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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 20:41

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 18:52

Le chef de l’Etat les a rencontrés en marge de son séjour à Kinkala, consacré au lancement officiel des travaux de la municipalisation accélérée de ce département

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’guesso, s’est entretenu le 4 mai dernier à Kinkala, chef-lieu du département du Pool, avec les cadres et sages de cette circonscription administrative, en marge de son séjour dans la localité consacré au lancement des travaux de la municipalisation accélérée dans ce département. Après avoir écouté les cadres et sages du département qui se sont librement exprimés sur les projets retenus dans le cadre de la municipalisation, sollicitant pour certains l’appui du président de la république sur d’autres projets d’intérêt public non retenus, et remerciant pour la majorité le chef de l’Etat pour la concrétisation du programme de la municipalisation dans le Pool, Sassou-N’guesso s’est félicité du climat de paix et de sécurité qui règne dans le département.

«Il me parait aujourd’hui plus renforcé davantage, ce climat de paix et de sécurité qu’il y a quelques années lorsque j’étais de passage ici, en campagne présidentielle et bien plus tard quand nous avions procédé à l’inauguration de la route Brazzaville-Kinkala-Ngambari», a-t-il notamment déclaré. A cette occasion, le président de la république, rappelant les difficultés qu’ont éprouvées les experts ayant mené les études de faisabilité de la route Ngambari-Mindouli-Loutété, du fait des comportements inciviques des éléments incontrôlés dans la zone, a attiré l’attention des cadres et sages sur les avantages de la route lourde Pointe-Noire-Brazzaville qui traverse le Pool.
Le chef de l’Etat qui fait de la paix et la sécurité ses crédos en vue du développement du pays, a rassuré les fils et filles du Pool qu’il ne ménagera aucun effort pour la réalisation du programme de la municipalisation accélérée dont le coût global des travaux est estimé à plus de 530 milliards FCFA. A cet effet, il a reprécisé les priorités du gouvernement en matière d’infrastructures de bases, notamment les routes, les télécommunications, l’électricité, l’eau, la santé, l’éducation…en vue d’améliorer les conditions de vie des populations congolaises. «Avec la construction et la modernisation du port de Pointe-Noire en eau profonde, qui va jouer le rôle d’un grand port d’éclatement de la sous-région, le Congo tirera grand profit avec son programme d’industrialisation et de pays émergent à l’horizon 2025» a-t-il dit en substance. Entre autres sollicitations adressées par les cadres et sages du Pool au président de la république, figure le bitumage des routes Nganga-Lingolo-Linzolo-Mbandza-Ndounga-Voka (route des cataractes) complètement délabrée. Elle permettra le développement de l’activité touristique avec les chutes de la Loufoulakari. Celle d’Inoni-Mbé-Ngabé devrait également l’être au lieu de parler en termes d’aménagement, ont plaidé les sages et cadres du Pool, attirant aussi l’attention du gouvernement sur l’importance de désenclaver les districts de Vindza et Kimba.

Aussi a-t-on suggéré à la concertation de Kinkala, d’accorder aux populations du Pool la possibilité de suivre et de diffuser l’actualité départementale à travers une radio et une télévision locales connectées au centre émetteur de Télédiffusion, dans le cadre du maillage du pays en infrastructures modernes de communication et télécommunications.

La concertation du chef de l’Etat avec les cadres et sages du Pool, s’est tenue en présence de plusieurs membres du gouvernement, du préfet, des élus locaux et diverses autres autorités administratives, politiques et religieuses du département. A cet effet, le délégué général aux grands travaux, M. Jean-Jacques Bouya a pris note des sollicitations exprimées en direction du président Sassou-N’guesso.

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 18:50

L'Union de la Jeunesse Socialiste Congolaise (UJSC, affiliée au parti au pouvoir) a été dissoute à l'issue de son deuxième congrès extraordinaire tenu lundi à Brazzaville, a appris Xinhua mercredi de source proche de cette organisation politique.

Cette dissolution fait suite à la décision du 6ème congrès extraordinaire du Parti Congolais du Travail (PCT-au pouvoir) de juillet dernier qui avait recommandé la dissolution de toutes les organisations de jeunesse et de femmes proches du PCT, en vue de la mise en place d'une organisation unique de jeunesse et de femmes du parti.

D'après l'acte de dissolution, l'actif et le patrimoine ainsi que les membres du comité central et d'honneur, les anciens dirigeants, les militants et sympathisants de l'UJSC sont mis à la disposition du PCT.

Les participants à ce deuxième congrès ont exhorté les jeunes qui intégreront la nouvelle organisation de jeunesse du PCT à travailler sans relâche pour la pérennisation de leurs idéaux.

Prenant acte de cette décision, le secrétaire général du PCT, Pierre Ngolo, a félicité les membres de l'UJSC. "L'UJSC est la première des organisations affiliées au PCT à donner réponse aux recommandations du 6ème congrès extraordinaire du parti. En le faisant, vous restez sur votre trajectoire, celle d'une organisation disciplinée, toujours déterminée à soutenir le PCT", a-t-il déclaré.

L'UJSC a été fondée le 8 février 1964, sur les cendres de la Jeunesse du Mouvement National Révolutionnaire.

