transparence dans la gestion publique) et le renouvellement institutionnel (tel que la présidence tournante). Et la deuxième voie portant sur la  scission du pays.

Ma vision :

On ne peut soigner une maladie qu’en ayant identifié le mal. Le mal du Congo-Brazzaville est le Tribalisme mais nous pouvons l’extirper, par la Tribalité. Nier le Tribalisme est parfaitement stérile, le défi est d’interpeller nos consciences non pas sur les pesanteurs de ce fléau, mais sur cet inconscient tribal qui souvent oriente nos choix. Il faut reconnaitre que l’européanisation n’a pas conduit à la détribalisation de notre société. L’observation  de  la configuration et du peuplement  des quartiers de Brazzaville en témoigne encore.

Partant de ce constat, il importe de mettre en place des institutions qui tiennent compte de notre sociologie. C’est en cela que je propose le réaménagement de nos institutions à travers un renforcement de la décentralisation  et surtout  la mise en place d’une présidence tournante entre les 3 zones ethnolinguistiques qui existent au Congo : Les Kongos, les Tékés, les Ngalas.

Pour  rappel,  la présidence tournante est une pratique en Suisse et aux Comores et qu’elle est également utilisée au niveau supranational par l’union européenne ainsi que par l’union africaine.

Je crois que sans un ancrage fort dans les valeurs démocratiques (Transparence, État de droit, Indépendance des pouvoirs et des institutions), et la sacralisation des valeurs de la « Tribalité » à travers le Kimuntu (1), le Congo risque de connaître des lendemains difficiles en faisant des tendances politiques les plus extrêmes, la seule option des différents acteurs politiques.

Parlons de la scission

Dans mon article intitulé la Tragédie du Sud publié sur MwindaPress, je donnais mon avis sur cette question et elle n’a pas changé. Je disais en substance : « Pour ma part, je crois qu'il est encore possible, avant qu'il ne soit trop tard de construire une nation congolaise une et indivisible incluant les Ngalas et les Kongos. Mon choix est bien celui là car, c’est cette option qui est plus à même de sortir l'actuel Congo-Brazzaville  de l’impasse économique et sociale dans laquelle un clan veut l’enfermer.»

Le Tribalisme, la mauvaise gestion du clan au pouvoir a fait naître dans la conscience des ressortissants du Sud l’idée de la scission. Je comprends leur souffrance, que je partage mais je reste convaincu  comme le disait Romain Rolland «  Un grand peuple ne se venge pas mais il rétablit le droit. ».

Je suis persuadé que le peuple Kongo a la faculté de pardonner et  trouver des solutions pour favoriser le « vivre ensemble ». C’est sur la base de la Tribalité qu’il peut rebâtir le Congo nouveau dans un élan solidaire avec les  autres groupes ethnolinguistiques.

Pour l’instant, nous devons privilégier l’obtention d’un consensus national entre les Kongos, Tékés et Ngalas.

J’appelle d’ailleurs, Denis Sassou Nguesso  et son clan qui portent une lourde responsabilité dans la situation actuelle à œuvrer pour réconcilier véritablement tous les congolais.

J’appelle également la France notre partenaire historique et stratégique et qui doit le demeurer,  à peser de tout son poids afin d’initier une concertation nationale qui va déboucher sur la réconciliation des congolais par la mise en place d’institutions saines et compatibles avec notre sociologie.

Conclusion

Je suis convaincu que nous pouvons sauver les fondements du Congo-Brazzaville actuel en partant de nos réalités sociologiques à travers la Tribalité. Nous pouvons soigner le Tribalisme par la Tribalité.  La démocratie à l’occidentale pratiquée sur des fondements qui sont en inadéquations avec nos réalités sociologiques et culturelles  semble nous apporter plus de division que d’unité. Il devient urgent  de trouver notre propre voie  en adaptant notre démocratie aux  contingences culturelles et démographiques qui sont les nôtres afin de construire une unité nationale qui va déboucher sur un sentiment patriotique, lequel  sublime jusqu’au sacrifice du sang pour la défense de la patrie. Telle doit être notre vision commune (Kongo, Téké, Ngala)  à condition que chacun y mette du bon sens.