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 01:33

 

Assemblée Générale de la Fédération UPRN de Brazzaville

Déclaration du Comité Directeur

Camarades et chers amis,

Le Comité Directeur salue tous les participants à cette Assemblée Générale de la Fédération de Brazzaville de notre parti, convoquée pour faire le point sur la vie et les activités du parti à Brazzaville, mais aussi pour présenter aux militants, nos candidats aux élections législatives de juillet 2012, dans les circonscriptions de Brazzaville.

La vie et les activités de notre Fédération, chaque Comité d’arrondissement nous en fera l’économie tout à l’heure. Nous souhaitons que nos échanges sur cette question vitale soient fructueux. A ce sujet, des directives existent, notamment celles contenues dans le guide du militant et celles véhiculées par les différentes lettres circulaires. En nous organisant de manière intelligente et en appliquant avec rigueur les différentes directives du Comité Directeur, nous impulserons à n’en point douter, un nouveau dynamisme à la vie du parti et élèverons le niveau de mobilisation dans tous les arrondissements de Brazzaville. Nous devons plus que jamais nous y employer avec force et détermination pour élargir davantage la base du parti et lui conférer une plus grande implantation et une plus grande visibilité à Brazzaville.

Militants de Brazzaville, voilà ce à quoi le Comité Directeur vous invite. Nous avons le devoir de faire de l’UPRN, qui est l’instrument de notre lutte en vue de la conquête du pouvoir d’Etat, un des plus grands partis de notre pays. Dans cette perspective, nos activités doivent être régulières et notre mobilisation constante, pour impulser un dynamisme toujours plus

 

grand à notre parti, l’un des maillons incontournables pour la construction et l’élargissement d’une démocratie effective au Congo.

L’URPN a décidé de participer aux prochaines élections législatives. Les obstacles dressés par le pouvoir aux fins de nous décourager, ne nous détourneront pas de ce choix. Comme vous le savez déjà, nous allons aux élections législatives de 2012, dans le cadre de notre groupement politique, l’Alliance pour la République et la Démocratie (ARD). Sur proposition des Comités UPRN des arrondissements de Brazzaville, notre parti présentera des candidats dans neuf circonscriptions électorales à Brazzaville. Notre ambition est d’en faire des élus à l’Assemblée Nationale où ils seront de farouches défenseurs de la cause du peuple et des idéaux démocratiques.

Au sein du Front des Partis de l’opposition Congolaise (FPOC) et de l’Alliance pour la République et la Démocratie (ARD), nous continuons et continuerons de nous battre pour que le système électoral frauduleux mis en place par le pouvoir, soit définitivement abandonné et qu’à la faveur d’un vrai dialogue politique pouvoir/opposition, soient mises en place des conditions déterminantes d’élections libres, transparentes, justes et équitables. Ces conditions sont notamment :

1- l’adoption d’une loi électorale impartiale qui garantit la transparence de toutes les opérations pré-électorales et électorales, la liberté de mouvement et la sécurité de tous les candidats ;

2- la mise en place d’une commission électorale véritablement indépendante et paritaire ;

3- la définition consensuelle d’un corps électoral fiable au moyen d’un recensement administratif spécial, organisé d’accord parties ;

4- la réalisation d’un découpage électoral assis sur des standards internationaux ;

5- la proclamation des résultats sur site et leur publication au fur et à mesure sur internet, circonscription par circonscription.

Aujourd’hui, ces conditions ne sont pas remplies. En refusant avec obstination la mise en place des conditions d’élections transparentes et équitables, le pouvoir espère que l’opposition dira comme elle l’a fait en 2007 et 2008 qu’elle n’ira pas aux élections législatives de 2012.

Erreur. Nous le répéterons haut et fort, nous irons aux élections législatives. Ce choix requiert de nous, de définir une stratégie intelligente et imparable. La commission électorale de l’ARD apportera tout son savoir-faire dans ce sens.

Chers amis, chers militants UPRN de Brazzaville,

Les sujets que nous avons abordés à grands traits constituent la base des échanges de ce jour. Les débats sur ces sujets seront libres et ouverts. Le Comité Directeur attend de vous des contributions de qualité et de haut niveau. Si la vie du parti et les élections législatives à Brazzaville constituent l’ossature thématique de notre rencontre, nous ne pouvons cependant pas oublier que l’Assemblée Générale de Brazzaville se tient un mois après les tragiques évènements du 04 mars 2012, au cours desquels, des centaines de Congolais ont été arrachés à l’affection de leurs familles, des quartiers entiers ont été rasés, des milliers de Congolais ont perdu leur toit. Notre parti a compati et continue de compatir à la douleur des familles éplorées, victimes innocentes de cette tragédie.

Pour marquer une fois de plus notre compassion, notre douleur et notre solidarité, nous vous demandons de bien vouloir vous lever, pour observer une minute de silence, en mémoire de ces nombreux Congolais disparus, surpris dans leur quiétude, simplement parce qu’ils avaient choisi d’habiter les quartiers, Ouenzé, DRAGAGE, Mpila, Yoro, Kanga-Mbanzi, Talangaï.