Kovalin TCHIBINDA KOUANGOU

Directeur du Think Tank : Observatoire Panafricain de la Tribalité

http://www.tribalite.org

kovalin.tchibinda@tribalite.org

------------------------------

(1) Kimuntu : le mot Kimuntu, « ce qui fait l’homme », recouvre toutes les qualités requises chez l’être humain de bonté, de générosité, de vérité, de justice, de respect, de solidarité, en un mot d’humanisme.

(2)

PCT : Parti congolais du Travail

UPADS : Union panafricaine pour la démocratie sociale

MCDDI : Mouvement Congolais pour la démocratie et le développement intégral

RDPS : Rassemblement pour la démocratie et le progrès social

UDR  Mwinda : Union pour la démocratie et la République

(3)

Noumazalaye : Ambroise Édouard Noumazalaye né le 23 septembre 1933 à Brazzaville et mort le 17 novembre 2007, était une personnalité politique de République du Congo.

Notes

Bibliographie : Livre Blanc sur la Tribalité (Auteur : Kovalin Tchibinda Kouangou)

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 18:11

SASSOU NGUESSO indésirable à l'Elysée de François HOLLANDE

L'enquête sur les explosions de mars 2012 est bloquée,
le clan SASSOU NGUESSO indésirable à l'Elysée de François HOLLANDE
Un horizon de plus en plus sombre
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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 17:53

« De toutes nos forces rassemblées dénonçons la sassouïsation du Congo-Brazzaville qui est entrain de s’opérer dès maintenant. » JCB

Quel triste paysage politique que montre aux yeux du monde le Congo-Brazzaville sous le règne de sa majesté Sassou Nguesso. Les siècles passent mais les dictatures s’accrochent à leur philosophie hégémonique, dominatrice, rigide s’estimant détenir seules la vérité éternelle. Nous sommes les maîtres du monde, pardon du Congo-Brazzaville seuls, nous pouvons vous sortir du brouillard dans lequel vous êtes plongés depuis des millénaires. Nous sommes le clan béni par les dieux d’OYO, dont la grandeur et la puissance de nos  féticheurs nous ont prédit un avenir sans fin sur le Congo-Brazzaville. Nous avons le droit sur tous les sujets congolais qui en retour nous doivent soumission et obéissance. Notre devoir (nous élus du clan Sassou) est de vous asservir et le vôtre c’est de nous servir tel est et sera le nouveau contrat social qui prendra effet à partir du 15 juillet 2012. Au non du père et du fils, le Congo est à nous, clan Sassou !

Le virus de la politique du Clan Sassou

Denis Christel Sassou Nguesso, 38 ans, et sa sœur Claudia Ikia seront candidats du Parti congolais du travail (PCT), au pouvoir, lors des élections législatives du 15 juillet au Congo.

Le PCT renvoie les ministres en poste à leurs terroirs d'origine. C'est une nouveauté, on avait l'habitude, pour la plupart de les parachuter. Un changement en recul. On peut cependant se poser la question de savoir de ce qu'il adviendrait de ceux qui ne seraient pas élus, si cette hypothèse pouvait être retenue.

Non vous ne rêvez pas nous sommes bien au 21e et non au 18e siècle. Le Congo-Brazzaville est entrain d’écrire l’une des pages les plus tristes de son histoire politique. Jamais, en 52 ans de pseudo indépendance,  une telle domination écrasante d’une famille présidentielle n’a atteint les sommets aussi culminants dans l’appropriation des droits et devoirs d’un peuple logiquement libre et souverain. De mémoire de congolais, aucun président n’a autant favorisé sa famille au point d’en faire les seules ressources capables d’élever le Congo au rang de pays développer. Cela aurait été justifié si ces « enfants » étaient animés de bons sentiments patriotiques, humains, aux comportements moraux exemplaires. Or cela reste à prouver. Au contraire tout porte à montrer qu’on nous impose de force d’élire des congolais sur lesquels pèsent de lourds soupçons de délits condamnables par un tribunal judiciaire libre et impartiale.