A la suite de la catastrophe du 04 mars, les Congolais posent et se posent des questions. Pourquoi donc cela ? La réponse nous la connaissons : des armes et des munitions dangereuses ont été entreposées à proximité des quartiers d’habitation ; leur explosion a engendré une hécatombe. Après cette tragédie sans précédent dans l’histoire de notre pays, notre parti s’est abstenu, pendant plus d’un mois, de toute prise de position de nature polémique, cela par respect de la douleur des familles éprouvées.

Aujourd’hui, le temps du questionnement est venu. Les Congolais veulent savoir ce qui s’est réellement passé. Ils attendent la vérité sans addition étrangère sur les causes et les responsabilités collectives et individuelles. Au moment où nous tenons cette Assemblée Générale, quelques constats méritent d’être faits :

1- la gestion de l’après-catastrophe est approximative et pose problème. Les sinistrés hébergés dans les sites se plaignent chaque jour de leurs mauvaises conditions de vie ;

la gestion de l’allocation d’urgence soulève beaucoup de contestions et donne lieu à de nombreuses manifestations de rue ; la prise en charge médicale des blessés se heurte à de graves difficultés ; les modalités d’indemnisation des morts, des blessés, des familles ayant perdu leurs habitations ne sont pas clairement définies. Le collectif budgétaire adopté récemment par le Parlement a été réalisé dans la précipitation et sans études préalables. Il contient des évaluations financières qui ne reposent sur aucune donnée fiable. Face à ces dysfonctionnements, il apparait plus que jamais nécessaire de mettre en place une meilleure politique de la gestion des conséquences de la tragédie de Mpila.

2- l’enquête ouverte par le pouvoir et destinée à faire éclater la vérité sur les causes de la catastrophe ne semble pas se dérouler selon les règles de l’art. La recherche des boucs-émissaires semble primer sur la recherche des vrais coupables. Des stratégies de diversion semblent avoir été mises en oeuvre. Il faut au plus vite recadrer l’enquête, en réorientant les investigations vers les principaux responsables et les agents des services chargés de la gestion des armes et munitions qui ont explosé le 04 mars, ainsi que vers les ministres en charge des questions de défense et sécurité et les principaux responsables des services de renseignement.

Dans cette direction, il importe d’élargir la composition de la commission d’enquête aux experts internationaux et aux organisations congolaises de défense des droits de l’homme. De même, nos magistrats, sous la conduite d’un procureur expérimenté, devraient voir leurs compétences sollicitées dans l’enquête. Cette alliance de l’expertise technique et du droit, mettra le pays à l’abri des dérapages que l’on observe aujourd’hui dans la conduite de l’enquête (établissement de listes fantaisistes des suspects, interpellations sélectives, arrestations arbitraires, violation de la durée de la garde à vue, écoutes téléphoniques systématiques des citoyens, enlèvements de citoyens opérés par des agents de sécurité déguisés en chauffeurs de taxi, etc).

Camarades, Chers amis,

Les élections législatives de 2012 représentent un enjeu politique majeur pour notre parti et pour l’ARD. Faut-il le rappeler ? L’un des caractères fondamentaux d’une République est l’éligibilité. En effet, l’élection constitue le mode le plus légitime de désignation des dirigeants dans une République. Elle suppose une liberté de choix, symbolisée par la multiplicité des candidatures, un corps électoral fiable, une loi électorale impartiale, une commission électorale non partisane, l’égalité de traitement entre les compétiteurs, car, l’égalité est la clé de voûte des valeurs républicaines.

Soucieux de préserver la paix civile encore fragile dans notre pays, le Comité Directeur rappelle au pouvoir que dans un passé récent, des élections mal organisées ont plongé notre pays dans des guerres civiles meurtrières. Dans le dessein d’éviter au peuple congolais déjà meurtri par la tragédie de Mpila, le retour de nouveaux drames engendrés par des élections frauduleuses, le Comité Directeur invite le pouvoir à faire preuve d’oubli de soi et à accepter, de définir avec la vraie opposition, les conditions pour aller aux élections dans la paix. Le peuple congolais a trop pâti des bêtises de sa classe politique. Il est urgent de tirer les leçons du passé et mettre définitivement un terme au cycle infernal de violences inutiles dont les victimes sont toujours les Congolais les plus démunis.

L’UPRN considère que l’extrême gravité de la tragédie de Mpila requiert du Parlement, réuni en Congrès, une initiative forte visant à proposer au Chef de l’Etat, la convocation d’un dialogue politique, rassemblant toutes les forces vives de la Nation, pour construire aujourd’hui et projeter demain dans la paix.

Fait à Brazzaville, le 22 avril 2012

Le Comité Directeur

E-mail: uprn_cd@yahoo.fr

Site web: www.uprncd-cg.org

Siège Social : 154, Av. Gallieni – M’pila – Brazzaville

Tél. : +242. 527.94.36

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 17:30

Le souffle de l’histoire a frappé comme un ouragan sur son passage ce mois de Mars 2012. Encore une fois dans sa triste histoire, le Congo est endeuillé, en ce mois de mars,  par la cupidité et la voracité du pouvoir d’un seul homme.

Les congolais auront-ils déjà oublié que l’un des Présidents le plus aimé, le plus humaniste, le plus nationaliste que de notre pays n’est jamais eu : Marien NGOUABI fut lâchement assassiné un mois de mars 1997 ? (1) Trente-cinq après, notre pays vient de connaître une des tragédies qui marquera à vie les mémoires de tous les congolais : la catastrophe du 4 mars 2012. En passant sous silence les autres faits marquant des mois de mars écoulés, nous retiendrons que pour ces deux événements très caractéristiques par ses faits troublants, un seul homme porterait la lourde responsabilité : Denis Sassou Nguesso.

L’appréhension ou l’affaiblissement du « Kani »

Mais cette fois-ci les dieux sorciers qui l’ont toujours entourés et accompagnés dans sa basse besogne semblent l’abandonner. Les siens et les dieux sorciers l’auraient-ils conduit à commettre l’irréparable ? D’aucuns disent ouvertement que cette blessure n’est pas une petite plaie mais un profond saillant qui videra progressivement son coupable de son sang jusqu'à sa mort. Le message devenant récurrent et de plus en plus explicite pousse Sassou Nguesso de tenter une dernière pirouette pour raviver la flamme du grand « Kani, le chef suprême du Clan » pour ressouder l’harmonie d’un clan qui se divise tous les jours.

Ce n’est plus un secret pour personne que Denis Sassou Nguesso connaît parfaitement l’auteur de cette ignominie qui l’a frappée comme un coup de poignard en plein cœur. Les six réunions du clan organisées depuis les évènements ont des allures non plus festives, mais plus d’un déballage explosif. Les discussions ne tournent plus autour d’une future initiation mystique d’un membre du Clan, ni sur les approbations des nominations de futurs chiens de chasses militaires ou civils chargés d’exécuter les basses œuvres du clan, ni encore moins sur le partage des dividendes pétrolières mais bien sur le baroud d’honneur consistant à se  rassembler de nouveau pour conjurer le sort. Mais le mal est si profond puisque venant même de l’intérieur de ce premier cercle. Les appels à la retenue venant de celui qui s’est autoproclamé le « grand Kani » ne semblent plus calmer les ardeurs de vengeance des uns et des autres. Les accusations fussent à mot couvert indexant JDO (Jean-Dominique Okemba) comme l’éventuel instigateur du coup fourré. S’estimant dans le viseur, JDO dit à l’assemblée réunie «…si j’ai quelque chose à y voir dans tout ça, c’est à notre Kani de le dire … »

Cette interpellation sournoise piégeant sonne comme un coup de Damoclès sur l’assemblée qui attendant malheureusement la réaction du Kani ne vint pas. Cette attitude inexpliquée crée la situation de fuite en avant, en guise de guerre larvée, observée actuellement au sein du clan au pouvoir.

Sassou Nguesso et ses fils sous haute protection à Brazzaville

Aux Congolais qui l’ignorent notre pétro-dictateur Sassou Nguesso ne néglige pas cependant d’en tirer prétexte pour régler quelques comptes politiques avec ses potentiels rivaux déclarés ou pas. Comme sous le monopartisme les congolais n’ignorent pas que Denis Sassou Nguesso profite toujours des crises pour ressouder et redistribuer les cartes en sa faveur des rapports de force au sein de l’appareil d’État. Il a toujours utilisé cette méthode pour montrer qu’il est, contre vents et marées, le seul grand maître à bord. De même il ne s'en privera pas, comme un boa qui étouffe lentement sa proie,  de couper l’herbe sous les pieds des clans politiques rivaux qui, au sein même de son régime, veulent prendre pied sur ladite affaire pour accélérer sa fragilisation ou son délitement politique.

Les enfants des uns et des autres s’observent actuellement en chiens de faïences. Les généraux et colonels excellent en arrestations arbitraires pour marquer leur attachement à Denis Sassou Nguesso. Cela suffira t-il pour calmer les ardeurs d'un peuple révolté contre un clan vorace?

Les voitures blindés sorties des cachettes, dignes de films hollywoodiens, rivalisant les unes des autres en matière de protection la plus sécurisée témoignent de la tension qui règne à Brazzaville. Tous les fils de Denis Sassou Nguesso circulent présentement dans Brazzaville à bord de véhicule 4x4 blindé.

Pendant que les uns sont gardés par des gardes recrutés parmi les anciens commandos de Mobutu, les autres sont entourés des services des commandos angolais, rwandais, cubains et parfois centrafricains. Denis Sassou Nguesso craignant la résurrection de l’axe Makoua–Owando–Lékana se serait mis en branle pour arrêter l’hémorragie qui saigne son clan. Pendant ce temps, le peuple est laissé à son triste sort. Ce ne sont que des petits insectes que nous écraseront s'ils n’obéissaient pas.

Ce raisonnement étriqué et dénué de tout sens de responsabilité ouvre la voie à ceux qui se retenaient pour franchir la ligne rouge de la violence gratuite. On est entrain de retomber lentement dans le système unique militaro-policier, le seul que SASSOU et son clan affectionnent

Les intimidations des militaires qui secouent la région des plateaux en est la preuve. Bon nombre des officiers jusque là mis en cause ne sont pas originaires d’Oyo. Pourtant, comme tout le monde le sait aujourd’hui des millions ont été déboursés à Oyo pour calmer les parents qui ont perdu leurs enfants dont les corps ne sont même pas recensés.