Propulsé sur la scène politique congolaise, au lendemain du coup d’Etat tristement sanglant et meurtrier du père, les Sassou filles, fils et autres se sont progressivement glissés dans l’acceptation d’une politique des plus obscures et des plus régressives de l’histoire contemporaine  du Congo. Ils n’incarnent aucune vision  de  défense d’un idéal républicain et de liberté. On croirait plus qu’ils seraient des femmes et  hommes vides et  limités. Comme le témoignent plusieurs observateurs congolais, cette génération composée de membres du clan Sassou, outre la pratique du détournement des fonds publics,  l’incitation à la guerre civile, l’utilisation abusive du pouvoir, la privation des droits n’a  rien d’autre à offrir si ce n’est l’obscurantisme et la dépravation des mœurs caractérisant ainsi  l’étroitesse de leur vision de la chose publique.

Claudia Ikia Sassou Nguesso :Nous l’avons longuement décrié  dans nos colonne.  Il est inutile de revenir sur sa personnalité immorale et complètement décalée des fonctions régaliennes. Nous nous intéresserons juste aux multiples sociétés, à titre d’exemple : Société agricole et de développement de la Cuvette (SADC), CSN-CONSTRUCT SARL, NG Entreprise, dont les réalisations n’ont jamais été à la hauteur des sommes englouties par ces dernières. Au delà des plaintes et autres procédures judiciaires intentées par les congolais contre ces sociétés pour non paiement des arriérés de salaires, nous restons stupéfaits devant le silence incompréhensible du gouvernement congolais face à l’abandon de plusieurs chantiers à Dolisie, Brazzaville, Oyo, Impfondo et Owando attribués à ces sociétés dans le cadre de la « municipalisation accélérée ». Les sommes versées par l’état congolais n’ont semble-t-il pas fait l’objet d’un audit à ce jour. Combien de sommes d’argent ces sociétés ont-elles si délibérément détourné du Trésor Public avec la bénédiction du Père-Président ? Quelles actions ont-elles concrétisé pour les sommes perçues ? Pourquoi aucune action judiciaire de recouvrement  n’est intentée par le gouvernement congolais pour la non exécution à terme des chantiers par ces sociétés ? (1) 

 Ce serait donné trop d’honneur d’étaler ici les multiples faits répréhensibles qui sont attribués  à toutes ces personnes qu’on nous présente  aujourd’hui comme des fils modèles méritant d’être hissés au rang de députés de notre pays.

Luttons ensemble contre la monarchie du clan Sassou

J’avoue franchement qu’il me manque de  mots pour traduire  avec exactitude la nature du régime qui s’est installé par la force des armes sur la terre de nos ancêtres depuis le coup d’État du 05 Juin 1995. Toute oppression, dit-on, se nourrit du silence, de la peur, de l’avilissement  et de la résignation. La loi du silence et la peur imposées par la force brutale et /ou la corruption par les manœuvres dégradantes souvent non sanctionnées de ces  fils immoraux ont fini par entamer l’amour de la patrie et la défense des grands idéaux. D’aucuns me disent : « Ne te mêle pas de çà, mon frère. Tu as ta vie là-bas,  tu y travaille et tu n’as rien à y gagner. D’autres  frères ont essayé avant toi, ils ont été tués ou leurs familles persécutés. Ne les cherche pas ils te briseront.  Ce que tu dis nous le savons tous surtout nous qui vivons ici au Congo ;   mais que veux-tu, Dieu les puniras tôt ou tard… »