Le Congo n’appartient pas à un clan

L’ensemble des membres du clan au pouvoir savent que Denis Sassou Nguesso, suivant la constitution taillée sur mesure par lui-même, ne doit pas se représenter en 2016 à l’élection présidentielle. En plus, sa santé risque de se décliner. Toute tentative de modification de la présente constitution pour une présidence à vie de Denis Sassou Nguesso pourrait engendrer des troubles à l’issue incertaine.

Et là aussi se pose la question de la succession. Et dans ce cadre, les prochaines nominations au gouvernement et au haut commandement militaire ne peuvent qu’occuper l’attention des barons et autres éléphants du clan et les conséquences d'une guerre larvée sont ouvertes. Pierre Ngolo, actuel secrétaire général du PCT, n'est qu'un poltron qui sera éjecter le moment venu car il n'est pas membre de la famille et pire, il est d'Ollombo (Plateaux).

Doit-on y voir les prémices d’une guerre larvée pour la succession de Denis Sassou Nguesso ? Cela ne nous étonnerait en tous cas pas du tout ! Même si nous savons que les Congolais ont une longue expérience pour trouver des solutions afin d’empêcher le morcellement du pays.

Les arrestations sélectives devenues récurrentes suscitent pleins de remous dans l’armée dont la fronde monte chaque jours. La cassure du clan se fait de plus en plus ressentir lorsqu’on évoque les liens de parenté existant entre JDO et SASSOU. Cette question fut tranchée lors de ces réunions qui n’a d’ailleurs aujourd’hui de clandestinité que de nom, puisque les informations sont sur la place publique aussitôt dite. JDO ne serait pas un parent direct de SASSOU et de ce fait ne devrait être son successeur. D’après les proches directes de SASSOU, c’est pour cette raison qu’il active son réseau pour s’imposer aux yeux de tous les autres prétendants comme étant le plus à même de remplacer SASSOU.

C’est sans compter sur la maniabilité politique de SASSOU qui pour faire taire le clan de l’axe Makoua–Owando-Téké a ressorti de son chapeau les vieux mammouths militaires pour contrer leurs propres parents de taire leur velléités de rébellion. Le retour en grâce de l’homme de mains au service de SASSOU le général Pierre OBA pour prendre en main la direction de la sécurisation et le contrôle de l’enquête en cours est un cinglant désaveu pour JDO. Le nom d’un autre mammouth, le général Jean-Marie MOUKOKO serait dans les starkings block pour parer à une mutinerie totale de l’armée.

Le virus du péril clanique doit être combattu pour redresser le Congo en accordant la primauté à la méritocratie, à l'excellence, à l'innovation et a l'effort au travail

Il ne faut donc rien attendre d’une enquête qui récuse d’ailleurs les règles élémentaires déontologiques du droit. Dès le début celle-ci brille par une partialité qui définit clairement le sens que l’on veut y donner avant même les résultats définitifs. Cette enquête est pour Denis Sassou Nguesso une occasion pour actionner le coup de butoir militaro-politique qui renforcera de nouveau l’hégémonie de son clan. Tous les leaders Tékés (Clément MIERASSA, Mathias DZON, Rigobert NGOUOLALI, le colonel GANGOUO, MBANI, OKOMBI SALISSA...….) seraient aujourd’hui dans le collimateur du clan Sassou. Rien n’exclut que cela s’étende vers d’autres leaders d’autres régions. Ce plat réchauffé que Sassou Nguesso et sa bande nous ressert est indigeste et le peuple l'a déjà vomi.

En restant sourds aux changements véritables qu’appellent de tous leurs vœux les populations congolaises, Sassou Nguesso et son clan s’enferment dans un mutisme suicidaire. Depuis 28 ans le paysage socio-économique n’a réellement progressé dans le sens de faire bénéficier les populations de ses effets pourtant perceptibles.

Voulant profiter du drame du 04 mars 2012, certains barons et autres éléphants du clan au pouvoir cherchent à trouver des lampistes à qu’ils feraient reposer l’échec des choix hasardeux de leur politique menée en 28 ans.

Votre incompétence et votre étroitesse d’esprit vous condamnent aujourd’hui. On ne gère pas une nation comme on gère une maison. La nation a besoin de toutes les forces vives, de toutes les contradictions positives qui sont nécessaires pour se remettre en cause et d’avancer après médiation. Le Congo n’appartient pas à un clan ou n’est pas sous les pieds d’un certain « Kani ».

Jean Claude BERI, Contact@dac-presse.com

(1) - Marien Ngouabi : Les petits secrets d’un odieux assassinat…

- Le cimetière tabou

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 05:41

upadsVoici plus d’un mois que le pays a été endeuillé par les explosions du dépôt d’armes du régiment blindé de Mpila. Le temps du recueillement n’est certainement pas terminé mais celui de la réflexion est arrivé. Il nous appartient dès lors de porter haut et de faire entendre très fort nos interrogations. Notre douleur ne se satisfait ni du bilan officiel, ni de la théorie du court-circuit, ni du déni de responsabilité par l'ensemble de la chaîne de commandement.