N’ayons pas peur des intimidations ni encore moins  des menaces qui sont proférés pour vous réduire au silence. C’est l’arme du diable qui use de ces stratagèmes pour s’ouvrir la voie afin de vous inoculer son venin de la perdition.  Ayons foi dans la cause que nous défendons. Cela même au prix de notre sacrifice pour la liberté de ceux qui viendront après nous. Notre but est loin d'empêcher les enfants SASSOU de se présenter mais de donner la possibilité aux congolais de manifester leur mécontentement. Certes, ils vont user de toutes les magouilles pour s’autoproclamer vainqueur Seulement, le peuple dira a ce moment là qui gouverne le Congo : Est-ce c'est le clan SASSOU ou c’est  le peuple souverain?

Notre cause n’est pas monnayable, elle est tout simplement déterminée par ce maxime : « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » qui est une réalité incontournable.

De toutes nos forces rassemblées dénonçons la sassouïsation du Congo-Brazzaville qui est entrain de s’opérer dès maintenant. Lorsqu’on retombe dans la logique activiste des faiseurs de fiches, de surveillances et écoutes  personnelles sans mandat judicaire cela ne laissent rien présager de bon quant au sort de la démocratie, de la liberté et des droits de l’homme. Notre démocratie est entrain d’être vidée de toute son essence.

Jean-Claude BERI :  Contact@dac-presse.com

_____________________________

 Nous vous invitions à lire :

(1)  Claudia Lemboumba Sassou : l’indécence au pouvoir : http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/183-claudia-lemboumba-sassou-lindecence-au-pouvoir.html

Le règne sulfureux des 4 amazones sur l'économie congolaise : http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/243-le-regne-sulfureux-des-4-amazones-sur-leconomie-congolaise.html

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 17:46

La politique agricole du Congo-Brazzaville conduite par Sassou Nguesso, Macaire Nzomono et Rigobert Maboundou est un oxymore. Une politique qui depuis les années 80, se hate lentement vers ses objectifs (l’autosuffisance alimentaire , agriculture priorité des priorités), une politique  qui épouse les pics et les ressacs d’une agriculture en dents de scie ; tout cela a de quoi ajouter à l’oxymore un pataquès économique. Entre la promotion des bio-carburants prônée par le triumvirat, la braderie des terres arables, la création des villages agricoles sur le modèle des « kolkhozes » soviétiques (il eut fallu que ce soit des kibboutz juifs) et le dépérissement de la petite exploitation vivrière (quasi-disparition de la ceinture maraîchère de Brazzaville dont Kombé, de la coopérative maraîchère ponténegrine » Comapon », de la coopérative agricole de Songolo » Coopas », cet efficace système de production (ayant fait ses preuves) qui approvisionne les marchés locaux en produits alimentaires : céréales, manioc, viande, fruits et légumes, volaille, etc. entre ces deux modèles antinomiques, l’agriculture du Congo-Brazzaville a du mal à trouver son « chemin d’avenir ».

Prix agricoles

Au Congo-Brazzaville, pouvoir faire un ou deux repas quotidiens de sakasaka, de « maboké » ou de koko-manioc est, jour après jour, la première préoccupation des ménages étant donné que cet exercice délicat relève parfois de la science-fiction pour la grande majorité à cause de la cherté des produits alimentaires. Sauf, bien sûr, pour les nouveaux riches du ‘chemin d’avenir » qui tirent leur épingle du jeu. Les raisons de la hausse des prix des biens agricoles sont connues : insuffisance de l’offre intérieure et augmentation des importations en vue de répondre à la demande nationale.

Pauvre Paradis terrestre

Le Congo-Brazzaville compte près de 4 millions d’habitants pour une superficie de 342 000 km2. L’agriculture y est exsangue. Pourtant, le pays ne manque ni d’eau, ni de terres. Un vrai paradis sur terre. Pourtant il dispose de dix millions d’hectares de terres cultivables dont à peine 2 % sont mises en valeur par des paysans dépourvus de moyens techniques et financiers. Ce pays qui affiche un taux de croissance (à la chinoise) de 7 % et engrange d’énormes recettes pétrolières, consacre cruellement moins de 4 % de son budget à l’agriculture. «  Le Congo est toujours un pays d’importation qui n’arrive pas à produire suffisamment pour nourrir sa population » déplorait déjà en juillet 2007 l’ancienne ministre congolaise de l’Agriculture et de la Pêche, Mme Jeanne Dambenzet (cette Eve noire) sans pour autant y apporter des solutions. 

Le pays dépense plus de 100 milliards de FCFA (environ 152 millions d’euros) par an d’importations de produits alimentaires. En 2007, ce chiffre s’est accru pour atteindre la bagatelle de 130 milliards de FCFA (193 millions d’euros), selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

 

Baisse des importations

 

Le ministre de l'agriculture et de l'élevage, Rigobert Maboundou, a indiqué que le volume des importations de denrées alimentaires avait connu une baisse en République du Congo. Il se situe actuellement entre 60 et 90 milliards francs CFA, contre 130 milliards francs il y a cinq ans (congosite.com, 29 Avril 2012). 

Ces chiffres d’importations, qui consacrent, hélas, la dépendance alimentaire du Congo-Brazzaville bien qu’en baisse demeurent relativement élevés et comblent d’aise les trois « anges noirs » : Denis Sassou Nguesso, Macaire Nzomono et Rigobert Maboundou, un trio infernal duquel on attendait mieux que cette politique agricole de gribouille faite de bric et de broc.

 

 Le Congo-Brazzaville a récemment offert à plusieurs industriels de l’agroalimentaire sud-africains 10 millions d’hectares de la précieuse forêt pluviale du pays, pourtant menacée(Le Monde diplomatique, Janvier 2010).

Subjugués  par les 10 % de commissions, Sassou Nguesso, Macaire Nzomono et Rigobert Maboundou semblent en oublier les millions de congolais qui dépendent des récoltes que ces terres produisent(oseille locale »moussa-ngaï ngaï » , aubergine, « moussosso » , « tondolo » …).

 

En matière de produits agricoles, le ratio importations/exportations reste en défaveur du Congo-Brazzaville. La balance commerciale est largement déficitaire. La balance commerciale d’un pays est la différence, en termes monétaires, entre les importations et les exportations des biens et/ou des services. Au Congo-Brazzaville, cette balance est   difficile à équilibrer au vue de la dépendance économique de ce  pays à l’égard des puissances occidentales notamment dans des secteurs comme l’agroalimentaire.

 

Les armes contre la misère

 

Environ 70% de Congolais végètent en dessous du seuil de pauvreté et l'agriculture est pratiquée essentiellement avec des moyens rudimentaires  comme la houe(site afriquecentrale, 11 Juin 2008).


Pourtant, des solutions existent. L’octroi de microcrédits, la construction de routes et des pistes rurales facilitant la vente des productions agricoles sur les marchés locaux, l’accès à des formations permettant aux fermiers et aux agriculteurs de perfectionner des techniques agricoles d’ores et déjà tournées vers la biodiversité, de mieux transformer et stocker leurs récoltes et la réduction des importations qui dévalorisent leur travail, seraient autant d’investissements constructifs dans le capital humain et agricole du Congo-Brazzaville.

 

Denis Sassou Nguesso, Macaire Nzomono et Rigobert Maboundou s’en préoccupent-ils pour atteindre l’autosuffisance alimentaire étant entendu qu’aucune stratégie agricole viable ne germe dans leur cœur ? Ce trio dantesque et les agents du « chemin d’avenir » semblent séduits par l’idée que l’importation de produits agroalimentaires est la solution à la pénurie des biens alimentaires et au chômage endémique au Congo-Brazzaville.