D'abord. Il n'a échappé à personne à Brazzaville que dans la semaine qui a précédé le drame et jusqu'au samedi 3 mars, des patrouilles surarmées s'étaient intensifiées dans Mpila, Ouénzé et Talangaï qui bordent la zone du sinistre.

Ensuite.
Nous constatons et le monde entier avec nous, que dans cette affaire personne n'est responsable, personne n'a estimé qu'il eût fallu tirer les conséquences de cette catastrophe sans précédent.


1.
Le chef de l'Etat, chef suprême des Forces Armées Congolaises (FAC), Denis SASSOU-NGUESSO se targuant d'avoir donné 400 milliards de francs CFA pour que la caserne de Mpila soit délocalisée, estime avoir fait tout ce qu'il pouvait. Pourtant, des travaux d'envergure venaient d'y être effectués. Il est curieux que d’aussi importants travaux soient effectués dans cette caserne sans qu’il ne soit au courant.


2.
Le secrétaire général du Conseil National de Sécurité, le contre-amiral Jean-Dominique OKEMBA, n’est pas informé et demeure en poste.


3. Le ministre délégué à la défense Charles Zacharie BOWAO qui a plongé dans les profondeurs du déni est toujours en poste. Cet homme a commis l'exploit d'annoncer très sérieusement et avec gravité à la télévision l'absence de morts alors qu'il y en avait des centaines, voire des milliers, concentré qu'il était sur le démenti d'une tentative de coup d'état et d'une mutinerie.

4. Le ministre de l'intérieur Raymond Zéphyrin MBOULOU, aux côtés de BOWAO dans cette prestation télévisée surréaliste, reste également en poste.

5. Le chef d’état-major général des FAC, le général de division Charles Richard MONDJO, qui nierait avoir reçu les 400 milliards destinés à la délocalisation de la caserne est lui aussi toujours en poste.

6. Le commandant de la zone militaire autonome et gouverneur militaire de Brazzaville le général Gilbert BOKEMBA, demeure en poste.

Décidément, personne dans la chaîne de commandement n'a de responsabilité dans cette tragédie.

Enfin. Nous atteignons les sommets du ridicule avec les scandales qui s'accumulent et qui concernent les soins apportés aux victimes, la spoliation des dons qu'elles auraient dû recevoir, les conditions d'hygiène qui leur sont réservées dans les refuges de fortune, l'infâme allocation d'urgence distribuée inégalement, la disparition de corps à la morgue. Sur quels critères les indemnisations aux victimes supposées ou réelles ont-elles été attribuées ?

Haro sur les lampistes ! En l'absence de responsables, il est d'usage de pointer du doigt des boucs émissaires. Comme personne ne croit à l’hypothèse du court-circuit, il faut vite désigner des présumés coupables.

1.
Aux arrêts, le colonel Marcel TSOUROU, celui-là même qui, auto-proclamé gouverneur civil et militaire, a semé et incarné la terreur à Pointe-Noire dès octobre 1997.


2.
Aux arrêts aussi les chefs des corps logés à Mpila : le directeur central des armements et munitions, le commandant du régiment blindé, le commandant du bataillon des chars légers.


3. Le ballet incessant des officiers à la DGST (Direction Générale de la Sureté du Terriroire) se poursuit.

Et encore !... Aussi incroyable que cela puisse paraître, l'omerta est imposée sur le sort des officiers et soldats de la caserne de Mpila. Que sont-ils devenus, ainsi que leurs familles ? Et les soldats venus en stage dans cette caserne ? Que sont devenus le prêtre et les fidèles de l'église « Saint Louis Roi des Français » qui s'est écroulée en pleine messe ?

Il faut cependant rappeler que le dépôt d'armes était gardé par les éléments de la garde républicaine du célébrissime général Blaise ADOUA, absent du territoire au moment des faits. Ces éléments sont-ils toujours en vie ? Le général Emmanuel AVOUKOU et le colonel ELION, adjoints de Blaise ADOUA, ont-ils été entendus ?

Au moment où le Sénégal nous offre une magnifique leçon de démocratie, la Birmanie rend les urnes à la sanction du peuple, les toussotements sécuritaires, la privation des droits humains avec l’arrestation de Maîtres Malonga et Hombessa, conseils du colonel Marcel TSOUROU, les dérives monarchiques et les tentations dynastiques au Congo donnent aux événements du 4 mars 2012 une lecture révélatrice de la véritable nature du régime en place à Brazzaville.

Paris, le 15 avril 2012.

Cercle d’Initiatives pour la Rénovation de l’UPADS

Florent BISSINGOU - Martial K. BOULOUD – Marcellin DECKOUS – BAVIBIDILA MADIELA - Didier MAHOUELE ma MAKITA - Yves MBAMA NGANKOUA - Théo TATHYS

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 18:57
Dénommée Brasserie et limonaderie du Congo (BRALICO), cette unité industrielle sera érigée à Kintélé, dans la banlieue nord de la capitale congolaise. Le ministre des affaires foncières et du domaine public Pierre Mabiala et le président directeur général (PDG) de BRALICO Jean Paul Lanfranchi ont visité le 18 avril le site qui abritera cette usine.
Cette brasserie sera implantée sur une étendue d’environ 10 hectares et produira au moins 1 million d’hectolitres de boisson par an. «Nous allons produire des bières de qualité internationale avec des équipements ultra modernes. Nous produirons des limonades et boissons sucrées. Cette usine, nous espérons l’achever d’ici la fin de l’année 2012. L’ensemble des équipements industriels ont été déjà acquis», a indiqué Jean Paul Lanfranchi.