 

L’équilibre de la balance commerciale est précédé par l’équilibre  mental des gouvernants. Or le statut morbide de nos dirigeants est d’autant moins à démontrer qu’il a été confirmé par les explosions du 4 mars 2012 : ce pays préfère les armes qui tuent  aux armes qui combattent la misère dans un silence assourdissant.

 

Benjamin BILOMBOT BITADYS

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 20:25

Précarité, Insécurité et Danger de mort permanent:

Tel est le raisonnable tableau sociopolitique et économique du Congo-Brazzaville Sassouiste.

Les faits sont accablants

Dans sa proposition dès 1995, d’une “Autre vision de l’unité nationale en République du Congo“, le Centre de Mémoire et de Réflexion pour l’Action des Kongos (cemerak) a fait le réel diagnostic sans faux- fuyant en constatant que “ Des premières escarmouches de 1955/1956 on en est arrivé à une guerre civile en 1997/1998 avec des armements lourds et sophistiqués qui ne cessent d'éloigner la naissance d'un peuple avec une conscience nationale intégrante“.

C’est dire que l’Unité, inscrite au premier rang dans la devise du pays, loin d’être acquise, reste hypothétique, à construire.

A la fin de la Conférence Nationale Souveraine (1991), l’absurde cérémonie de lavement de mains, qui plus est sans pardon préalable, était censée passer l’éponge sur les plus de trois mille (3 000) morts et disparus recensés comme victimes de la barbarie monopartite, plus particulièrement Sassouiste. Ce dernier savait – il seulement ce à quoi l’engageait le ‘’J’assume’’ dont il s’est targué la fatuité et l’arrogance devant le pays naïvement indulgent ?

Plutôt oui, car en bon stratège machiavéliste, l’urgence d’une sortie honorable en abusant de la crédulité de ses multiples  inquisiteurs du moment s’était imposée à lui.

Un fumant discours

D’ailleurs n’annonçait- il pas déjà les couleurs par le fumant discours le soir de son échec électoral en 1992, de retour à Mpila devant la milice acquise à sa cause et en présence de sa très chère et tendre tout en larmes ?

A peine cinq (5) ans plus tard, juste le temps d’un premier mandat d’une balbutiante démocratie, étaient déclenchées les hostilités conçues, planifiées et mises en œuvre avec l’aide de supplétifs étrangers. Démontrant à qui, naïf, doutait encore que le chef de guerre ne pouvait comme par baguette magique se transmuter instantanément en démocrate.

La guerre de 1997, suscitée par celui qui ‘’dormait tranquillement“, sonnait le glas de la naissante démocratie Congolaise, replongeant ainsi le pays dans l’insécurité et la terreur des temps monopartites pseudo marxiste-léniniste.

Il s’ensuivit l’effroi, le grand péril et l’hécatombe dans le Pool et les pays du Niari, par l’exécution de plans méthodiques d’extermination des populations “récalcitrantes du Sud. A cet effet, médecins sans frontières a clairement et sans ambages fait état d’une ‘’guerre contre les civils’’  (M. Le Pape & P. Salignon ; éd. Karthala, 2001).

Grand péril et hécatombe

Alors que la funeste guerre contre les civils semblait être déclarée finie et gagnée par le nouveau maître, le guet-apens au Beach de Brazzaville en 1999, des centaines de jeunes Kongos (essentiellement du Pool), venait encore rappeler que pour le maintien du pouvoir Mbochi, aucune méthode d’élimination physique des ses ennemis intérieurs n’était exclue. Ces jeunes gens, désarmés, victimes de tri sélectif à leur retour d’exil “RDCéen“ furent faussement  rassurés pour leur sécurité par le nouvel homme fort qui n’a pas hésité pour ce faire, d’abuser même de la confiance du CICR (Comité International de la croix Rouge) et du gouvernement voisin de la RDC.

L’objectif d’élimination physique s’est évidemment poursuivi dans le Congo Sassouiste dit en paix retrouvée. Cette fois par les multiples morts subitement naturelles de personnalités politiques et ecclésiastiques, toujours essentiellement du Sud. Ceux-ci mourant l’un après l’autre, presque tous sur les lits d’hôpitaux Français puisque le Congo n’en a plus des dignes. La kyrielle ininterrompue des noms de victimes est effarante.

S’il fallait encore des faits irréfutables pour lever les derniers scepticismes sur la nature criminelle de l’Etat Sassouiste, l’illustration en est la gestion des suites des explosions du 04 mars 2012.

L’origine de ces dernières, présentée d’emblée cyniquement ‘’d’incident de court-circuit“, se profile finalement être non accidentelle. D’où, attaché à contenir un bilan de victimes raisonnablement projetés par milliers, et pour détourner l’opinion d’une opaque enquête s’enlisant, l’état dictatorial s’est orienté vers des arrestations arbitraires à tout va de personnalités pour certains clairement éloignés des faits. C’est le cas des Maîtres A. H. Malonga et G. Hombessa, avocats constitués volontiers à la défense de l’adjoint au Conseil National de Sécurité mis en cause.

Et comme toute occasion est toujours propice à “casser du Mokôngo“, Me Malonga (Sudiste) a nuitamment été l’objet de simulation d’assassinat  alors que le client (Téké, Centre-Nordiste) pour qui l’avocat engagé s’est retrouvé aux arrêts n’a jamais été extrait de son geôle pour subir cette épouvante de torture.

" Casser du Mokôngo "

Et puisqu’aucune méthode d’élimination physique n’est exclue, tous les moyens y compris de mal gouvernance délibérée ( ?) ou résultant d’une médiocrité “congénitale“ ( ?), ont été utilisés pour semer la précarité, l’insécurité et le danger de mort permanent.

Ainsi, des crashs à répétition d’avions cercueils volants, jusque sur des zones résidentielles occasionnant des dizaines de victimes, aux récurrentes catastrophes ferroviaires sur l’unique ligne datant de l’époque coloniale, délibérément non entretenue, la mort plane partout et sur tous.

Les incendies et explosions répétés d’arsenaux de guerre accumulés et stockés dans les locaux privés des chiens de garde du régime et/ou dans des casernes en plein quartiers résidentiels, également mal entretenues, ne viennent que compléter la pléiade de méthodes de décimation d’une population désormais tétanisée.

L’insécurité entretenue ou “accidentelle“, plus qu’un sentiment, est palpable et permanente. Elle induit une peur sur les villes et villages, peur qui terrorise les populations. Et en cela cette insécurité relève clairement du terrorisme, qu’aucun niveau de plan de vigilance ne peut venir à bout.

A chaque fois c’est la même rengaine : Insécurité, danger, prix du sang et détresse.

Un éminent officier, Capitaine de vaisseaux de son état, démontrant l’insécurité induite par les méthodes staliniennes d’intimidation par les sbires et autres lampions du régime, décrit “un palmarès de festival macabre, véritable rituel pour l’accomplissement duquel la République du Congo semble avoir contracté un bail renouvelable par tacite reconduction, faisant qu’à des périodes régulières [Le mois de mars revenant souvent de façon non fortuite; ndlr], les Congolais doivent verser un impôt de sang ou le denier du culte pour emprunter au langage chrétien“ (sic) Cl D. Nkouta.

Insécurité entretenue ou “ accidentelle “

L’insécurité est également économique et sociale, perceptible par la précarisation et la paupérisation galopante de près de 70% d’une population vivant avec moins d’1US $ par jour, alors que paradoxalement le PIB par habitant  afficherait près de 4 000US $ (plus d’1,5 Million de Francs CFA) à en croire les données Banque Mondiale/FMI 2011.