Il a précisé que le site de Kintélé offrait un environnement écologique favorable à la construction de cette unité industrielle qui emploiera dans un premier temps 380 Congolais dont 280 ouvriers permanents et 100 journaliers.

«On a refusé d’être en ville parce qu’on voulait produire directement. On avait envie d’avoir de l’eau et un environnement totalement écologique, adapté à notre projet. On est fier de participer au développement économique de ce pays», a expliqué le PDG de BRALICO.

Cette descente à Kintélé a, par ailleurs, permis à l’ONG caritative sud-africaine, Niall Mellon Township Trust, spécialisée dans la construction des maisons en matériau durable, d’exprimer son vœu de construire 100 logements destinés aux sinistrés du drame de Mpila, à côté du site sur lequel le gouvernement congolais entend ériger 5000 logements. 
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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 17:46

Nous avons été des dizaines de milliers de Congolais à protester contre l’amateurisme avec laquelle la mise en œuvre de la mesure relative à l'interdiction, la fabrication, la vente et l'utilisation des sachets en plastique dans notre pays, le 20 Janvier 2012 de cette année.

En se défaussant derrière un décret sur lequel elle s’abritait, le ministre du commerce et de l’approvisionnement a fait preuve d’un autisme et d’un mépris des mises en garde que notre association avait longuement exprimé à leur encontre. Aucune réponse, ni solution n’avaient été proposées à nos doléances traduisant clairement l’aspect bancal de l’exécution dans l’état d’un décret totalement incomplet et mal compris par les acteurs gouvernementaux.

Il est parfaitement inadmissible que le ministre du commerce et de l’approvisionnement prétende ne rien pouvoir faire pour rectifier un projet mal compris ou mal retransmis par un comité de surcroît totalement interne à son ministère. Il faut souligner le manque d’intérêt du ministre dont l’activisme affairiste est plus concentré dans le dépouillement des agriculteurs et petits paysans de la Bouenza en imposant un trafic indigne qui consiste à les obliger à vendre leurs produits à des pseudos associations affiliées à Claudine Munari. Ces associations s’occupent de les écouler sur les marchés de Pointe-Noire et Brazzaville deux fois plus chers (1). Que peuvent faire des pauvres paysans réduits à la mendicité devant la super ministre de SASSOU qui embrasse tout mais au résultat nul. Comme ces informations qui nous parviennent faisant état des réseaux d’import/export mis en place par Hugues Ngouélondélé et Claudine Munari pour vendre des paniers en plastiques importés de chine. Comme on peut le constater les politiques affairistes sont très loin des bons sentiments humanistes pour venir en aide à une population exposée aux dangers des déchets.

Sur les marchés, nous constatons que certains revendeurs ont commencé à utiliser des papiers peu recommandables pour emballer les marchandises, comme le foufou, le poisson, etc. Il s’agit des papiers servant d’emballage du ciment, mal nettoyé pouvant provoquer des maladies. A ce propos, la responsabilité  des services d’hygiène est fortement engagées. Autrement nos populations seront exposées a des maladies et contaminations diverses. Outre les sachets, les bouteilles et autres objets en plastique ne cessent d'accroître l’insalubrité des villes du Congo et à la dégradation de l’environnement .

C’est ce qu’il faut dénoncer sans vraiment prendre des gants afin que nos compatriotes soient éclairés que ce n’est pas l’excellente idée qui a fait ses preuves dans plusieurs pays d’Afrique où les femmes et les hommes l’approuvent et reconnaissent son bien fondé. Mais l’incompétence des politiques en charge des dossiers ayant, comme la plus part des ministres de SASSOU l’esprit tordu croient plus malins que les autres en utilisant la misère du peuple pour s’enrichir davantage.

Ce qui arrive n'est pas surprenant. Non seulement nous l’avons déjà prédit mais il est encore plus affligeant de constater que lorsqu'un dossier est traité sans la moindre connaissance des tenants et aboutissants, on peut s’attendre qu’à un résultat mauvais. Ce gouvernement a cru bon de s'octroyer un dossier sur lequel il n'a jamais réfléchi mais sur lequel plus de 200 millions ont été débloqués en janvier 2012 pour s’assurer semble-t-il de son bon exécution. Faut-il s’interroger où est passée cette somme? Pour ceux qui ignore le système corrupteur de SASSOU, nous les invitons à aller visiter l’immense villa construite en moins de 6 mois entre l’Hôpital de Moukala et le grand marché de Mouyondzi pour s’en convaincre que les pilleurs ne sont pas seulement du côté  du fleuve d’Alima.