L’autre drame dans le drame, révélé par l’onde de choc du 04 mars, est l’inexistence de structures sanitaires viables et encore moins de plan d’urgence médicale digne de ce nom à Brazzaville. Ce qui laisse imaginer l’état d’insécurité sanitaire des populations sur le reste du territoire.

Cet état de dénuement médical semble être entretenu à dessein pour induire l’indigence et toujours le danger de mort.

Il est de notoriété publique qu’échanges commerciaux et marchés, moteur de l’emploi et du développement, sont fondés sur la confiance. Or, où l’on évoque des pertes de notation financière susceptibles d’avoir un impact sur la confiance des marchés financiers, le Congo Sassouiste n’apparaît dans aucun rétroviseur des agences “maîtresses“ de notation.  L’insécurité des investisseurs mise à nue par les derniers chiffres Doingbusiness http://francais.doingbusiness.org/data/exploreeconomies/congo,-rep~ constitue un réel repoussoir pour les capitaux nationaux ou étrangers.

Cette insécurité des investissements conjuguée à la chronique corruption institutionnalisée et la mal gouvernance, classent le pays parmi les insolvables, à risque majeur accru sur les marchés financiers autres que les complaisants Banque Mondiale et FMI.

A s’interroger en fin de compte quel traitement entrevoir par les Congolais pour un état terroriste de sa propre population. Et de se souvenir ici, d’un ancien Président des Etats – Unis d’Amérique qui admettait à juste titre “qu’Aucun dialogue n’est possible avec les terroristes“ qui ne méritent plutôt que ferme réprobation.

Le droit International reconnaît également aux peuples  la possibilité d’actions clairement définies dans l’Article 35 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 24 juin 1793 qui dispose :

 “Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour ce peuple et pour chaque  portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs “.

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Recherche

L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

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Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

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Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

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Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

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"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

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Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

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Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

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Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

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Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

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CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

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La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

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DERNIERES MINUTES

Somalie: l'ONU annonce la fin de plus de six mois de famine

 

Au Nigeria, la hausse du prix de l'essence se répercute partout

 

Egypte: deux morts dans des affrontements police-manifestants à Suez

 

L'ONU met en garde contre une catastrophe alimentaire dans le Sahel

 

Mali: réaménagement du gouvernement, négociations à Alger avec les rebelles touareg

 

Nigeria: six morts et des explosions de bombes artisanales dans le nord-est

 

Un Rwandais extradé du Canada inculpé de planification du génocide

 

Droit d'asile d'un Soudanais: la France épinglée par la Cour européenne des droits de l'homme

 

Afrique du Sud: le groupe minier Impala Platinum licencie 13.000 personnes

 

La Libye va enquêter sur les cas de torture dans ses prisons

 

Nigeria: les autorités interrogent le porte-parole présumé de Boko Haram

 

Sénégal: Wade qualifie de simple "brise" la contestation de sa candidature

 

CAN: une hiérarchie et des favoris bousculés

 

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Somalie: visite surprise de William Hague à Mogadiscio

 

Législatives en RDC le camp Kabila obtient la majorité absolue

 

Egypte: 74 morts dans des violences après un match de foot

 

CAN: le Ghana et le Mali qualifiés pour les quarts

 

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Moines de Tibéhirine: les juges en quête de témoins algériens pour retracer la détention

 

Sénégal: affrontements à l'université de Dakar et "nouvelle stratégie" de l'opposition

 

CAN: sanction financière pour deux joueurs soudanais qui se sont battus

 

Afrique du Sud: 18 ans de prison pour le meurtre d'une lesbienne des townships

Evénements

 

Le Congo célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance.

 

C’est l’heure du bilan.

Fulbert Youlou - 3 ans : mise en place de la première administration post-coloniale

Massamba Dé

bat -  4 ans : début d’industrialisation du pays

Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

Evénements festifs

 

Mariage, Anniversaire,

Baptême, Retrait de deuil ou

Soirées entre ami(e)s

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Contact :

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