Ils sont entrain de transformer un dossier bénéfique et salutaire en un dossier détestable. « Bien que nous réitérions ici que: abolir les sacs plastiques est un devoir national et environnemental, nous rejetons la politique excessive et antisociale inhérente à cette décision. Cette mesure est bel et bien créatrice d’emploi si l’on applique les mesures d’encouragement des jeunes artisans et des entreprises de fabrication des sacs biodégradables. Ces mesures ont été signifiées dans nos multiples rapports émis depuis 2009. Celles-ci n’ont jamais été suivies d’effet.» (2)

L'association DAC initiateur du projet n'a pas été associée à sa concrétisation sur le terrain. Ayant été catalogué comme une association de l’opposition, toutes les portes du dialogue du pays nous ont été fermées. Notre action n’a pourtant cessé maintes fois de tirer la sonnette d'alarme pour dénoncer les dérives que prenait ce dossier. Mais Claudine MUNARI a cru détenir la vérité infuse. Ayant été interdit d'agir sur le terrain, à Brazzaville en particulier, c'est avec amertume aujourd’hui que nous constatons l’incompétence affligeante du ministère en charge du dossier. Toutefois nous rassurons nos compatriotes que le vrai dossier est encore en bonne main, nous le mettrons en forme avec d'autres partenaires plus compétents dans un Congo tourné vers le développement durable et écologique.

C’est avec tristesse que nous disons à tous nos compatriotes qui nous écrivent pour réaffirmer encore, que nous ne sommes pas impliqués dans le mauvais traitement en cours de ce dossier. Veuillez accepter toutes nos excuses pour ce mal fait aux congolais à travers ce dossier.

 

Jean-Claude BERI, Contact@dac-presse.com

………………………..

(1) Claudine MUNARI face à ses errances

(2) La gestion du dossier « Interdiction des sacs plastiques » : Madame MUNARI dans l’impasse

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 17:43
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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 17:41
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L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200 victimes, dont les obsèques se dérouleront dimanche, selon un nouveau bilan jeudi du gouvernement congolais.

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Lors d'une séance de questions d'actualité au Parlement, le ministre du Plan et président de la Commission d'évaluation du sinistre, Pierre Moussa, a donné le chiffre de 13.854 sans-abri.

Les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés, a-t-il précisé. Le nombre de personnes tuées dans l'accident est toujours évalué à près de 200, a indiqué de son côté le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy.

Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.

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Il s'agit du plus meurtrier accident de ce type, dans des dépôts d'armes et de munitions, depuis 10 ans dans le monde.

Le bilan pourrait s'alourdir encore, d'autres corps se trouvant vraisemblablement à proximité immédiate du dépôt, où la Croix-Rouge n'a pu se rendre jusque-là.

Les obsèques des victimes se dérouleront dimanche à Brazzaville, après une cérémonie d'hommage en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a annoncé M. Okiemy. Le deuil national décrété depuis mardi prendra fin dimanche.

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Le ministre du Plan a détaillé jeudi l'étendue des destructions autour du dépôt de munitions.

"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a-t-il indiqué.

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"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives"", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.

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Lors de la séance au Parlement le député d'opposition Patrice Kadia, a mis en cause le pouvoir en place : "la conservation du pouvoir coûte très chère au Congo, a-t-il dit on n'a pas vu la richesse dans les médicaments pour soigner les blessés, mais seulement dans les armes qui sont gardées dans les quartiers populaires comme des semences".

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Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.

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Sénégal: affrontements entre étudiants  et forces de l'ordre à Dakar

Des affrontements opposaient mercredi sur le campus de l'université publique à Dakar les forces de l'ordre à des étudiants protestant contre la mort la veille d'un des leurs lors de la dispersion d'un rassemblement de l'opposition par la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

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Les incidents ont éclaté lorsqu'un groupe d'étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a voulu sortir du campus pour aller assister dans un hôpital voisin à la levée du corps du manifestant tué, étudiant en Lettres modernes.

Il est décédé des suites de ses blessures après avoir été renversé par un véhicule lors de la dispersion du rassemblement des opposants à la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.

Les affrontements, jets de pierres contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, se poursuivaient dans l'après-midi.

Quelques dizaines de policiers déployés à deux sorties du campus de l'université tentaient de disperser de petits groupes d'étudiants qui les harcelaient de pierres à partir de bâtiments du campus.

CAN: le Gabon et Aubameyang s'offrent un sans-faute et la 1re place

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CAN: une finale Côte d'Ivoire-Zambie entre le favori et l'invité surprise

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La couleur orange et vert est à l'honneur à la CAN. Les deux équipes qui sont qualifiées pour la finale de la CAN gabonnaise jouent en vert et orange.

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DERNIERES MINUTES

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Un Rwandais extradé du Canada inculpé de planification du génocide

 

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Afrique du Sud: le groupe minier Impala Platinum licencie 13.000 personnes

 

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Evénements

 

Le Congo célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance.

 

C’est l’heure du bilan.

Fulbert Youlou - 3 ans : mise en place de la première administration post-coloniale

Massamba Dé

bat -  4 ans : début d’industrialisation du pays

Marien Ngouabi – 9 ans : recrutement d’enseignants volontaires et création du PCT

Joachim Yhombi - 2 ans : Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain

Pascal Lissouba  – 5 ans : Gestion des guerres civiles à répétition et de la dette extérieure

Denis Sassou Nguesso – 27 ans : à vous de juger

 

Evénements festifs

 

Mariage, Anniversaire,

Baptême, Retrait de deuil ou

Soirées entre ami(e)s

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